169# Voyez grand

voyez grand

Oui, mais pas trop

En développement personnel, on a tendance à encourager les gens à voir grand. Que ce soit en développement sur le plan individuel ou professionnel. On encourage en disant «voyez grand» ! 

La coulisse de cette injonction

On veut vraiment que les gens voient grand pour les amener à lever les limites internes qui pourraient les limiter dans leur réussite professionnelle, et leurs projets personnels. On veut qu’ils aient un état d’esprit de battant, capables de manager leurs pensées. De même, on souhaite qu’ils refusent un état de faits dans lequel il se trouveraient comme cloîtrés, limités sous un de plafond de verre. On craint qu’ils se censurent, s’empêchant d’aller plus loin. Du coup, on attend d’eux qu’ils soient des battants et non des loosers. On aspire à ce qu’il n’existe plus de freins, qu’ils soient ambitieux et développent leur créativité de manière à arriver à des résultats magnifiques. 

Or, une des conséquences de ce « voyez grand », est que l’on risque l’épuisement, voire, le découragement. C’est ainsi que l’on nourrit le burn in ou au burnout ou le port de masques d’apparat auxquels on se porte nous-mêmes à croire. 

L’entreprise pseudo booster

On a tendance à mésestimer le manque d’importance que l’entreprise porte à la personne individuelle. C’est très rare qu’une société se base sur des perspectives à long termes avec ses employés en se disant « on voudrait que, dans 25 ans, nos employés soient présents, en pleine forme n’ayant fait ni dépression, ni burn-in ni burnout». On cible plus volontiers le présent et très proche avenir, cherchant plutôt à tirer le «meilleur» de l’employé maintenant. Vous avez des hésitations en lisant ce que j’avance ?

Aller voir votre patron ou votre DRH et demandez-lui comment il vous voit dans 20 ans. « Dans 20 ans ? Vous rigolez !», vous dira-t-il. Alors interrogez-le pour savoir comment il vous projette dans 15 ans. «Dans 15 ans ! Je n’en sais rien. Par contre, je veux que tu donnes le meilleur de toi-même en étant au maximum maintenant pour tirer le meilleur parti de toi. On veut tout aspirer, tout inspirer de toi comme on le fait en pressant une éponge jusqu’à ce qu’aucune goutte n’en tombe» pense-t-on sans le dire et, souvent, sans que les dirigeants n’en soient  eux-mêmes conscients.  

Je sais que certains ingénieurs qui ont travaillé dans une société mondialement connue, dont je tairai le nom, donne le meilleur d’eux-même pendant des années. D’ailleurs, quand ils écrivent sur leur CV avoir travaillé dans cette dite-société, c’est un atout considérable pour eux. Par contre, ils ne travaillent que trois ou quatre ans maxi parce qu’ils en sortent épuisés, lessivés. 

Voir grand en famille est à mesurer

C’est pareil à la maison, quand on est conjoint ou parents, l’idée de voir grand, que les choses soient très bien, voire excellentes, qu’il n’existe aucune erreur, que tout soit impeccable… Eh bien non ! Comme je l’ai dit, voyez grand, mais pas trop. 

Combien de parents se sont engagés dans une grand vision pour leurs enfants ? En même temps, me direz-vous, quel parent se projette en voyant petit pour son enfant ? En effet, toutefois, en répondant à cette première question, beaucoup se sont rendus compte qu’ils avaient été contraints de couper, de limiter, de réduire et d’accepter. Ils s’en sont rendu à faire du sur-mesure parce que leur enfant ne rentrait pas dans le costume pré-taillé.

Où placer la barre ?

Je voudrais conserver la branche sur laquelle on est assis quand on adhère à cette vision «voyez grand». En même temps, je veux vous dire voyez et grand, mais pas trop. Soyez d’abord vous-même. 

L’inconvénient de « voyez grand » est une tendance à vouloir gonfler comme la grenouille qui voulait plus grosse que le bœuf. Savez-vous comment se termine cette fable ? Personnellement, je voudrais vous inciter à ne plus mettre la barre trop haut.

L’inconvénient de mettre la barre trop haut est que l’on participe à son auto-découragement. D’ailleurs, vous notez que ce n’est pas forcément quelqu’un d’autre qui met la barre trop haute. Or, si quelqu’un place place la barre trop haute, responsabilité nous incombe à nous-même de dire « excusez-moi, je vois que vous avez mis la barre trop haute. Je ne pourrai pas la franchir. Effectivement, je peux sauter un peu plus haut que d’habitude, mais là, c’est beaucoup trop pour moi ». 

