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Un commandement loin d’être nouveau
Touchez-vous les uns les autres est une forme d’invitation qui inclut une supplication. Je me demande s’il ne s’agit pas d’un besoin humain, en réalité. Vous verrez pourquoi je m’interroge en ces termes.
Cela dit, j’espère que cette formulation ne vous choque pas si vous êtes croyant·e. Je n’ai pas voulu tenter un blasphème, seulement emprunter le style à Jésus qui a dit « aimez-vous les uns les autres ».
Ma devinette
J’ai envie de commencer ce rendez-vous avec une devinette : Pour une personne qui pèse 70 kg, qu’est-ce qui mesure 1,8 m2, qui pèse environ 3 kg, dont l’épaisseur varie entre 0,6 mm et 0,03 mm, qui a une capacité imperméable tout en étant en même temps perméable dans une certaine mesure ? Il s’agit bien de la peau.
La peau, notre enveloppe
La peau est vraiment un univers à elle toute seule. Son mot latin originaire tegumentum qui signifie couverture, enveloppe et nous laisse le mot tégument, en français. Je veux faire de notre peau le véritablement centre de mon attention du jour.
On peut considérer la peau sous ses aspects physiologiques, chose que je ferai. Toutefois, ce sera avec une volonté de transférer ses dimensions vers une approche psycho émotionnelle. C’est là que je veux avancer avec vous aujourd’hui sur ce rendez-vous de Heureux au présent. Comprendre combien la peau permet d’accroître votre bonheur, de lui donner plus de fondement en prenant en considération la richesse que cette dernière peut nous procurer.
La peau, un organe relationnel
La peau est un organe de relation à soi-même. Nous oublions que nous respirons aussi par la peau/ Par contre, quand nous transpirons, nous en prenons davantage conscience puisque, trans-pirer manifeste bien ce qui passe par la peau. Cette dernière permet d’accueillir, de laisser entrer.
Quand on met une substance sur la peau comme des huiles essentielles, par exemple, on réalise qu’elles passent par la peau en pénétrant dans le circuit sanguin. On peut ainsi parler de respiration par la peau.
Le couple poumons-peau
D’ailleurs, en naturopathie, on dit que les poumons et la peau font partie du même émonctoire. Un émonctoire est un organe qui permet de véhiculer une chose vers l’extérieur du corps. D’ailleurs, vous avez remarqué que les poumons, qui apparemment sont à l’intérieur de notre corps, sont en même temps au contact de l’extérieur.
Le système digestif et respiratoire sont tout deux considérés comme des zones passant l’essentiel de leur temps à être en relation avec des éléments étrangers au corps. Ainsi, même si vos poumons sont logés dans votre cage thoracique, ils sont en contact permanent avec l’extérieur, avec ce que vous respirez, avec le lieu dans lequel vous êtes.
Un organe de relation à soi
D’abord, je voudrais m’arrêter sur la réalité d’un organe nous servant de moyen d’être en relation avec soi-même. En effet, la peau participe à une identification de soi. Imaginez que vous n’ayez pas de peau sur votre visage ou qu’elle soit d’une autre texture ou couleur ! Votre identité serait complètement différente. Vous ne seriez plus qui vous êtes.
Notre peau est une enveloppe qui nous permet de nous identifier et d’être identifié·e·s, de nous manifester à nous-mêmes. La peau nous caractérise. Elle nous permet de savoir si nous sommes blancs, noirs, rouges, pâles, en forme, tristes, si nous avons trop chaud ou froid, etc.
Un changement de peau occasionne un changement identitaire. Ce n’est pas pour rien que l’on fait notre possible pour s’exposer au soleil afin d’amener un changement sur notre teint. Bien entendu, il y a une volonté de donner à avoir un plus bel aspect de soi, mais on peut indéniablement contourner la relation à soi dans cette exposition. On se trouve plus beau, on se satisfait davantage quand on a apporté une modification à sa propre peau. Ceci est valable pour l’ensemble de la peau du corps.
