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Bien plus que vous ne le pensez
Aujourd’hui, nous entrons dans le deuxième volet pour commencer à affirmer que vous êtes ce que vous pensez.
La piqure de rappel sans aiguille
Si vous n’avez pas lu l’article de la semaine dernière, je vous encourage vivement à le faire. Nous avons abordé l’auto-traitement des pensées et des émotions. Cela nous conduit à profiter de leurs énormes avantages en termes de sécurité, de confort et d’économie d’énergie.
Grâce au système d’auto-traitement, on ne s’interroge pas en permanence pour savoir quoi faire. On ne s’interroge pas pour savoir si on risque de tomber en se levant pour marcher. Que vous vouliez manger une salade ou un sandwich, vous ne vous demandez pas comment faire. Vous ne vous interrogez pas non plus sur la solidité de vos dents pour savoir si vous pourrez mastiquer vos aliments sans danger. Vous n’avez pas peur de risquer de vous étouffer au moment de déglutir. Ce sont des questions qu’on ne se pose plus parce qu’elles sont auto-traitées.
Vive l’automatisme
En effet, l’expérience emmagasinée pendant des années fait qu’un certain nombre de choses sont traitées de manière automatique. Quand vous allez au travail, vous ne vous demandez pas si vous serez licencié·e dans la journée. Pour vous, c’est acquis et vous pouvez vivre votre journée en toute quiétude.
Avant que l’auto-traitement s’installe, dans les premières semaines de vos pratiques, cette préoccupation était peut-être présente. Peut-être vous êtes-vous demandé si vous seriez en mesure de satisfaire les attentes de votre employeur. Au-delà de cette période d’essai ou des quelques premiers jours de démarrage, de nombreuses préoccupations ont diminué grâce à la capacité à traiter les informations de manière automatique.
Merci à l’auto-traitement qui fait que l’on n’a plus à se poser un grand grand nombre de questions. Vous remarquez que pour l’essentiel de notre quotidien, il y a une absence d’interrogations, de questions. L’inconvénient à l’auto-traitement émerge quand il est question de choix néfastes. La semaine dernière, j’ai évoqué que les pensées à effet négatif (pour ne pas parler de pensées négatives) sont essentielles à identifier. J’ai même pris soin de vous donner les moyens de les identifier de manière à faire un tri salutaire.
Grâce à ce tri, il est possible de choisir d’enlever des pensées qui étaient jusqu’alors auto-traitées. Je précise qu’une fois que vous suivez la méthode de l’identification des pensées négatives, vous pouvez constater qu’un seul compartiment cible les pensées négatives.
Sans exagération, on peut affirmer qu’il nous vient rarement des pensées négatives. Moins souvent que des pensées positives, en tous cas. La plupart de nos pensées sont bien positives, et je trouve important de le rappeler. Loin de moi l’idée de promouvoir une psychologie positive ou un positivisme exacerbé en affirmant cela, c’est que l’auto-traitement a pour majeure partie le gros avantage de nous conduire dans des pensées à effet positif. D’ailleurs, une des raisons pour lesquelles nous notons les pensées à effets négatifs c’est qu’elles sont incroyablement minoritaires.
Challenger ses pensées
Aujourd’hui, poursuivons avec la question sur laquelle nous sommes arrêtés la semaine dernière : comment challenger ses pensées et comment les modifier ?
Certains se posent même la question du pourquoi challenger ses pensées. Parce que justement, ça nous permet d’identifier les pensées qui sont à effet négatif (ou des pensées négatives). Parfois, on peut passer complètement à côté de ce genre de pensées, d’où l’intérêt de replacer les caméras comme je l’ai évoqué la semaine dernière.
Prenez le temps de vous observer puis d’attraper une pensée. Après cela, posez-vous les questions suivantes : qu’est-ce que cette pensée m’apprend sur moi ? Et pour commencer à la challenger, vous pouvez vous interroger : pourquoi ma pensée tiendrait-elle la route ?
