69# Passer entre les gouttes du Covid-19 par des moyens naturels

Entretien avec Laurence PINELLI 

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Et si la peur induite par la gestion de la crise était contre-productive ? Et, surtout, si une manière de vivre et de s’alimenter limitait le risque de contamination ? 

L’entretien en video est juste ci-dessous :

Passer entre les gouttes du Covid 19 par des moyens naturels

Bonjour, Laurence, je suis ravi d’être là, aujourd’hui, avec toi. Tu t’appelles Laurence PINELLI (sa page Facebook est ICI) et tu es naturopathe. Tu as un diplôme universitaire de micronutrition, si je ne me trompe pas. Est-ce que tu veux bien préciser ta présentation s’il te plaît ?

Laurence Pinelli : Bonjour Pascal. Je suis naturopathe et j’ai obtenu un D.U. de la nutrition, et plus précisément, de nutraceutique. C’est de la micronutrition qui comprend les compléments alimentaires. Le diplôme traitait également de chronobiologie. Il s’agit d’une étude des fonctionnements hormonaux selon les moments de la journée. 

? En fait, nos hormones ne fonctionnent pas de la même manière selon le moment de la journée. Pour bien s’alimenter, on optimise le résultat si on tient compte de la chrononutrition, c’est cela ? 

Laurence Pinelli : Tout à fait. Le terme chrononutrition n’est pas adapté puisqu’il s’agit d’une marque déposée. C’est la raison pour laquelle je parle d’alimentation chronobiologique.

? Aujourd’hui, je voudrais que l’on focalise notre attention sur le Covid-19. Tu sais qu’il y a actuellement une peur bien installée. Les chiffres de la pandémie sont considérables. Ce matin encore, j’entendais aux informations, des dizaines de milliers de personnes atteintes ainsi que des milliers de morts. Il y a donc une ambiance de la peur qui s’est installée. Je pense justement qu’avec ton apport, nous allons apporter quelque chose d’un peu plus léger et qui va rassurer tout en donnant les moyens de passer “entre les gouttes du COVID-19”. 

Laurence Pinelli : Oui, c’est tout à fait possible parce que les gouttes sont quand même grosses 🙂 je pense que l’on peut les éviter. C’est vrai qu’il s’agit d’un virus contagieux, ce qui explique qu’il y a beaucoup de personnes contaminées. On parle beaucoup de cas, dont les cas positifs, mais on parle peu du nombre réel de malades. Je n’ai pas exactement les chiffres, mais le nombre est bien moindre que ce qu’on laisse imaginer. 

J’habite en Corse, à Bastia. Je connais beaucoup de monde qui a été atteint par le coronavirus, c’est-à-dire, dont le test a été positif, et qui n’ont présenté que très peu de symptômes. Ils ont eu un gros rhume, un peu plus de fatigue ou la perte du goût et de l’odorat. D’autres ont des formes un peu plus graves au point d’avoir eu besoin de médicaments. 

D’ailleurs, les médecins savent qu’ils peuvent donner des antibiotiques qui empêchent la surinfection, notamment sur le plan pulmonaire, avec l’azithromycine présente dans le Zithromax. On donne du zinc qui, associé à l’azithromycine, permet de limiter les surinfections, en plus des antiviraux. On ne recommande plus de paracétamol à tout-va, mais plutôt de l’aspirine, pour ceux qui le tolèrent (ne présentant pas de problèmes de coagulation ou d’allergies). On donne des anti-inflammatoires alors que ce n’était pas le cas au mois de mars. C’était tabou d’envisager un traitement à la cortisone. Maintenant, on le fait pour des personnes qui ont des problèmes plus importants. Donc il y a de quoi rassurer les gens en leur disant qu’il y a des moyens d’éviter d’être touché par le coronavirus, mais aussi de se soigner. Ce qui est beaucoup mieux que lors de la première vague.

vivons heureux avec le covid-19

Il faut dire que lors de la première vague, n’ayant pas les moyens de faire des tests,  il y a eu des personnes positives, mais non testées. Comme les médecins de ville étaient dépassés par le nombre, plusieurs personnes sont venues mourir à l’hôpital d’autant qu’on leur disait de rester chez elles jusqu’à ce qu’elles aient tous les symptômes. Je ne sais pas si tu te souviens du message qui passait sans arrêt à la télévision et à la radio demandant aux personnes de rester chez elles. Elles ne pouvaient faire appel aux services hospitaliers que si le problème s’aggravait au point d’avoir des difficultés respiratoires. Aujourd’hui, nous ne sommes plus du tout dans le même cas de figure. Il faut quand même rassurer les gens là-dessus.