Il nous arrive encore trop souvent de trouver difficile de choisir de dire que la barre est placée trop haute. Pourquoi est-ce difficile ? Prenez le temps d’y réfléchir : 

  • Pourquoi est-ce un problème pour vous, si c’est le cas, de dire à quelqu’un que vous estimez qu’il a placé la barre à un nouveau trop élevé pour vous ?
  • Pourquoi ressentez-vous le besoin de tenter de rentrer dans le costume que l’on vous a taillé, loin d’être à vos mesures, alors que vous sentez que vous vous épuisez, ne vous sentant pas en mesure de dire que le costume vous paraît beaucoup trop grand ?  

Une réalité réciproque 

Cette manière de voir les choses, qui consiste à ne pas mettre la barre trop haute, est valable pour la barre que les autres places pour vous-même comme pour celle que vous placez pour vous-même. Enfin, c’est également valable pour la barre que vous placez pour les autres. En effet, ce que j’ai évoqué en premier lieu touche à la barre placée pour que vous puissiez la franchir. Si elle est trop haute, bien entendu, prenez la liberté active d’échanger avec la personne pour lui faire savoir que vous avez l’impression que l’attente à votre sujet se situe bien au-delà de ce que vous percevez être en mesure d’attendre.

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En même temps, ce n’est pas parce que vous dites que la barre est trop haute que cela devrait impacter votre image de vous-même, ni même la valeur que vous avez à vos propres yeux. La barre est trop haute parce que l’estimation de votre propre potentiel, de vos capacités, aptitudes, du temps imparti pour la fonction ou la tâche proposée vous conduisent à cette conclusion.

En réalité, nous avons besoin d’être alertés sur notre réel potentiel pour estimer si la barre est trop haute ou non. Du coup, nous saurons sur quoi nous baser pour estimer que la barre est trop haute ou située à sa juste position

Nous aurons donc ainsi les moyens de dépasser une simple impression qui pourrait être sous influence de notre ressenti du moment en se disant « aujourd’hui, je pense que la barre est trop haute parce que je ne suis pas en forme. Par contre demain comme je serai en forme, la barre sera placée au bon niveau ! ».

Quels critères pour la juste position de la barre

Sur quoi vous basez-vous pour définir si la barre est au bon niveau, que ce soit vous ou un autre qui l’aie placée ? Nous avons besoin d’être au clair sur ce point. Nous avons également besoin d’être au clair sur le fait que nous avons conscience d’avoir mis la barre trop haute pour nous-même. Sur quoi nous basons-nous pour cela ? 

Pour répondre à la question, il est nécessaire d’apprendre à se connaître, de se retrouver soi-même. C’est dans ce sens que je vous ai proposé d’acheter un cahier de vie pour vous y coucher quotidiennement par écrit. C’est une manière d’apprendre à vous raconter, à voir vos faiblesses, vos forces, ce que vous avez faire. 

Vous pouvez également noter vos déceptions, vos échecs, les bénéfices liés à vos échecs d’être en mesure de mettre la barre au niveau qui vous correspond réellement. Parfois, cela signifiera que vous la placerez un tout petit peu plus haut que là où vous avez déjà réussi à la franchir dans le but de continuer à avancer. 

De la même manière, quand vous placez la barre trop haute pour quelqu’un d’autre, vous pouvez-vous mettre à son écoute pourde savoir pourquoi il ou elle trouve que la barre n’est pas à un niveau adapté. Ainsi, si vous êtes en gestion d’une équipe ou même à une fonction parentale ou conjugale, évoquez cette question de la barre trop haute en écoutant l’autre. Par exemple: 

  • Il me semble que tu attends trop de moi
  • Ah bon ! Qu’est-ce qu’il fait que tu penses que j’attends trop de toi ?
  • C’est que ceci, et que cela… 
  • Ce qui te donnerait l’impression que j’attends de toi quelque chose qui serait dans tes cordes tout en y incluant une notion de défi c’est que.… , c’est bien cela ?
  • En effet,…

Vous voyez que l’on entre dans une écoute qui permet à l’autre de s’exprimer, d’être entendu comme à vous de mieux le comprendre. Vous pourrez mieux le servir et servir la cause pour laquelle vous incitez les autres à collaborer, à partager et à s’impliquer. 

avoir une bonne vue est essentiel

La connaissance de soi est fondamentale

C’est vraiment dans une connaissance de vous-même et dans une connaissance de l’autre que vous pourrez ajuster la barre afin qu’elle se trouve à la juste hauteur. Il n’existe pas de juste hauteur objective. Elle est forcément subjective. Seulement, veillons à ce ue notre subjectivité soit le moins emprunte que possible d’une forte charge émotionnelle. Déterminons le juste niveau de la barre avec le plus possible d’éléments factuels. 