La semaine dernière, j’ai bien dit qu’il était nécessaire d’écrire ses pensées pour les observer, du moins, c’est très aidant. Quand un collègue m’a dit quelque chose du type « ah ! Celui-là, il est vraiment… », ça y est, j’ai attrapé une pensée. Pourquoi ma pensée sur mon collègue tiendrait-elle la route ? Que cette pensée est été formulée selon le type « ce gars est vraiment exceptionnel, je le trouve très bon » ou « ce collègue est pénible et gonflant ». Quel que soit le pan, interrogez-vous pour savoir pourquoi cette pensée tiendrait la route.
Se retrouver face à soi
Ce que j’aime particulièrement dans ce genre d’exercice, c’est qu’on se retrouve face à soi avec une nécessité d’honnêteté. S’il vous plaît, ne cherchez pas à vous faire croire que vous pensez ceci alors que vous pensez autre chose. Quand vous vous interrogez sur une des raisons pour laquelle vous pensez une chose, répondez-vous honnêtement.
Par exemple, proche de ce que j’ai dit tout à l’heure, si je pense « ce gars est brillant », sur quoi je fonde cette pensée ? Combien d’actions a-t-il menées qui m’ont amené à penser qu’il est brillant ? Pourquoi ses actions me conduise-t-elle à penser qu’il est brillant ?
Si vous êtes une femme et que vous vous préparez le matin pour aller au travail, si quand vous vous regardez dans le miroir vous dit « je suis belle aujourd’hui », qu’est-ce qui fait que vous en arrivez à cette conclusion ? Pourquoi cette pensée tiendrait-elle la route ? C’est également valable si vous pensez que vous êtes moche ! La même question se pose : pourquoi cette pensée ? Sur quoi se fonde-t-elle ? Quels sont les critères objectifs qui permettent de définir que je suis belle ou moche ?
S’appuyer sur la pleine conscience
J’insiste sur le fait d’être attentif·ve en conscience sans me juger. On est bien dans la pleine conscience évoquée la semaine dernière. Je vous rappelle que la pleine conscience est un état d’attention active ouverte au présent décrit comme la capacité à observer ses pensées et ses opinions sans les juger comme ni bonnes ni mauvaises.
On est là, dans l’observation, on regarde, on apprend. J’aime utiliser l’image du journaliste qui mène une enquête pour chercher à comprendre. Il s’interroge pour savoir ce qui fait que ceci a conduit à cela. Il n’est pas question de juger. C’est l’auditeur, le spectateur qui se fera une opinion à la lecture de l’article ou du reportage. L’idée est, jusqu’ici, d’apporter l’information en la mettant en lumière pour l’amener à la conscience. En réalité, je vous invite à prendre de la distance dans l’observation de votre pensée. À vivre de la distance dans votre observation.
Par exemple, « ce dossier est trop dur pour moi » ou bien « je suis fier de moi ». Pourquoi je pense cela ? Hop ! Je prends de la hauteur, je place les caméras en mouvement et j’observe les raisons pour lesquelles je pense comme ça :
- Sur quoi je me fonde ? Sur quelles actions ?
- Quels sont les critères ? Est-ce que ces derniers sont inhérents à ma personne ?
- Sont-ils extérieurs à moi ?
- Quelles sont les expériences antérieures dans lesquelles j’ai perçu l’impression qu’une chose était trop difficile pour moi ?
- Est-ce que quelqu’un d’autre dans mon environnement a pensé que c’était trop difficile pour moi même si ce n’est pas mon propre avis ?
- Ai-je été fier·e de moi ?
- Est-ce que quelqu’un dans mon environnement a ressenti ce sentiment que je devrais être fier·e de moi ce qui m’a conduit à apprendre à l’être pour moi-même ?
- Sur quel fondement et que s’est-il passé ?
Petit à petit, j’apprends à observer
Dans ces deux types de compétences que sont la capacité à attraper une pensée et à être attentif·e en pleine conscience, on repousse les pensées à effet négatif. Par voie de conséquences, on pourra, grâce à cet outil, changer sa propre vie. En réalité, la capacité à attraper une pensée et à l’observer est un fonctionnement applicable à toute situation de vie. Vous pouvez choisir de fonctionner ainsi pour tout ce qui vous arrivera.