? Justement, je voudrais vraiment que dans ce rendez-vous d’aujourd’hui, on puisse rassurer. Comme pour moi, un des outils manifeste pour rassurer quelqu’un est de lui donner une vraie information, je voudrais qu’on le fasse. Nous n’avons pas eu suffisamment d’informations sur la définition d’un virus, sa manière de s’installer, les raisons pour lesquelles il s’installe, les conditions qui lui compliquent sa vie et son installation. Est-ce que tu peux nous éclairer là-dessus ?

Laurence Pinelli : Oui, bien sûr. Le coronavirus, en particulier, est un virus qui a une forme de couronne. Cette forme est due à ses excroissances présentent autour de lui et qui forment comme une couronne d’épines. Ses excroissances sont des protéines. Il a une membrane qui peut représenter sa peau, composée de graisse (c’est la raison pour laquelle l’alcool et le lavage au savon sont très efficaces contre le coronavirus parce que le savon va dissoudre sa membrane graisseuse comme le fait l’alcool ou certains gels hydroalcooliques). 

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Ce virus a une grande affinité pour les cellules humaines parce que nous sommes faits d’eau, de protéines et de graisses. Nos propres membranes cellulaires sont faites de protéines et de graisses. Évidemment, tous les virus n’arrivent pas de la même façon dans l’organisme humain. Le coronavirus va avoir une affinité pour les cellules qui ont des récepteurs à une enzyme que l’on appelle l’angiotensine II (une enzyme est une ouvreuse du corps qui veille à ce que tout se passe bien). Cette enzyme à une action de constriction des vaisseaux sanguins (elle les resserre). Elle agit donc dans la tension artérielle et veineuse. 

Cette enzyme possède des récepteurs situés sur les cellules. (Un récepteur est une sorte de serrure présente sur une cellule. Chaque cellule présente plusieurs récepteurs. Chacun joue un rôle d’ouverture potentielle pour des enzymes ou des hormones). Cette fameuse serrure, qui sert de récepteurs à l’angiotensine II, est tout à fait adaptée à recevoir le coronavirus, aussi. 

Quand le coronavirus réussit à accéder jusqu’à une de ces cellules-là, il va prendre la place de l’angiotensine II dans son récepteur puis, va le bloquer tout en provoquant une constriction permanente. De fait, il empêchera la rétroaction. 

Quand il y a trop de pression, les vaisseaux s’élargissent et quand la pression diminue les vaisseaux se resserrent). Donc, quand l’angiotensine II agit trop fort, le système de rétroaction du corps va faire en sorte que le vaisseau se détendre en utilisant une autre enzyme, en temps normal. Enfin, le coronavirus prendra le contrôle total. Il déclenchera un phénomène inflammatoire qui signalera que le corps se défend, constatant que quelque chose ne fonctionne pas. En conséquence, le sang se bloquera, puisque le diamètre du vaisseau devenu plus petit que les globules rouges freinera leur passage. Bien entendu, quand un bouchon se forme, une inflammation se déclenche. Une inflammation est une décision du corps d’envoyer tous ces soldats disponibles pour combattre le virus. 

Quand survient l’inflammation, une coagulation commence à se mettre en place. Les plaquettes, les fibrines sanguines et autres cellules sanguines s’affolent face à la présence du virus. Et, en définitive, c’est notre système inflammatoire qui s’affole face au coronavirus. L’inflammation aura généralement gain de cause sur le virus, mais entre-temps, elle aura causé des lésions qui auront abîmé les vaisseaux sanguins et provoqués des nécroses (morts de tissus) ou des thromboses (des bouchons).