Il est même de bon ton, dit-on en décodage biologique, de comprendre ou d’interpréter la présence de certaines maladies de peau (comme le psoriasis, un zona ou de l’eczéma, par exemple) comme des moyens de manifester une difficulté relationnelle. Sans chercher à préciser si cette maladie a un impact sur la relation à soi-même ou avec les autres, il importe de savoir qu’une difficulté relationnelle à soi-même induira une difficulté avec les autres. Que ce soit une manière de s’aimer, ou de se désaimer.
Se toucher soi-même
Le fait de se toucher nous connecte à une aptitude à se donner à exister, qu’il s’agisse de se caresser, de se masser, etc.. Quand je me regarde, que je me touche, que je sens mon visage, mes bras, mes mains, je me donne à exister.
Je pourrais dire que c’est une manière de faire exister son corps, mais je n’irai pas dans cette direction. Je préfère focaliser sur l’être. Quand on se touche, on ne touche pas uniquement la matière, le soma (le corps) ou la sarks (la chair) comme on le dirait en grec. On est bien en relation avec l’être tout entier. Et, peut-être avez-vous anticipé la suite de ma démarche en vous disant « quand je me touche en conscience, je participe à amplifier cette capacité à me donner d’être, d’exister, d’être qui je suis et pas à uniquement un corps. C’est bien ma personne tout entière qui bénéficie de se toucher ».
J’ai une tendance générale à limiter la dichotomie, la capacité à séparer les choses. En effet, quand quelqu’un me marche sur le pied, c’est sur moi qu’il marche. Vous comprenez que je ne peux pas me dire « ce n’est pas grave, ce n’était que sur mon pied ». Non, c’est bien moi, j’ai mal. Mon corps tout entier à mal, pas uniquement à mon orteil.
À ce sujet, je peux prendre l’exemple d’une femme que j’accompagne en ce moment. Je lui ai demandé de m’exprimer les zones de son corps dans lesquels elle ressentait la douleur qu’elle venait de dépeindre sur le plan émotionnel. Sa réponse a été « je le sens dans la gorge, dans le ventre et dans ma cage thoracique ». Vous voyez ? On est dans un ressenti global, avec un corps qui est un tout, dans une cohérence générale. On parle alors d’une approche holistique.
Se toucher est une manière de se donner à exister. J’existe. Je suis j’identifie à moi. J’existe en tant que moi.
La peau permet de se re-connaître
Le Dr Svenja Möllgaard, qui développe des produits Nivea visage à Hambourg, affirme que l’on se touche le visage environ 250 fois par jour. Il semblerait que les femmes le fassent un peu plus fréquemment que les hommes, mais on est dans une fourchette considérable.
Cela signifie que 250 fois par jour, on se re-donnera vie, on vérifiera que l’on existe, que les formes que l’on avait précédemment enregistrées sont bien présentes, que la texture, la température et la tension précédemment perçue de l’organe peau est bien correcte. On va se re-confirmer en tant que soi-même, d’où le verbe se reconnaître. C’est bien une manière de naître à soi-même avec soi-même, encore et encore. Environ 250 fois par jour !
Ne serait-ce pas la réponse à la quête d’un besoin que de se toucher aussi fréquemment ? Vous percevez la pertinence de ma question ?
Passer la main sur son visage 7750 fois par mois, ce qui fait 93 000 contacts par an, est loin d’être une habitude anodine. Cela signifie que l’on a une relation à soi-même qui revêt un sens, une raison d’être. À tel point qu’elle se trouve inscrite dans un naturel qui ne demande aucune réflexion. C’est du même acabit que de respirer même si le nombre est de 16 fois par minute. On est tout de même dans la réponse à un besoin du système nerveux central, me semble-t-il.