Lors de la remise des diplômes à la fin de votre cursus universitaire, vous ressentez une émotion particulière. Vous avez des pensées parmi lesquelles vous vous dites « je suis bon. Je me suis défoncé·e comme un·e malade. J’ai réussi et je suis fier·e de moi ». Qu’est-ce qui se passe ? Attrapez la pensée, observez-la et visualisez-la en pleine conscience.
Vous avez échoué à un examen. Vous vous percevez en train de pensées « je suis minable. Je n’y arriverai jamais. Je suis incapable et c’est beaucoup trop dur pour moi ». Hop ! J’attrape ma pensée pour comprendre ce qui se passe. Pourquoi je pense cela ? Est-ce que ma pensée tient la route ? Sur quoi est-ce que je fonde mon raisonnement ?
De la même manière, faites un travail en pleine conscience par écrit, bien entendu. Faire ce travail par écrit permet de ralentir le phénomène de la pensée. Il facilite ainsi l’observation de soi pour augmenter davantage la capacité de pleine conscience. C’est valable pour de nombreuses situations de vie dans lesquelles vous pouvez appliquer cette même méthode consistant à attraper et à observer ce que vous avez pensé en pleine conscience. Faites-le pour :
- Un licenciement
- Des conflits au travail
- Des conflits conjugaux
- Une relation parentale
- Un échec
- Une déception
- Un sentiment d’humiliation
- Quand vous vous sentez décourager
- En situation de dépression
- Quand vous ressentez de la tristesse
- Quand vous avez le sentiment d’être en colère
- Face à de la honte ou du rejet
- En cas de sentiment d’abandon
- Suite à une rupture
- Etc.
Aller à sa propre rencontre
Devenir conscient de la puissance de nos pensées négatives nous permet de cesser de nous subir nous-mêmes. Ainsi, nous pouvons reprendre le dessus, reprendre le contrôle, nous facilitant la capacité à vivre en allant à notre propre rencontre. Et pourquoi aller à sa propre rencontre ? Que va-t-on y faire ?
Pourquoi aller à sa propre rencontre ?
Premier avantage : tirer profit de sa vie
La première raison qui peut encourager à aller à sa propre rencontre est de tirer profit de sa vie. Évidemment, comme je le dis avec un peu d’humour, vous êtes la personne avec laquelle vous vivrez le plus longtemps. Mieux vaut donc que le temps que vous passez avec vous-même soit agréable. Que vous n’ayez pas le sentiment de vous insupporter vous-même. Donc, mieux connaître vos propres fonctionnalités est vraiment aidant.
Afin d’illustrer mon propos, je me fonderai sur une étude qui a montré que 94 % des 15-29 ans possèdent un smartphone en France. On s’est également rendu compte que, même si on possède un smartphone et depuis un moment, on utilise une partie des fonctionnalités de l’appareil qui sont largement en deçà ses réelles capacités.
On se rend compte également que, même quand on change de smartphone pour en acheter un plus récent, les utilisateurs utilisent essentiellement les mêmes fonctionnalités que celles qu’ils utilisaient sur l’appareil précédent.
Je vous parle des 15-29 en sachant que c’est aussi valable pour les personnes plus âgées :-). Je repense à ma fille qui m’expliquait des fonctionnalités de mon téléphone tout en s’étonnant de mon ignorance quant à ces dernières ! Enfin, je réalise le nombre de choses qu’elle peut m’apprendre parce que mon fonctionnement d’auto-traitement me conduit naturellement à utiliser les mêmes fonctionnalités depuis des années.
Nous avons tendance à utiliser les mêmes fonctionnalités bien connues pour le fonctionnement de notre propre vie. D’où l’intérêt d’aller à sa propre rencontre pour apprendre à se connaître. C’est un moyen de naître à soi-même (étymologiquement) pour vivre plus heureux.
Deuxième avantage : Vivre de nouvelles expériences
Vivre de nouvelles expériences pour remplacer les pensées négatives. Comment voulez-vous remplacer les pensées négatives ou à effet négatif si vous vivez les mêmes expériences qu’antérieurement ? Ne serait-ce pas une manière de vouloir obtenir un autre résultat en suivant la même recette ? C’est assez difficile !