Ces affections se verront dans plusieurs vaisseaux de notre organisme notamment dans les poumons ou le cerveau. Certains organes sont bien mieux lotis que d’autres, en récepteurs à l’angiotensine II. C’est le cas des poumons, du cerveau, des sinus, des testicules. C’est ce qui explique que certains organes sont plus touchés que d’autres par le coronavirus. 

Il faut à tout prix éviter, d’abord, que le virus pénètre dans l’organisme. Et ensuite, quand bien même il serait présent, il faut que le corps enclenche le phénomène inflammatoire pour le combattre. Mais il faut avoir aussi, en soi, les éléments nécessaires pour éviter que cette inflammation devienne trop importante et hors de contrôle. 

? Cela signifie qu’au début de l’installation virale, dès que l’inflammation débute, des démarches sont encore possibles pour bloquer sa propagation. Est-ce une démarche exclusivement médicamenteuse ?

Laurence Pinelli : Il ne s’agit pas d’une démarche uniquement médicamenteuse, bien que les médicaments existent pour cela. C’est le cas, notamment, des anticoagulants, ou les anti-inflammatoires, par exemple. L’aspirine étant, à la fois, un anticoagulant et un anti-inflammatoire. Mais il y a aussi de la cortisone, le curcuma et de nombreux autres anti-inflammatoires. Mais, disons qu’avant cela, on pourra moduler l’inflammation avec des micronutriments que l’on trouve dans l’alimentation ou que l’on peut également prendre en complément alimentaire en urgence. 

La vitamine D, l’allié en carence

C’est par exemple le cas de la vitamine D que l’on obtient avec la photosensibilisation, en s’exposant au soleil (le corps fabrique sa propre vitamine D). Cette vitamine sera le premier modulateur de l’inflammation. D’ailleurs, elle est tout à fait recommandée dans les maladies auto-immunes pour moduler et modérer l’inflammation. L’essentiel des maladies auto-immunes est en relation avec des facteurs inflammatoires. On va pouvoir donc prendre de la vitamine D en urgence. 

Il faut savoir que toi, qui es noir de peau, ou moi, qui ai une peau mate, nous avons un type de peau qui a beaucoup de mal à synthétiser la vitamine D avec le soleil. Nous avons donc besoin de nous supplémenter en vitamine D en permanence. Et cela, beaucoup de gens l’ignorent. Les peaux blanches arrivent beaucoup mieux à synthétiser la vitamine D parce qu’elles n’exposent pas de barrage aux rayons du soleil. Ce qui est tout à fait l’inverse pour les peaux foncées.

La fonction immunitaire du zinc

Puis vient le zinc. C’est très important de se supplémenter en zinc, prescrit dans les traitements médicamenteux en accompagnement de l’azithromycine. Le zinc intervient dans énormément de fonctions de l’organisme, notamment des fonctions métaboliques importantes et dans la lutte antivirale. C’est un puissant antiviral qui participe au système immunitaire.

? Le zinc serait à prendre en oligo-éléments, c’est bien cela ?

Laurence Pinelli : Tout à fait, le zinc est à prendre comme un complément alimentaire en oligo-éléments. On trouve beaucoup de zinc, surtout dans les protéines animales. Il faut savoir que dans le cadre d’une alimentation dite « saine », on mange des céréales ou des légumineuses qui sont demi-complètes ou complètes. Elles contiennent donc des phytates. Il s’agit de molécules qui empêchent l’absorption du zinc. Par conséquent, les végétariens et végétaliens sont souvent en carence de zinc. 

De toute façon, on peut faire un dosage sanguin du zinc très facilement. D’autant plus qu’il est remboursé par la sécurité sociale, si le médecin le note sur l’ordonnance. On va donc vérifier que le dosage soit dans la moyenne (tenant compte de la norme basse et de la norme haute) afin de savoir où se situer. Si l’on constate un chiffre dans les normes basses, il est judicieux de prendre une ou deux doses de zinc, 2 ou 3 fois par semaine. On en trouve en pharmacie et en magasin bio. Il existe même le zinc chélaté, comme le bysglycinate de zinc qui est tout à fait bien assimilé. Mieux vaut le prendre en dehors des repas compte tenu du nombre important d’interactions qu’il opère avec les autres minéraux. Mieux vaut également privilégier la prise au coucher, au lever ou au moins, à une heure du repas.