Se toucher ! Pourquoi autant ? On se situe à des kilomètres du phénomène d’un toucher -plaisir. On touche ici, permettez-moi d’employer le verbe toucher une fois encore, à une réalité du besoin existentiel. Pourquoi ne pas le faire en conscience ? Placer ses mains sur ses cuisses, regarder son visage en conscience, toucher ses pieds, se toucher les doigts, palpés des zones de son visage, pratiquer de l’auto-massage et que sais-je encore, mais le faire en conscience.
La relation à l’autre
À présent, nous pouvons regarder le deuxième pan qui concerne la relation à l’autre.
La première fonction de la peau
La première fonction est d’exercer un rôle barrière. Cela signifie que l’on est dans un rôle social. Dès qu’il est question de barrière, il y a frontière entre un moi et un non moi, entre un intérieur et un extérieur. Il y a une limite entre mon identité et ma non-identité. On est bien dans une fonction barrière prioritaire qui, sur le plan physiologique, permet de réguler les fonctions métaboliques, électrolytiques et hydrauliques de l’organisme comme pour la peau d’un végétal.
Si vous épluchez une pomme, cette dernière se dépêchera d’en fabriquer une nouvelle. Pour elle aussi, la peau a une fonction barrière. Ainsi, elle se protègera contre l’oxydation.
De la même manière, nous nous protégeons également contre ces éléments extérieurs même quand ceux-ci nous sont bénéfiques. Vous pouvez remarquer que, même si nous trouvons l’oxygène magnifiquement intéressant pour le fonctionnement de notre organisme, nous sommes conscients que le contact avec ce denier est à spécifier avec une peau en particulier.
Je trouve intéressant de constater que ce que nous inspirons pour vivre, prévu pour la peau intérieure (celle des poumons) est irritant pour la peau extérieure ! Nous ne supporterions pas le contact de l’air ambiant sur notre épiderme. Pour bien le comprendre, il suffit de poser la question à un grand brûlé.
La deuxième fonction de la peau
La deuxième fonction de la peau est la thermorégulation. Ainsi, elle sera en alerte de manière à détecter le milieu dans lequel elle se trouve pour enregistrer les informations de l’environnement afin de permettre à l’individu de maintenir un équilibre. De manière symbolique, la peau gère la température, l’ambiance, cherchant à percevoir un bien-être ou un mal-être relationnel en fonction de l’endroit où l’on se situe.
La troisième fonction de la peau
Cette dernière fonction est un rôle social. Cela dit, vous percevez que cette dernière fonction rejoint très rapidement la première. En effet, ce que voient les autres, c’est l’épiderme. Personne ne voit le derme, l’hypoderme ou les muqueuses. On touche véritablement à la de la finesse, tant sur le plan physiologique que symbolique.
Vous entendez qu’il y a une fonction essentielle dans le rapport à l’extérieur. La pertinence veux qu’on ne l’aborde qu’après avoir vu le rapport à soi-même. Ce dernier est essentiel pour envisager un rapport avec l’extérieur.
Une réalité de ou à double sens
Si vous êtes mal à l’aise avec votre propre toucher, vous le serez sans doute avec le toucher d’un autre. Quand on touche l’autre, on entre dans une réalité double sens. On ne peut pas toucher l’autre sans être touché·e par l’autre. Quelque part, celui/celle qui a initié le mouvement du toucher le premier est touché de facto. D’ailleurs l’émetteur·trice du toucher donne-t-il/elle uniquement ou reçoit-il/elle aussi ?
En réalité, deux personnes sont touchées. On ne peut toucher sans être touché·e. Finalement, se pose la question de donner ou de recevoir quand on touche. Est-ce que les deux ne sont pas concomitants ? Quand je touche quelqu’un, que je lui serre la main, que je le prends dans mes bras, est-ce que je donne ? Est-ce que je reçois ? Est-ce que les deux dimensions s’exercent en même temps ? Si oui dans quelle mesure ? Souvenons-nous que donner procure tout comme recevoir procure. Touchez-vous les uns les autres.
Quand on entre dans ce toucher à double sens, en prenant l’initiative d’aller toucher l’autre, on existe et on se donne exister en même temps. On se reconnaît et on donne à l’autre de se reconnaître. Pour toucher l’autre, on a besoin de s’accepter et l’on participe à l’acceptation de l’autre.