Vous êtes ce que vous pensez, par conséquent, vous avez besoin de nouvelles expériences pour adopter de nouvelles manières de penser, de nouvelle manière de voir les choses. Vous ne pouvez pas envisager de nouvelles manières de penser si vous continuez à vivre en mode d’auto-traitement. C’est aussi une des raisons pour lesquelles le bonheur se trouve dans le mouvement, dans la capacité à accueillir le nouveau.
Troisième avantage : Semer des pensées positives
Le troisième avantage consiste à semer des pensées positives. Or, ces pensées auront évidemment des effets bénéfiques. Étant en mesure d’identifier les pensées positives, vous savez comment en semer de nouvelle et leur apporter de l’engrais mental.
Aller à la rencontre du monde
Bien entendu, aller à sa propre rencontre est nécessaire, mais pas que ! Nous ne sommes pas amenés à vivre en autarcie, tout seul·e avec nous-mêmes, dans un monastère personnel perché au sommet d’une montagne. Nous vivons en société. Par conséquent, pour nourrir ses pensées, nous avons besoin d’aller à la rencontre du monde qui nous entoure.
Ce faisant, nous pouvons le faire en étant pleinement conscient·e que nous nous fabriquons par nos pensées. Ainsi, une des premières choses que nous ferons consistera à :
Première action : Supprimer les relations aux effets négatifs
Nous l’avons fait pour les pensées négatives, ou à effets négatifs, le temps vient de supprimer la relation à effets négatifs. On ira donc chercher :
- Les relations à effet négatif
- Les conversations à effet négatif
- Les activités à effet négatif
- Les lieux à effet négatif
Ne me regardez pas en espérant que je vous donne des noms de lieux, des dates et des caractéristiques pour les conversations et les rencontres. Je vous ai déjà donné la définition des effets négatifs pour vous aider à les identifier. Vous êtes donc tout outillé·e. Vous ne pouvez plus vous tromper.
Deuxième action : ajouter des expériences aux effets positifs
Comme vous savez comment identifier un effet négatif, vous savez comment identifier un effet positif. Ils ne vous reste plus qu’à faire le choix des expériences que vous voudrez ajouter. Je rappelle qu’il y a davantage d’effets positifs dans votre vie que d’effets négatifs. Ces derniers sont minoritaires et donc, facilement identifiables.
Je sais que certains parmi vous se disent « je suis minable, je ne tiens pas la route, je ne suis pas génial et j’aimerais bien être quelqu’un d’autre vivre la vie de quelqu’un d’autre». Si c’est le cas, cessez de vous raconter des salades, vous ne serez jamais quelqu’un d’autre. La mauvaise et la bonne nouvelle qui se retrouvent dans la même réalité sont que vous serez vous jusqu’à la fin de vos jours. Mieux vaut donc commencer à vous y faire.
Après avoir supprimé les éléments négatifs du point précédent, pensez à ajouter :
- les relations à effets positifs
- les conversations à effets positifs
- Les activités à effets positifs
- Les lieux à effets positifs.
Ajoutez toutes ces choses qui vous feront du bien. Recherchez-les en vous fondant sur vos valeurs, sur votre vision de la vie. Bien entendu, ce sera en lien avec vos pensées car vous savez ce que vous pensez comme ce qui est bien, bon, bénéfique. Vous savez ce que vous voulez cultiver en vous. Notez-le parce qu’il s’agit forcément d’expériences qui intègrent des conversations, des relations, des activités et des lieux à effets positifs.
Il y a quelques semaines, j’ai enregistré un podcast intitulé « vous n’êtes pas ce que vous faites». J’ai insisté sur le fait que ce n’est pas parce que je fais une action qu’elle me détermine. Seulement, je mentionnerai un élément que je n’ai pas évoqué dans l’article.
Vous n’êtes pas ce que vous faites à certaines conditions
Même si vous n’êtes pas ce que vous faites, si vous faites une chose à répétition, il se produira quelque chose de spécifique. Dans la droite ligne de ce que nous avons évoqué la semaine dernière comme aujourd’hui, vous vivrez un auto-traitement. Par conséquent, à partir du moment où une action est inscrite en auto-traitement, elle commence à s’inscrire dans un phénomène qui correspond à un mode de pensée.