Le covid-19 n'est pas une fatalité

La vitamine C, l’antioxydant fédérateur ?

? Je te laisse continuer sur la vitamine C ?

Laurence Pinelli : La vitamine C est un antioxydant. Je crois que c’est celui qui est le plus facile à trouver dans la nature. On en trouve dans les fruits, dans les légumes et dans les compléments alimentaires. Quand on est affecté par le virus, une grosse dose de vitamine C est très importante parce que la défense contre le virus va être d’abord, très oxydante, pour l’organisme, ce qui le conduira à mobiliser tous nos antioxydants disponibles. 

Évidemment, la vitamine C est très intéressante puisqu’elle est non seulement antioxydante, mais aussi régénératrice de nos propres antioxydants. C’est le cas pour le glutathion, un puissant antioxydant hépatique (du foie) qui sera très mobilisé dans la lutte contre le virus. Par conséquent, prendre la vitamine C va régénérer le glutathion. 

Le n acétylcystéine joue la métamorphose

À propos de glutathion, on peut également se supplémenter en n acétylcystéine. C’est un acide aminé précurseur du glutathion. Un précurseur est une molécule qui va se transformer en autre chose dans l’organisme par une opération chimique. Donc, la n acétylcystéine, va se transformer en glutathion dans le foie et permet, à ce dernier, de se détoxifier. Il pourra donc évacuer les virus, les molécules inflammatoires, etc. C’est le foie qui détoxifier notre organisme. Il filtre environ 1,5 l de sang par minute, ce qui est énorme.

Donc, si tu te supplémentais en n acétylcystéine (ou NAC), tu aiderais ton foie à se régénérer en plus d’aider tes poumons à se débarrasser des molécules inflammatoires et des virus. Cela fonctionnera par le processus de l’excrétion des mucus. Tout cela grâce à la n acétylcystéine. 

J’ai parlé de la vitamine D, de la vitamine C, du zinc, de la n acétylcystéine. On peut ajouter le magnésium.

Le magnésium, l’agent aux pouvoirs décuplés

Il est hyper important. On lui trouve plus de 300 fonctions organiques essentielles. Notamment, il aide le corps à assimiler la vitamine D. Certaines personnes prennent cette vitamine en complément alimentaire et demeurent, malgré tout, en carence parce qu’elles n’arrivent pas à l’assimiler. Il faut savoir que le magnésium favorise l’assimilation de la vitamine D, il est donc pertinent de faire une associassion, dans le cadre d’une supplémentation.

Le magnesium joue également un rôle important dans la détente et la relaxation des membranes cellulaires. En revenant sur la constriction des vaisseaux, il faut savoir que le magnésium va aider à leur décontraction. Je ne pourrai pas te dire dans quelle mesure il sera plus ou moins efficace, mais il aura une efficacité qu’il ne faut pas négliger.

Par contre, il est inutile de doser le magnésium dans le sang. Nous manquons tous de magnésium parce que l’apport alimentaire en magnésium est vraiment déficient à tous les niveaux de l’alimentation. Même quand on mange sainement, on n’y échappe pas.

Le magnésium et ses molécules différentes molécules ?

? Il existe plusieurs molécules de magnésium. Laquelle est préférable entre le bysglycinates, glycérophosphates, le citrate, etc. ? 

Laurence Pinelli : Les formes de magnésium qui finissent en « ate », sont des formes de magnésium chélatées, ce qui signifie qu’ils ont déjà subi une transformation chimique qui en augmente considérablement l’assimilation.

Le citrate possède une action anti-acidifiante très intéressante. C’est très utile de désacidifier l’organisme quand il y a une inflammation. Je ne parle pas ici de l’acidification du sang. Ce dernier se débrouille toujours pour être au bon pH. Sachant qu’il fait cela aux dépens d’autres organes de l’organisme et, notamment, aux dépens des os. (On sait que l’os et la première réserve alcaline du sang). Donc l’intérêt étant d’essayer d’alcaliniser son organisme le plus possible, les citrates sont bienvenus comme c’est le cas pour le citrate de magnésium. 

Après il y a le bysglycinate qui a une très bonne biodisponibilité .