À ce sujet, ce n’est pas parce que vous avez échoué une ou plusieurs fois que vous ne pouvez pas la franchir ! Vous pouvez faire le point en vous interrogeant : «je n’ai pas réussi à la franchir plusieurs fois et j’en prends conscience. Quels facteurs pourrai-je mettre en place pour réussir à la franchir. Se pourrait-il que j’y arrive en sollicitant des ressources extérieures à moi ? 

En même temps, la hauteur que l’on m’accorde (que je me donne à moi-même) n’est pas comparable avec celle que d’autres ont franchies. L’égalité de compétences, d’acquisitions, de savoirs-faire n’est ni égal, ni mesurable. Par conséquent, ce n’est pas parce qu’une personne a franchi une barre plus haute que le niveau auquel je pensais être en mesure de la franchir que je saurai m’inspirer de cette démarche. Personne ne peut franchir la barre fixée à mon propre niveau. Il s’agit de ma vie et de celle de personne d’autres. La barre placée là où elle se situe a donc un caractère unique, exclusif, sans comparaison possible de par sa spécificité. Il s’agit de mon expérience, celle à laquelle je suis seul confronté.

Pourquoi acceptez-vous que la barre soit trop haute pour vous ? 

Cela dit, il me vient deux questions : 

  • Pourquoi acceptez-vous que l’on place la barre trop haute pour vous ? 
  • Qu’est-ce qui vous retient d’exprimer le malaise ?
  • Quels avantages voyez-vous quand vous laissez quelqu’un placer la barre trop haute pour vous ? 
  • Quel avantage voyez-vous quand vous placez vous-même là-bas bien trop haute ?

Il y a quelques temps, j’ai abordé un rendez-vous intitulé «Nous agissons toujours par intérêt ». Le paradoxe de ce fonctionnement est qu’il nous arrive de faire des choses par intérêt même quand le résultat est douloureux et difficile à vivre. Ce n’est donc pas parce que ce sera difficile et pénible que ce ne sera pas dans notre intérêt, a priori. Notons que la notion d’intérêt est également irrationnelle. 

Même quand vous placez la barre plus haut pour quelqu’un d’autre, vous pouvez-vous poser la même question :

  • Pourquoi placez-vous la barre si haute quand il s’agit de quelqu’un d’autre ? 
  • Que voulez-vous dire ? 
  • Y a-t-il quelque chose de particulier que vous les transmettre ? 
  • Que voulez-vous amener la personne à vivre vous permettant de jouir d’une expérience, d’en tirer un intérêt, un bénéfice ? 

On ne place pas la barre trop haut par accident, ou par hasard

Malgré tout, sortez du ronron

En vous disant «voyez grand», mais pas trop, je vous invite à mettre la barre plus haute que ce que vous avez déjà vécu dans mon expérience personnelle, professionnelle ou relationnelle, tout en la mettant à peine plus haut pour créer une légère tension et vous donner envie de croître, de progresser. Ce qui compte, c’est que vous soyez vous-même, en cherchant à être conforme à votre potentiel, à vos valeurs. C’est à partir de cela que vous placerez la barre qui deviendra plutôt une opportunité d’encouragement, de gratitude que de découragement.

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Le bonheur est dans le mouvement 

J’ai déjà dit que le bonheur est dans le mouvement. Six rendez-vous Heureux au Présent sur le blog Heureux au présent abordent ce sujet. C’est donc l’occasion de le rappeler aujourd’hui. Quand la barre est légèrement plus haute que ce que vous avez l’habitude de franchir, vous augmentez le mouvement, vous augmentez l’excitation. En fait, vous grandissez par l’apprentissage d’une nouvelle expérience. 

Certains diront « Non ! Quand la barre est un peu plus haute que d’habitude, je vois ça croître en moi le découragement ». 

Si vous ressentez cela, c’est que vous avez généralement choisi de mettre la barre bien trop haute. Ne vous contentez pas de chercher à la franchir à un niveau déjà atteint antérieurement. Vous risquez de vous scléroser, de vous endormir. Vous avez besoin (et je le formule réellement comme un besoin) d’expérimenter des relations, des expériences (il s’agit d’un pléonasme) des projets, des directions, des lieux de vie différents de ceux que vous avez connu dans le passé. Même si le passé était tout à l’heure, il y a deux minutes ;-). Pour créer votre bonheur, vous avez besoin de continuer à apprendre. Or, apprendre nécessite de changer progressivement le niveau de la barre, étape par étape.