Par voie de conséquences, dans une situation donnée, la pensée déclenchera une émotion et une action. Finalement, même si vous n’étiez pas votre action, à force de répétition, vous commencerez à le penser et à nourrir cette pensée. C’est ce phénomène qui la placera dans l’auto-traitement des pensées. Finalement, vous deviendrez ce que vous faisiez.
La bonne nouvelle et qu’il n’est pas question d’un enfermement ad vitam aeternam. Vous comprenez que nous pouvons travailler pour challenger et modifier nos pensées.
Vous avez donc compris que la répétition, la récurrence, impacte votre manière de penser. Cela produira donc une action automatisée que l’on appelle auto-traitement. Il s’agira donc d’un moyen d’inscrire cette réalité dans votre système de pensées et donc, à le long terme, dans votre caractère et votre manière de fonctionner.
Ça s’inscrira dans votre vision de la vie. À partir d’actes répétés, vous pouvez changer votre fonctionnement, comme s’il s’agissait d’un entraînement. Alors que vous n’êtes pas ce que vous faites, prêtez attention à ce que vous faites. Observez vos actions en pleine conscience pour éviter de vous retrouver dans une répétition qui inscrira une nouvelle manière de penser qui vous serait délétère.
Rien ne remplace l’observation de soi
Je ne vois pas beaucoup d’autres options pour aller à la rencontre de vous-même et du monde qui vous entoure en pleine conscience que de continuer à vous observer. Vous aurez donc à le faire par écrit, en suivant le processus précédemment mentionné.
Si vous ne voulez plus fonctionner d’une certaine manière, comprenez qu’il y a une pensée derrière votre manière d’agir :
- Quelle est-elle pour vous amener à fonctionner comme vous le faites ?
- Quelles sont les pensées qui font que vous ressentez les émotions que vous ressentez et qui déclenchent les actions.
- Pourquoi avez-vous tendance à vous défendre dans certaines situations ? Pourquoi rechercher des excuses ?
- Pourquoi ressentez-vous l’envie d’accuser, de rejeter, de prendre de la distance, de vous protéger, de vous retrouver seul·e sans fréquenter ces personnes ?
- Pourquoi le besoin d’écraser, de vous imposer ?
- Comment expliquer le besoin de prouver ou de vous prouver quelque chose à vous-même ?
- Pourquoi ce besoin de fuir, de chercher à éviter ?
Toutes ces raisons trouvent des racines dans vos pensées.
Observez les drones
En agronomie, j’ai découvert qu’il existait des systèmes qui conduisent à adopter une approche du traitement des arbres fruitiers bien novatrice. On utilise des drones équipés de caméras.
L’avantage du drone est qu’il passe dans l’allée d’un verger à une vitesse déterminée pour filmer les arbres. Ainsi, avec les capteurs dont il est équipé, il peut mesurer le niveau de maturité des fruits, les dénombrer, constater l’état de santé des arbres à partir de signes que l’on a intégrés dans les paramètres du système de lecture informatique.
Grâce à cette technique, on peut savoir si l’on traite les arbres, avec quoi les traiter, quelle quantité utiliser en cas de traitement pour obtenir un résultat optimal tout en faisant une économie de produite de traitement ce qui préserve un peu les nappes phréatiques et la pollution de l’air, tout deux impactés par les traitements. Intéressant n’est-ce pas ?
Équipez-vous de drones
J’aimerais que vous fassiez voler des drones dans votre vie. Qu’ils se baladent autour de vous. Qu’ils soient dans l’observation ayant été programmée pour savoir quoi observer.
Je voudrais que vos drones sachent identifier les effets négatifs et les effets positifs. Nous avons des critères clairs pour ce faire. Je veux qu’ils soient attentifs à ce qui se passe comme aux risques à venir potentiels.
Je ne veux pas qu’il soit des capteurs de vos ressentis. Vous savez que ce n’est pas parce que c’est agréable que c’est bénéfique, à ce stade. C’est malheureusement trop souvent ainsi que nous fonctionnons, sans considération pour ce qui se passera dans quelques années. Or, quand on apprend à s’observer ainsi, on peut changer la donne dans sa propre vie.