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Il y a également le malate d’autres formes de magnésium qui sont très bien assimilées. Par contre, il faut en prendre en quantité importante, sachant que la dose de magnésium élémentaire ne correspond pas à la dose de magnésium que l’on ingère en complément alimentaire. Prenons un exemple : le citrate et le bysglycinate contiennent 16 à 18 % de magnésium élémentaire. Par contre, c’est 16 à 18 % sont très bien assimilables par l’organisme. 

En revanche, quand on prend de l’oxyde de magnésium, comme c’est le cas dans le magnésium marin, il a peut-être 40 % de magnésium élémentaire, mais avec l’inconvénient que ce dernier n’est pratiquement pas assimilable. Il aura, en revanche, un effet laxatif qui peut être intéressant. Quand on est malade, l’effet laxatif est utile pour permettre d’éliminer, par les selles, des résidus de virus et de bactéries (même des virus qui se seraient accrochés à des bactéries intestinales). Or, si l’on est constipé, que le transit est compliqué, on va favoriser la prolifération de virus et d’autres bactéries dans l’intestin. Dans le cas contraire, si l’on a un bon transit, voire, une bonne diarrhée, pourquoi pas, on pourra éliminer énormément de pathogènes dont, les virus.

Le “top 10” des aliments anti-covid 19 ?

? Pour l’instant, nous sommes encore dans une phase de notre échange où le virus a commencé à s’installer. On est au courant de l’infection et l’on a vu comment il était possible d’agir avec des éléments que tu as présentés depuis le début de cet entretien avec une supplémentation de compléments alimentaires. Est-ce, qu’en terme alimentaire, en se centrant sur notre assiette, même après un début d’infection, certaines modifications judicieuses peuvent être apportées afin de limiter la propagation du virus ?

Le sucre facilite l’installation du covid-19

Laurence Pinelli : Oui, tout à fait. Il faut déjà essayer de limiter la sécrétion d’insuline par le pancréas. L’insuline à une action pro inflammatoire. Or, c’est le sucre qui fait produire de l’insuline. Il faut donc arrêter immédiatement de consommer du sucre (des gâteaux, des féculents…). Oui, il faudrait à ce moment-là limiter sa consommation de sucre aux fruits frais parce qu’ils ne font pas beaucoup monter l’insuline compte tenu de leur indice glycémique bas. L’indice glycémique est la capacité d’un aliment à augmenter le taux de sucre dans le sang. Donc plus l’indice glycémique est élevé, plus l’aliment aura la capacité d’augmenter la glycémie. Les fruits, en général, ont un indice glycémique très bas, ils font donc produire peu d’insuline. Par contre, ils sont riches en antioxydants, en vitamines et en fibres.

Sans aller en manger 10 par jour, parce que même si l’indice glycémique est bas, une forte consommation déclenchera une charge glycémie très importante. Il sera donc difficile de ne pas produire d’insuline. Éviter aussi les féculents (surtout les féculents raffinés). Préférer manger des légumes verts, par opposition aux légumes féculents. 

Disons qu’il y a énormément de légumes riches en vitamines et oligo-éléments. Il est préférable de manger cru. Même s’il s’agit de viande et de poisson, préférer les manger crus sous forme de Carpaccio. L’avantage du cru est qu’il limiteront ce que l’on appelle la leucocytose digestive. C’est un afflux de globules blancs qui correspond à une forme d’inflammation digestive qui serait lié au fait que le corps n’arrive pas à reconnaître un aliment cuit comme étant un aliment. Il envoie donc une armada de défense immunitaire. Une fois que l’aliment a été reconnu, les choses se calment, mais en attendant, une leucocytose s’est déclarée ! D’où l’intérêt de manger le plus possible de crue.

Éviter l’alimentation transformée industrielle et chimique pour limiter les risques de l’infection par le coronavirus

Laurence Pinelli : Éviter absolument toute l’alimentation transformée, industrielle et chimique. La raison est que ces aliments transformés contiennent des additifs et des molécules que le corps ne reconnaît absolument pas comme des nutriments. Elles vont donc venir accentuer l’inflammation, l’inverse du but recherché.

