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La vérité vraie en 5 mots
L’inconvénient de dire que vous êtes une belle personne peut être qu’il y a une tendance, une sorte de mode depuis quelques années à formuler cette phrase. En même temps, au-delà du courant de la mode, c’est génial de pouvoir prendre conscience de cette réalité-là.
Ensuite, dire à une personne que l’on trouve qu’elle est une belle personne est une chose, mais il me paraît important d’arriver à s’appliquer cette phrase à soi-même. Et là, c’est parfois un peu difficile de se dire « je suis une belle personne ».
Êtes-vous une belle personne ?
Si je vous pose la question : « êtes-vous une belle personne ? » me répondrez-vous «oui» ? Certains répondent par l’affirmative et je m’en réjouis. D’autres réfléchissent en formulant un mini «oui» consécutif à une hésitation audible. Quant à d’autres, ils affirment aisément « non » ou encore « oui, mais …», ce qui équivaut à un mini «oui» ou à un presque «non». Ils sont convaincus d’avoir des traits qui appartiennent aux mauvaises personnes ou s’installent dans le doute.
Quelque soit la posture que vous adopterez si je vous posais la question de savoir si vous êtes une belle personne, je voudrais que vous fassiez le pas, dirais-je, le pas de la foi, d’accepter ce que je vous dis aujourd’hui en répondant « oui ».
Il y a un avantage à accepter d’être une belle personne
Le premier avantage d’accepter que vous êtes une belle personne comme une réalité quotidienne est que vous vivrez en tant que belle personne.
Si je vous dis que vous êtes un fainéant ou un incapable, vous vivrez dans cette prophétie auto-réalisatrice faisant en sorte de veiller à être un fainéant ou un incapable.
Si, dans votre esprit, vous vivez en vous disant que vous êtes une belle personne, vous vivrez en tant que telle. Ce n’est pas forcément systématique, mais c’est énormément facilitant.
La comparaison ascendante
On ne cherche pas à se raconter des bobards, mais on vivra dans ce que l’on appelle la comparaison ascendante antérieurement évoquée dans un Podcast. Je veux bien la résumer rapidement en disant que la comparaison ascendante est une capacité à se projeter dans ce que l’on n’est pas encore tout en vivant au présent ce que l’on aspire à être. Vous voyez que dans ma réalité factuelle je peux percevoir que je ne le suis pas encore pourtant, comme c’est ce que je veux vivre, je le suis en devenir comme je le suis déjà en partie au présent.
Quand les étudiants arrivent à la faculté, en première année de psychologie ou de toute autre discipline, les professeurs leur disent « en tant que psychologues vous… » Alors que ces élèves ne sont pas encore psychologues. Ils sont en licence, en première année, et ont donc bien du chemin à parcourir avant d’être psychologues. Pourtant, même quand ils sont en licence, en troisième année ou en Master, ce fonctionnement de comparaison ascendante se poursuit dans des discours tels que « en tant que psychologues vous aurez à faire face à… ».
Je parle de psychologues sachant que cette réalité est valable pour les infirmiers, les plombiers qui, en toute première année de formation, entendront le même genre de discours, à savoir que « en tant que plombiers vous aura à faire à ceci et cela ».
La projection de soi impacte le présent
C’est une manière de formuler que vous êtes dans une projection de ce que vous voulez devenir tout en étant déjà en partie votre réalité. En effet, votre réalité à venir est déjà présente.
Je rappelle que la notion de temps n’est valable que dans la corporéité. Dès que l’on part dans l’imaginaire, dans les pensées, le temps ne compte plus. On peut être ici et là-bas en même temps. On peut y être en une fraction de seconde, chose qui est à accueillir comme un atout considérable pour être déjà aujourd’hui une belle personne tout en travaillant à être une belle personne en devenir.
C’est une réalité vécue dans la parentalité. Bien avant d’être parent, avant même la conception de l’enfant, on adopte des traits de la posture parentale. En fait, on n’est pas encore parent puisqu’il s’agit d’un devenir et en même temps, on l’est déjà ! On se projette dans ce que l’on vivra avec l’enfant à venir en se comportant au présent comme un parent.