Ça va vous amener à prendre la mesure de ce que vous êtes en train de vivre et qui peut-être ne vous convient pas. Vous pourrez également prendre la mesure de ce que vous vivez et qui vous convient peut-être complètement. Ce sera l’occasion d’aller plus avant vers ce que vous vivez en vous disant « c’est vraiment ça que je veux le vivre. Effectivement, je veux promouvoir cette pensée et ce fonctionnement. Par contre, je veux amener cette autre pensée à se réduire comme peau de chagrin afin qu’elle disparaisse progressivement. Ensuite, je remplacerai le fonctionnement par tel autre et tel mode de pensée par tel autre ».
Attention aux actions répétées
Comme je l’ai évoqué tout à l’heure, prêtez attention aux actions répétées qui ont produit des pensées. Observez-les. Identifiez vos automatismes. Faites-le quand vous rentrez du boulot, ou que vous y allez. Quand vous allez vous doucher ou vous coucher. Quand vous êtes en relation avec quelqu’un ou en Afterwork. De même, faites-le quand vous allez au sport…
Comprendre vos troubles musculo-squelettique
Quels sont les troubles musculo-squelettiques psycho-émotionnels qui vous touchent ?
Les troubles musculosquelettiques sont des douleurs qui surviennent le plus souvent au niveau du dos ou des membres supérieurs. Ils sont la conséquence de postures et d’actions répétées. On n’est inconscient de ces répétitions, mais elles sont bien présentes. C’est la douleur qui nous signale un auto-traitement par compensation postural.
Or, le jour où on a mal, on ne se dit pas « je sais, j’ai mal parce que je me tenais mal à mon bureau qui était trop bas. De plus mon écran d’ordinateur était placé au mauvais endroit, etc. ». C’est généralement parce qu’un ergonome est venu sur le poste de travail pour nous dire « Monsieur ou Madame, vous avez des problèmes cervicaux parce que vous avez adopté une habitude de posture en faisant tel geste répété à votre poste de travail».
Vous pouvez souffrir de troubles musculo-squelettiques psycho émotionnels avec des habitudes prises à partir de votre mode de pensée. En apportant des changements à votre mode de pensée, ces changements se reporteront sur votre bien-être et votre bonheur.
Aujourd’hui, nous terminons ce deuxième volet. On se retrouve de la semaine prochaine pour entrer dans le troisième volet afin que vous arriviez à penser à qui vous voulez être.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye-bye
Merci pour cet article très intéressant et qui fait réfléchir ! J’aime beaucoup l’idée du drone !
Merci d’avoir lu cet article.
L’idée des drones est très aidante quand elle est appliquée pendant 3 à 4 semaines. Elle aide à se comprendre avant de passer à l’étape du « c’est ainsi, j’accepte » qui précède le changement.
Je me suis rendue compte depuis le moment j’avais commencé à m’intéresser au développement personnel, il y a quelques années, que notre manière de penser est la clé de tout. Notre vie intérieur et extérieure, tout ce qu’on construit, tout ce qu’on change ou n’arrive pas à surmonter dépend de la façon dont on pense. Merci pour cet article qui éclaire les zones d’ombres sur le sujet de manière très exhaustive !
Alina, je comprends ton propos quand tu dis que nos pensées seraient la clé de tout. Mais ce n’est pas vraiment le cas. Elles ne sont pas la clé de tout. En effet, nos pensées trouvent leurs racines dans nos croyances qui trouvent elles-mêmes leurs racines dans nos valeurs. Par conséquent, nos valeurs et nos croyances sont la clé de tout.
Dans cet article, je m’arrête sur le phénomène des pensées qui flirtent avec nos émotions et nos actions. Mais un travail plus en profondeur peut être nécessaire pour modifier ses croyances et choisir des valeurs adaptées au style de vie que l’on veut mener.
Est-ce que cela t’éclaire ?
Bravo pour ton article toujours aussi complet comme les précédents! Il est difficile pour moi de laisser le négatif pour me concentrer sur le positif ! Je suis en plein cheminement !
Merci Cherazade,
En quoi t’es-t-il difficile de te centrer sur le positif ? Dans quels domaines ou situations ?
Je te rappelle que tu peux bénéficier de 30 minutes de coaching offertes. Profites-en.
Bien à toi