Un pas après l’autre

Quand vous avez appris à marcher, on vous a enseigné de placer un pas après l’autre. Personne ne vous a appris à préférer faire de très grands pas pour économiser les pas intermédiaires. Dans la vie, c’est pareil. Un pas après l’autre est nécessaire. Montez donc la barre d’un seul cran à la fois. Envisagez un seul pas de plus à chaque fois. 

Votre expérience ressemblera de près ou de loin à une de celles que vous avez déjà vécues, sans doute. En ce sens, ne cherchez pas à retrouver une expérience passée ce qui équivaudrait à replacer la barre exactement là où elle était antérieurement. 

La nouveauté est souvent synonyme de déplacement de barre

Certains ne se posent même pas la question de comprendre pourquoi ils choisissent systématiquement à la même place quand ils vont dans un restaurant. Pourquoi, quand vous êtes en réunion, vous avez tendance à vous asseoir sur la même chaise ? Quand vous allez à l’église ou au marché, vous piétinez les mêmes chemins, en passant par les mêmes couloirs, en fréquentant les mêmes commerçants. Pourquoi ? Parce que vous cherchez la sécurité. Vous cherchez à retrouver le confort de la barre située là où vous l’avez déjà franchie.  

Si vous prenez conscience de cette réalité, choisissez de ne plus fréquenter le restaurant habituel pendant quelques semaines. Disons, une vingtaine de jours à supposer que vous y alliez une à plusieurs fois par semaine.

Pendant trois semaines ou un mois, fréquentez un nouveau restaurant. Ou encore, si vous revenez dans le restaurant habituel, choisissez de changer de place. Installez-vous à des endroits dans lesquelles vous n’avez jamais expérimenté la vue, l’angle de vue, la présence des personnes qui sont autour de vous, à des places différentes. Peut-être chercherez-vous avoir quelqu’un à votre droite alors que, habituellement, préférez la voir à votre gauche. Changer.

Savoir régler la hauteur de la barre 

Vous installer dans ce types de changements vous aidera à savoir régler la hauteur de la barre. Par conséquent, vous saurez refuser qu’elle soit placée au-dessus ou en dessous de ce que vous savez être la « bonne » hauteur pour vous-même. 

Si vous avez l’habitude d’aller dans un magasin de prêt-à-porter, mesdames 🙂 (je dis cela alors que les hommes ont plus tendance à fréquenter les mêmes magasins de prêt-à-porter en faisant les mêmes achats que précédemment :-), changez de magasin. Allez en visiter un autre commerce.

Vous avez l’habitude de vous habiller avec tels types de vêtements ? Choisissez un ou une ami(e) pour faire votre shopping et proposez-lui de vous guider vers des options que vous n’auriez pas naturellement choisies. Ainsi, découvrez ce que vous ressentez d’être habillé autrement.

Changez le niveau de la barre en veillant à le faire spontanément. Je vous rappelle que le bonheur est dans le mouvement. Il n’est rien qui, autour de nous, du domaine du vivant, qui ne bouge pas, qui n’évolue pas. Pourquoi les humains se priveraient-il de cesser d’évoluer, de progresser ? 

Attention au flow du coaching boosteur

Je crois réellement que, malgré la tendance générale du coaching qui nous pousse à nous dépasser, je vous demande de ne pas vous dépasser. Soyez vous, conforme à vous-même.

Alors, j’entends bien que la belle intention est formulée par une invitation au dépassement, vise à vous pousser à faire des choix situés au-delà de ce que vous avez déjà l’habitude de faire. En conséquence, si vous l’entendez comme ça, j’abonde. Seulement, ne prenez pas cette expression pour vous dire que vous devez être en permanence dans le défi, chercher à être le meilleur, arriver à atteindre les meilleurs résultats etc. D’ailleurs, meilleurs par rapport à qui ou à quoi ? 