On agit également de la même manière quand il s’agit d’acquérir un bien immobilier ou d’acheter une voiture. Avant même d’avoir signé, dans sa tête, on est déjà propriétaire. On est donc dans une capacité à cumuler le ici et maintenant dans lequel on est en partie propriétaire d’une réalité qui touchera à son accomplissement progressif dans un avenir plus ou moins proche.
Vivons dans une projection de soi, devenant capables d’affirmer « je suis une belle personne » tout en le vivant dans une réalité immédiate, présente dans laquelle nous sommes capables de dire, là aussi, « je suis une belle personne ».
Les bénéfices du doute
Je peux donc affirmer que « vous êtes une belle personne ». Si vous avez des doutes, accueillez-les. Le doute à ses avantages. J’aime parler des bénéfices du doute. Il permet de reposer la question pour que l’on y apporte une nouvelle réponse.
Par conséquent, quand il survient, répondez-y en favorisant la réponse positive «oui, je suis une belle personne». Si vous sentez que vous avez tendance à répondre par la négative, mettez le doute à la poubelle. Je demande qu’à chaque émergence de la question « suis-je une belle personne » vous répondiez « oui ».
Oubliez l’idéal qui n’existe d’ailleurs pas
En effet, vous n’êtes pas une belle personne qui corresponde à l’idéal que vous voudriez être. Cela n’empêche que vous êtes une belle personne ici au présent.
Là, je suis un conjoint, marié, père de deux enfants. Qui plus est, conjoint dont le conjoint est heureux. Je suis également un conjoint heureux ici et maintenant. Je ne suis pas heureux comme je le serai dans deux jours, je ne suis pas heureux comme je le voudrais tout en étant heureux, là, avec ce que j’ai et suis ici et maintenant parce que j’ai choisi d’être heureux.
Cela ne veut pas dire que je suis dans un constat ressemblant à un état des lieux sortants qui permettrait de signer en bas de la page pour dire « je suis une belle personne » parce que je ne suis pas au seuil de la mort. Je suis dans un état des lieux présent, prenant conscience d’être une belle personne avec ma propre réalité.
Être une belle personne dans sa propre réalité
L’étape qui vient est une incitation à être une belle personne dans sa réalité présente. Quelque part, cela repose sur la perspective d’une perception au présent « suis-je une belle personne » ou sur la préférence d’accueillir cette perspective dans un futur éventuel « je veux être une belle personne ».
Dans cette réalité, il y a une connexion d’avec vos propres ressentis, avec vos propres pensées et votre authenticité. Vous regarderez tout cela en vous disant « je me vois penser, je suis une belle personne ? ».
Nous ne pouvons exclure que vous avez parfois des pensées bizarres, que certaines décisions sont loin d’être qualitatives. Mais est-ce que toutes vos pensées appartiennent à un profil correspondant à une mauvaise personne ? Sans doute pas. Il y a bien des choses que vous voulez faire bien, de celles vers lesquelles vous vous projetez qui sont louables, belles, nobles, à valoriser, constructives, bénéfiques, bienveillantes, attentives, sensibles…
Intégrez que toutes ces réalités font de vous une belle personne au présent. Les pensées dont je vous parle sont des pensées présentes, je ne sais absolument pas ce qui vous viendra à l’esprit tout à l’heure ou demain.
Ici et maintenant, vous avez la possibilité de vous dire « oui, en effet, compte tenu des pensées que j’ai et qui vont dans le sens de la bienveillance, de la sympathie, de la sensibilité à l’autre, de la prise de soin de moi-même, de mon écoute par rapport à mes propres ressentis, de ma volonté d’être authentique, etc., je suis une belle personne même si, encore une fois, je ne suis pas tout le temps authentique, et en accord avec ce que je voudrais être ».
Le saviez-vous : la pureté n’existe pas naturellement
Souvenons-nous que la pureté, qui signifie sans mélange, n’existe pas naturellement ? Même l’eau pure n’est pas sans mélange. L’eau pure, sur le plan biologique, celle dans laquelle il n’y a que de la H2O, n’existe pas. Il y a généralement des molécules qui se baladent dans cette pseudo pureté. Il s’agit de micro-organismes et autres minéraux. Dans l’eau pure, en enlevant le maximum d’éléments étrangers, pour qu’elle soit 100 % pure, il faudrait la passer en laboratoire afin de la microfiltrer car l’eau pure naturelle n’existe pas.
Aucun humain ne passera du temps dans un caisson hermétique de manière à être stérilisé pour sortir en étant une belle personne ou personne pure !