Les risques du toucher
Il existe des risques au toucher. Le risque de toucher pour manipuler. D’ailleurs, le verbe manipuler possède un radical qui est en relation avec l’étymologie de la main. On est dans un vocable manuel.
Un des risques de toucher est de manipuler les autres, de se servir de l’autre, de l’asservir. J’en profite d’ailleurs pour vous demander, même si j’espère enfoncer des portes ouvertes, de n’opter que pour des touchers dans lesquelles vous n’utiliserez pas l’autre, une manière de mettre davantage l’accent sur la rencontre.
Un peu d’étymologie
Si l’on se tourne vers l’étymologie du verbe toucher, en l’an 1100 ap. J.-C., toucher était employé pour entrer en contact avec quelqu’un de manière générale. Vers 1456, il a glissé vers le toucher en relation avec la main, notamment, pour saluer quelqu’un.
N’imaginez pas tout de suite un contact physique. Un geste sans contact pouvait servir à saluer. D’ailleurs, j’attire votre attention sur le fait que saluer signifie souhaiter le salut, la vie, le bien à l’autre. Finalement, le simple geste qui consiste à se toucher la main ou à mettre les mains en avant pour se saluer était fortement signifiant. En 1555, l’acception se toucher apparaît comme synonyme de se masturber. Cyrano de Bergerac en est un exemple quand il dit « quand je me touche dans la pièce du milieu… ».
Le verbe toucher est bien présent pendant le Moyen Âge avec des acceptions variées au point de donner naissance à de nombreuses expressions qui montrent à quel point le verbe toucher possède une place importante dans la vie. Encore une fois, peut-être est-ce un signal pour signifier la nécessité de répondre à un besoin.
On trouve alors des expressions comme : Toucher la corde sensible, toucher quelqu’un, alors qu’il n’y a pas eu de contacts physique, juste pour évoquer une expérience vécue. A l’instant je citais Cyrano de Bergerac avec sa célèbre tirade «à la fin de l’envoi je touche», employant un sens premier et un sens second dans cette expression. Ailleurs, encore, on parle d’un touche-à-tout, pour parler de quelqu’un qui a une facilité à s’exercer dans de nombreux domaines.
Partageons le toucher
Toucher est éminemment présent parce que nous avons besoin de nous toucher nous-mêmes, de toucher les autres comme d’être touché·e. Nous ressentons aussi le désir et le besoin que quelqu’un prenne l’initiative de nous toucher.
Au début de ce rendez-vous, je parlais de Jésus. Les Évangiles relatent, à ce sujet, qu’une femme malade touche son vêtement et s’en trouve guérie. Et au moment où cette femme le touche, Jésus demande « qui m’a touché ? ». Cette manière de réagir pour un homme qui marchait dans une foule paraît surprenante. Il réagit comme si une partie de sa propre vie avait été touchée alors qu’il s’agissait de son vêtement.
La place du vêtement à l’époque était bien autre, puisque qu’à ce niveau social, il était souvent l’unique habit possédé auquel on ajoutait une variante avec un foulard, par exemple. Il fallait être riche pour en avoir plusieurs. Du coup, il serait aisé de comprendre qu’en touchant son vêtement, cette femme savait qu’elle toucherait Jésus. Et, dans l’autre sens, dans ce contexte, Jésus recevait le toucher sur son vêtement comme un toucher vers sa personne elle-même.
Si nous avons du mal à comprendre ce contexte historique, remplaçons le vêtement par un objet auquel nous tenons. Un de ceux que nous utilisons tous les jours et qu’il revêt une valeur importante, un objet sans lequel une partie de notre identité serait atteinte. Si quelqu’un y touchait, nous aurions l’impression d’être nous-mêmes touché·e·s.