? Quelque part, l’objectif est de consommer des aliments reconnus par le corps, simples à consommer et, comme tu l’as dit en enlevant le sucre, pour qu’il ait moins de travail à fournir pour la digestion. Ainsi, il pourra augmenter son potentiel dans le but de lutter contre le virus ? 

Laurence Pinelli : Disons oui, mais pas uniquement. Le but est également de limiter l’inflammation. Il faut savoir qu’énormément de gens sont en inflammation sans le savoir. Ils l’ignorent parce qu’ils n’ont pas de douleur. Ils sont, malgré tout, en inflammation permanente puisque le corps est sans arrêt en lutte contre des molécules chimiques liées à la pollution, des additifs alimentaires, des aliments trop cuits, etc.. Plus on réduira l’inflammation du corps et plus on réussira à calmer l’inflammation contre le coronavirus. 

Attention, je ne dis pas que l’inflammation doivent être combattue tout le temps ! Elle est nécessaire, indispensable pour tuer les envahisseurs, qu’il s’agisse de microbes, de virus ou de bactéries pathogènes. Le problème du coronavirus est qu’il induit une inflammation excessive. On va donc essayer de combattre cette inflammation-là en éliminant, si possible, toutes les autres sources d’inflammation. 

Prévenir le Covid-19 par des moyens naturels ?

? Maintenant, si l’on fait quelques pas vers la prévention, que peut-on faire pour empêcher que le virus ne s’installe même s’il croise notre route et pénètre dans notre corps ? Nous savons que les virus ont besoin d’un milieu spécifique pour se développer. 

Laurence Pinelli : Notre première immunité est l’immunité barrière. Elle concerne notre peau, nos muqueuses, les poumons, notre intestin… Ils constituent tous des barrières incluses dans notre première immunité. Il s’agit donc de faire en sorte que ces barrières-là soient correctes. On pourrait prendre une image qui pourrait nous conduire à veiller à ce que le mur n’ait pas de failles de telle sorte que le virus ne puisse pas s’y engouffrer.

L’état de nos organes digestif peut compliquer l’installation du virus. L’inverse reste vrai !

? Concrètement, qu’est-ce que cela donne ?

Laurence Pinelli : Concrètement, par exemple on peut veiller à avoir une bouche qui ne soit pas acide, favorisant une pénétration virale. Donc, encore une fois, pas de sucres. La salive doit être légèrement alcaline.

L’estomac

Ensuite vient l’estomac qui doit être suffisamment acide, grâce à son acide chlorhydrique. L’acidité de l’estomac est indispensable pour la digestion et l’assimilation des protéines, mais elles sont également indispensables pour tuer les pathogènes (bactéries et virus indésirables). 

Si, malgré tout, le virus arrive à rentrer dans l’intestin, il faut que celui-ci soit en bon état pour que les bactéries intestinales fassent leur travail et parviennent à nous débarrasser du virus. 

Le foie

Il faut également avoir un foie en bon état pour optimiser l’efficacité de la bile. Non seulement la bile joue un rôle pour solubiliser les lipides, mais en plus, elle agit comme un Karcher contre les bactéries, les virus et les indésirables de manière générale. Donc, l’intérêt d’avoir une bile (ce qui implique le foie) En bon état de fonctionnement avec une alimentation correcte permet d’avoir une intégrité de l’épithélium (membrane cellulaire intestinale). 

L’intestin

Dans le cas de l’intestin en mauvais état, le virus réussira forcément à passer pour atteindre les cellules qui se situent à l’intérieur des vaisseaux sanguins. Les récepteurs, dont je parlais au début de notre échange, se trouvent à l’intérieur des vaisseaux. Il faut que le virus ait atteint l’intérieur des vaisseaux pour occuper les récepteurs de l’angiotensine II. Si on l’empêche d’arriver aux vaisseaux, il n’y aura aucun problème, aucune atteinte.

La plupart des personnes touchées par le Covid-19 ne tombent pas malades

? On peut donc absorber un virus qui passera dans le système digestif et ressortira par les selles sans avoir causé de dégât dans le corps humain ? 