Oublions le zéro défaut
Nous vivons une période de l’histoire dans laquelle on parle du zéro déchet avec une tentative de viser le zéro erreur ou le zéro défaut. Là non plus, cela n’existe pas. Une belle personne existe avec ses défauts, ses erreurs, ses déchets (ce qui vous déplaît et que vous avez envie de balancer).
D’ailleurs, si vous regardez les personnes qui vous entourent et que vous trouvez belles, elles ont des défauts, font des erreurs et des choses que vous n’aimez pas. Vous savez faire la part des choses entre la beauté de la personne et des aspects de cette dernière qui ne vous conviennent pas.
La direction anti-culpabilité
Je trouve intéressant de se repositionner dans cette réalité que j’ai envie de mettre en caractères gras parce qu’elle permettra de limiter la volonté de nourrir une forme de culpabilité quelconque.
La culpabilité est superbe parce qu’elle nous permet de prendre conscience d’une direction prise en inadéquation avec ce que l’on aurait voulu.
Ce que l’on a vécu ne correspond pas à notre projet, cela ne colle pas avec notre réalité, avec notre identité. La culpabilité et donc ce petit signal qui s’allume de manière à vous dire que vous avez vécu quelque chose qui ne vous va pas, comme le flash sur la route quand vous êtes en voiture. Quand vous êtes pris au radar, cela participe à une prise de conscience dans laquelle vous vous direz « mince ». C’est bien là la fonction de la culpabilité.
Vivez de manière plus détendue vos culpabilités présentes d’autant que vous n’aurez pas à payer d’amende. Profitez-en pur vous dire « Aïe, effectivement, je ne suis pas dans ce que je voulais vivre. Merci au flash de me rappeler que je suis à côté de ce que j’aurais préféré faire ou être. Merci de me permettre de me confronter à moi-même. » sachant qu’aucune autorité ne viendra vous taper sur les doigts ! Ne le faites pas vous même non plus.
Ne vous baladez plus avec la culpabilité qui vous bloque au lieu de vous aider à avancer (Lire ou écouter le rendez-vous « Eviter le piège d’alimenter votre culpabilité »)
Pour terminer sur cette partie, je vous rappelle que le zéro erreur n’existe pas tout comme le zéro défaut et le zéro déchet. L’humain pur et sans tache n’existe pas. Je suis donc un humain avec mes réalités, je suis une belle personne ici et maintenant (je vous ai à l’œil pour que vous ne commenciez pas à vous dire que vous le serez éventuellement un jour) et je suis encore une belle personne en devenir. Le devenir n’annule pas le présent, il l’aimante, l’attire.
Je m’arrête juste sur quelques pièges que j’ai commencé à effleurer plus haut.
Premier piège : miser sur la quantité
Le premier : «je n’ai pas beaucoup de qualités». Dans ce mode-là, on se dit « j’ai une ou deux qualités, mais j’en n’ai pas beaucoup… ».
Je vous pose une question : à partir de combien de qualités devient-on une belle personne ?
Autre question : depuis quand le nombre de qualités est-il un critère dévaluation par rapport à… (D’ailleurs, par rapport à quoi à ?) ? Et bien oui ! Il faudrait en avoir combien et pour répondre à quel critère ?
Qui importe finalement. Vous avez une ou deux qualités ? Vous en avez. Peut-être que, selon vous, vous n’avez pas de qualité. Dans ce cas, ouvrez les yeux puisqu’un humain sans qualité n’existe pas. L’humain a forcément des qualités.
Et, bien que je vous dise d’ouvrir les yeux, je sais que ce n’est pas aussi facile que ça. Peut-être avez-vous besoin d’être accompagné pour ouvrir les yeux et parvenir à voir ce que vous ne voulez pas voir, cette forme de déni qui peut vous donner l’impression que vous n’avez pas de qualité.
Croyez-moi, vous avez forcément des qualités. Si vous en doutez encore, reportez-vous au rendez-vous intitulé « Savez-vous vraiment ce qu’est une qualité et un défaut ? ». Vous comprendrez mieux ce qu’est une qualité et un défaut. D’ailleurs, s’il est plus facile pour vous d’identifier vos défauts, commencez à lister vos défauts et écoutez le rendez-vous en question pour faire l’exercice proposé. Je ne vous en dis pas plus.