Toucher est vital
Le toucher est vital. Vous avez besoin d’être touché·e, nous avons besoin d’être touché·e·s. Touchons-nous les uns les autres. Prenons le temps de nous toucher nous-mêmes, avec l’acception de notre choix, quelle qu’elle soit, sans jugement et où que ce toucher se fasse sur notre être.
Prenons le temps d’être touché·e par les autres, qu’il s’agisse de câlins, de massages, etc. Libre à chacun de faire ses choix. Prenons également l’initiative d’aller toucher les autres parce que ça leur fait du bien comme cela nous fait du bien à nous aussi. Nous pouvons être touché·e d’avoir touché.
Finalement, je vous invite à un cadeau à vous faire, un cadeau à faire avec l’emballage. En effet, comme je l’ai dit au début de ce rendez-vous, la peau est le tégument, la couverture, l’enveloppe, l’emballage dans lequel nous pouvons être touché·e et toucher à notre tour.
Il y a quelque temps, lors d’une consultation avec une femme, à la fin de l’entretien je lui ai proposé de venir dans mes bras. Elle a accepté. Ayant l’impression qu’elle tremblait, je lui ai demandé « qu’est-ce qui fait que tu trembles ? ». Elle m’a répondu « je ne tremble pas, je pleure ».
Rien de plus qu’une étreinte qui lui a fait du bien. Imaginez les personnes qui, autour de vous, ont besoins de cette étreinte qui leur fera du bien. Pensez à vous qui avez peut-être besoin de cette même étreinte. Demandez-là ! N’attendez pas qu’elle vienne par l’initiative d’un autre. Répondre à ses propres besoins est un signe de responsabilité et une action qui conduit au bonheur présent. Ce sera un moyen de recevoir tout en donnant, puisque vous savez que la personne qui vous donnera recevra également.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye-bye
Quel plaisir que cet article. Ceci me rappelle le bonheur et l étrangeté ressentie la première fois que j ai pu refaire un bal a la sortie du confinement. Quel bonheur que le contact !
Combien je comprends la richesse de cette expérience post Covid. D’ailleurs, j’estime que les autorités ont fait preuve d’une réelle méconnaissance (ou tout le contraire) de l’humain en légiférèrant de manière aussi drastique sur les contacts humains.
Merci pour cet article très complet qui nous rappelle au combien le toucher est important….
Bravo pour cet article
Merci Astrid
Moi qui suis tactile, cet article me « touche » beaucoup… et me fait penser au livre de Gary Chapman « Les 5 langages de l’Amour » où un des langages est justement le toucher! 😉
En effet, Fred, Gary Chapman explique magnifiquement combien ne toucher peut être vital pour un équilibre personnel quand le linge principal est justement le toucher phusique.
En effet, Fred, Gary Chapman explique magnifiquement combien le toucher peut être vital pour un équilibre personnel quand le langage principal est justement le toucher physique.
Merci beaucoup pour l’article. J’avoue qu’apres plus de 2 ans en remote, j’ai du mal a « retoucher » les gens. Un simple serrage de main devient etrange: est ce qu’on sert la main? On se fait un check? On fait la bise? Aie aie aie…
Patrick, Ce podcast/article souligne à quel point le toucher est vital, essentiel. Il l’a été bien avant ta naissance. Se priver de se toucher est une régression, voire, une violence que l’on se fait.
Je ne parle pas de la sécrétion d’ocytocine consécutive à un toucher accueilli alors que c’est la cas. Nous avons BESOIN de toucher et, par conséquent, d’être touchés.
En ce sens, je t’invite à te apprivoiser la relation à l’autre par ce chemin du toucher.
Il le est difficile de te laisser sans te dire que la peur (de toucher) est mauvaise pour la santé globale prends soin de toi, touche et sois touché
Un article qui fait du bien après cette période Covid !
Les neurosciences reconnaissent la puissance du toucher (pour le bien-être, la confiance etc…) et le sujet est parfaitement bien abordé ici. Merci 🙂
Merci Joby, en effet, le toucher est essentiel pour vivre