Le piège de la comparaison

Je trouve assez dommageable de voir le fonctionnement de certaines entreprises. Il arrive que on prenne le commercial qui a eu le meilleur chiffre d’affaires du mois en exemple en demandant aux autres employés d’arriver à atteindre ce même chiffre. Seulement, le potentiel de certains commerciaux n’est pas du tout le même que celui que l’on peut retrouver en d’autres membres de l’équipe. Évidemment, il sera plus facile pour lui (ou plus accessible) de vendre que pour certaines autres membres de l’équipe. Par contre, dans une situation bien différente il pourrait se retrouver « dépassé » (en prenant réellement conscience qu’il s’agit d’un jugement subjectif). Il peut donc s’avérer que d’autres membres de son équipe commerciale manifestent des potentiels qu’il ne possède pas et qui le placeraient tout à coup à la traîne dans une activité qui serait d’un tout autre domaine que celui de la vente.

Alors, on se tirent la bourre pour trouver les moyens de vendre plus que lui… Oui, il y a du bon à cela, pour la société et pour les quelques commerciaux qui sont en tête des ventes. Pour les autres, ce n’est pas forcément le cas. Pas forcément ! 

C’est surtout le cas quand cette course à vouloir mettre la barre beaucoup plus haut que là où il serait judicieux qu’elle soit placée, a pour objectif de prouver quelque chose à quelqu’un incluant soi-même. Vous n’avez rien à prouver à quiconque. Vous n’avez rien à vous prouver à vous-même. Être constitue une preuve suffisante en soi. Pourquoi cette quête du dépassement de soi ? Quelle motivation a chercher à donner des preuves ?

Voir grand à votre mesure

J’encourage à voir grand avec un grand « mais ». Voir grand à votre mesure. Faites-le en dépassant un tout petit chouïa votre réalité présente.  C’est vous placer en tension, avec une excitation défiante, visant quelque chose de plus haut, de plus gros, de plus abouti et surtout de différent que l’ordinaire. 

On peut aussi sortir de la quête du « encore plus » pour tourner son attention vers la différence, l’enrichissement produit par une expérience qui contraste avec ce que vous avez la petite de faire.Et, pourquoi pas, du mieux, en misant sur la qualité plus que ur la quantité. 

Alors, s’il vous plaît voyez grand, mais pas trop. 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine

Bye-bye 

9 commentaires

  1. Super sujet, pas facile ! Enfant, mes parents étaient très exigeants, un peu trop pour moi qui étais une bonne élève mais sans facilités. Je suis aujourd’hui une personne plutôt dans la modération mais parfois, cela me donne l’impression d’un entre-deux inconfortable.

    1. Author

      Bonjour Y-Lan,
      Je suis ravi de ton cheminement. Il semble que l’étape qui t’attend est celle dans laquelle tu chercheras ton confort sans prendre en considération les attentes et croyances de tes parents. Ainsi, tu te baseras sur toi, tes attentes, tes besoins, tes valeurs, tes rêves.
      A l’étape suivante, on verra que faire du poids parental. Ok ?

  2. Merci beaucoup pour cet article!
    Parfois, j’utilise l’approche du petit pas (ou le 15% solution des structures libérées) pour lancer l’action. Je crois que ca va dans le sens de votre article!

    1. Author

      Bonjour Patrick,
      Merci pour votre retour. Je pense que ces outils sont aidants, en effet. L’approche du petit pas étant très accessible, elle devient facilement assimilable.

  3. Ah oui, la barre trop haut… ou peut-être trop bas parfois ? Trouver la juste mesure pour être dans l’action, aller en avant, je suis tout à fait d’accord avec toi Pascal ! Sortir de sa zone de confort c’est se mettre en action, c’est expérimenter et VIVRE !

  4. excellent article … je partage parfaitement l’analyse de la barre qui est trop haute … haute pour qui ? haute pourquoi ? et pourquoi ne décéderai-je pas de la hauteur de la barre ? … mais je retiens le début de l’article qui nous rappelle que l’entreprise fonctionne au présent et non sur le développement futur des ses collaborateurs … J’ai beaucoup aimé la discussion avec le DRH … un déjà-vu en quelque sorte … Merci Pascal 🙏

    1. Author

      Merci Éric, quel privilège de vous retrouver parmi mes lecteurs/auditeurs.
      Oh, le DRH sur lequel nous plaquons nos fantasmes d’être désiré avant de réaliser que l’entreprise n’est pas faites pour nous, à notre mesure et pour notre épanouissement. On attend de nous que nous nous fassions à elle. D’où l’intérêt d’apprendre à créer son bonheur en incluant l’entreprise dans notre parcours au lieu de dépendre de sa situation professionnelle pour vivre heureux.
      Bonne route dans vos expériences pour placer la barre à sa juste place, celle qui demande des réajustements permanents, tout comme la vie, d’ailleurs 😉
      Au plaisir

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