Deuxième piège : la comparaison
Le deuxième : «j’ai moins de qualité qu’untel et untel… »
Pourquoi chercher à vous comparer à d’autres en termes de quantité et de qualité ? Parfois, la question est de se dire « ma qualité est bien moins développée que celle de… ou son impact est moindre ». Cette fois-ci, la comparaison se fait en termes de qualité de qualités.
La comparaison est inutile parce qu’il n’est pas possible de comparer ce qui n’est pas comparable.
Qu’est-ce qui est mieux, dites-moi, une pomme ou une orange ? La même question peut se poser entre un navet et un poireau. Peut-être est-ce plus facile pour vous de me dire ce qui est mieux entre de la menthe et de la verveine. Qu’est-ce qui est mieux ?
Vous comprenez que l’on aboutisse à un «ben…» évident ! Je vous pose la question « qu’est-ce qui est mieux, votre qualité ou celle de votre ami ? » Vous devriez rencontrer le même embarras pour me répondre en faisant appel à un «ben…., eh…». Qu’est-ce qui est pire, votre défaut ou celui de votre frère ? «ben…., eh…» et oui !
Je peux faire la même chose avec beaucoup de sujets auxquels vous seriez contraint de répondre «ben…., eh…». À chaque fois vous commencerez à voir poindre en vous le besoin de comparaison, pensez à ce «ben…., eh…» pour vous souvenir que vous comparer ne rime à rien.
Quand ça ne tient pas la route, le fossé nous attend
J’insiste pour dire que ça ne tient pas la route. Sortez alors de la comparaison pour tenter d’envisager de vous convaincre que vous n’êtes pas une si belle personne que cela parce que vous avez moins de qualités que l’un, que vous êtes moins doué que l’autre, vous avez moins de potentiel que…. On ne sait pas et on s’en fout !
Le potentiel des uns et des autres est complètement inconnu. On n’est pas face à un bien immobilier dans lequel on pourrait dire qu’il a du potentiel. C’est difficile, voire impossible.
Si vous avez deux artistes qui se mettent à peindre, de savoir lequel des deux a le plus de potentiel. Sur quelle base l’évaluer ? Dans quel but peut-on évaluer la différence de potentiel ?
Tant que le but n’a pas été déterminé d’avance, placé dans une attente extérieure spécifique, on ne peut définir lequel des deux a le plus de potentiel. S’interroger ainsi n’a pas de sens.
Hein, hein, hein, hein, hein… je vous laisse réfléchir à ce que vous venez de lire grâce à avec cette suite de «hein…» avant de poursuivre vers le point suivant. C’est d’ailleurs une manière d’insister puisque nous avons beaucoup, beaucoup trop tendance à nous comparer.
Je vous le redis : vous êtes une belle personne avec vos qualités, vos défauts, vos erreurs, vos déchets tout comme les gens que vous trouvez être de belles personnes autour de vous ont des qualités, des défauts, des erreurs et des choses que vous mettriez à la corbeille.
La pression sociale peut servir d’engrais chimique
Passons à l’étape suivante.
Qu’est-ce qui fait que vous avez peut-être, éventuellement (vous percevez que j’ai choisi de mettre deux nuances) de la difficulté à accepter que vous êtes une belle personne ?
Ne serait-ce pas parce qu’il y a une forme de pression sociale liée aux médias qui ont tendance à mettre en évidence les gens magnifiques, les gens hors du commun et surdoués, les plus talentueux et ceux dont le semble rimer avec réussite ? En effet, cela participe à nourrir notre tendance à la comparaison.
Parfois, on se dit que l’on est une belle personne, mais toujours on s’appuyant sur les médias : « je ne suis pas un meurtrier, je ne viole pas mon conjoint, je ne suis pas un voleur comme un tel est un tel dont il est question dans les faits divers». Ce n’est pas mieux non plus !
À partir du moment où vous entrez dans la comparaison entre humains, vous sortez de vous-même. Dès que vous sortez de vous-même, vous participez à baisser votre propre impression de valeur personnelle. Quelque part, vous désinvestissez de vous-même.
Je voudrais que vous continuiez à investir en vous parce que vous savez que vous êtes une belle personne. Puisque vous le savez, vous continuerez à vous valoriser, à vous bichonner, à travailler, à peaufiner, à mûrir, à éclore à la belle personne que vous êtes déjà. Et vous le ferez dans la réalité présente comme dans un devenir puisque ces deux dimensions restent concomitantes.
Souscrivez à l’idée que vous êtes une belle personne. Vous êtes qui vous êtes et c’est génial parce qu’en fait, je vous annonce une bonne et une mauvaise nouvelle : vous ne serez jamais quelqu’un d’autre que vous-même. Autant vous y faire en vous souhaitant la bienvenue dans vous-même 😉
Notre regard sur nos mauvaises actions
Avançons encore.
Peut-être avez-vous tendance à voir difficilement une belle personne en vous-même. Est-ce dû à vos mauvaises actions qui vous prouveraient que vous êtes une mauvaise personne ? Vous vous dites « Si j’étais une belle personne, je ne ferais pas ceci parce qu’une belle personne ne fait pas ces choses-là ».
D’abord, je ne sais pas dans quel dictionnaire vous lisez la définition de la belle personne, mais je ne vois pas pourquoi une belle personne ne ferait pas ce que vous faites. C’est vous qui êtes seul juge quand vous faites de telles choses.
Laissez-moi remettre en perspective ce qui nous motive à faire ce que nous appelons de mauvaises actions. J’ai conscience qu’il y a une notion d’évaluation et de jugement dans cette expression, mais vous jugeant vous-même, je ne fais que m’adapter à votre mode de fonctionnement.
Pourquoi nos mauvaises actions
Quand vous pratiquez une mauvaise action, c’est parce que vous êtes en recherche de solutions, de réponses à vos besoins. Vous ne le faites pas pour vous pourrir la vie ni pour pourrir celle des autres. En définitive, vous agissez pour des mobiles égocentriques (Lisez : « Soyez égocentrique« .
Dans le cas contraire, ce serait du masochisme avec une atteinte psychiatrique, finalement. Alors que si je le fais, même quand il s’agit de répondre à une demande, c’est parce que j’y trouve un bénéfice. Je suis donc dans une recherche de solution. Même mes mauvaises actions participent à ma solution même si j’y vois plus d’inconvénients au bout du compte. Si je suis passé à l’action, c’est parce qu’un moment, j’ai vu beaucoup plus davantage dans la balance que d’inconvénients.
Une place de choix pour nos erreurs
Les erreurs font partie des essais et je trouve génial de pouvoir intégrer cette réalité-ci dans ma vie quotidienne, est-ce que ça me permet de faciliter l’accès à l’action. Non plus en me prenant la tête en veillant absolument à agir comme une belle personne. Je tenterai donc une action en faisant ce que je pense être bien et en devenant conscient que je suis en recherche de réponse à mon besoin.
Même si j’ai sciemment voulu faire un choix que je savais ne pas être le meilleur, cela n’entachera pas le fait que je suis une belle personne.
La définition d’une belle personne
D’ailleurs, je n’ai pas commencé ce rendez-vous en vous donnant la définition de la belle personne. J’ai seulement évoqué certaines dimensions de ce que j’appelle une belle personne.
En voici la définition : une belle personne est une personne humaine, avec ses défauts, ses erreurs, ses déchets, ses qualités, ses ressentis, ses pensées, son authenticité, ses mensonges. Êtes-vous une belle personne ?
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine,
Bye-bye
Merci beaucoup Pascal pour cet article tellement bienveillant. Je suis justement en train de faire ce travail et je te remercie pour tous tes précieux conseils. Lors de mon évolution en développement personnel, j’ai été frappée de voir le nombre de personnes qui n’ont pas suffisamment d’estime et d’amour pour elles-mêmes, ce qui les empêche donc d’être bien avec les autres.
Kim, je ne peux que t’encourager à continuer ce travail sur toi-même. C’est tellement important et beau de cheminée dans la découverte de soi en accueillant ce qui ressemble à du caca capable de côtoyer des diamants.
Je te souhaite un beau cheminement
Tout le monde pense être une belle personne, effectivement , c’est assez flou. Tu as su apporter certains bons éléments de réponses ;).
Merci Rémi, mais je t’informe que bien des personnes que j’accompagne pensent ne pas être de belles personnes. Les choses sont bien plus fines que l’évidence qui nous vient à l’esprit.
Belle évolution toi