Tout à fait. La plupart des gens vivent cette situation. Nous sommes en permanence entourés de virus. Là, au moment où je te parle, j’ai des virus sur les mains alors que je me suis lavé les mains quelques minutes avant notre entretien. Nous baignons dans les virus et les bactéries. Heureusement que nous avons un système immunitaire en place avec des barrières qui nous protègent de la plupart des virus et des bactéries pathogènes sinon, il n’y aurait plus d’êtres humains et d’animaux sur terre 🙂 

Mais certains des virus sont plus mauvais et plus contagieux que d’autres dont, le coronavirus qui, n’est pas si méchant, mais qui est très contagieux. Donc, la plupart d’entre nous est en contact avec ce virus, mais il n’a pas eu de prise. On l’élimine automatiquement puisque la première immunité, appelée immunité barrière, fait bien son travail.

Chez d’autres personnes, malheureusement ce n’est pas le cas. Je ne veux pas rendre les gens totalement responsables, mais bien souvent, l’alimentation y est pour beaucoup. Une manière de s’alimenter sur le long terme (je ne dis pas de ne pas aller manger de temps en temps au fast-food, une fois, exceptionnellement, ça peut arriver), avec une alimentation trop cuite, morte, puisque plus aucun micronutriment n’y réside, ne va pas nourrir leur flore intestinale correctement. Du coup, leur microbiote ne va pas cultiver des cellules de l’intestin. 

À partir de là, des failles surviendront et certaines maladies qui peuvent être toute autre que le Covid-19. Le système immunitaire sera tout simplement perturbé et provoquera une vulnérabilité plus grande au rhume et à toute bactérie pathogène passant par là.

Le gluten n’est pas le bienvenu dans l’intestin

Laurence Pinelli : Je vais faire une petite parenthèse sur le gluten. Il est important de savoir qu’en ce moment, beaucoup de gens disent que c’est à la mode de se passer de gluten. Les anti-gluten sont vus comme des personnes suivant cette mode. Ce n’est pas du tout le cas.

On s’est rendu compte que, même chez des personnes qui avaient l’air de très bien tolérer le gluten, un effet délétère sur les cellules intestinales s’en suivait. C’est lié au fait que le gluten favorise l’ouverture des jonctions serrées. Il s’agit de membranes qui collent les cellules intestinales entre elles. À partir du moment où ces jonctions serrées se désolidarisent, on peut parler d’une hyperperméabilité intestinale. C’est-à-dire que les micronutriments, comme les éléments indésirables, dont des bactéries ou des fragments de virus, ou encore, des virus entiers, peuvent passer dans la circulation sanguine sans avoir été repérés par les cellules immunitaires. 

Il faut savoir que l’intestin gère quand même 80 % de nos défenses immunitaires. Il s’agit d’un système complexe de tri. C’est-à-dire que le nutriment qui arrivera dans l’intestin ne passera pas directement dans le sang, à partir de la cellule. Il sera présenté à des cellules qui décideront si, oui ou non, cette « chose là » est intéressante ou s’il est préférable de la rejeter. Par conséquent, si la cellule fait face à un pathogène, il sera naturellement rejeté. Mais pour cela, il faut qu’il passe dans la cellule. Quand il passe au travers de la cellule, il n’y a plus de tri, plus de barrière. Il passe donc directement dans le sang. C’est de cette manière-là que le coronavirus, ou d’autres virus, peuvent entrer dans la circulation sanguine, en passant la barrière intestinale défectueuse. Le gluten étant, en partie, responsable de ce phénomène.

? Nous avons parlé du sucre dans la bouche, nous avons parlé de l’acidité de l’estomac qui doit être suffisamment élevée. Existe-t-il des moyens d’augmenter l’acidité de l’estomac par l’alimentation ? 

Laurence Pinelli : L’acidité gastrique est une réalité subie. D’ailleurs, on peut la subir de différentes façons. Quand on est stressé, on réduit l’acidité de l’estomac. Quand on est tendu, on ne digère plus correctement parce que les enzymes digestives de l’estomac ne sont plus fonctionnelles. L’estomac devenant moins acide, il faudrait combattre le stress pour qu’l retrouve son pH utile. 

On sait aujourd’hui que le nerf vague (un nerf qui est extrêmement important et puissant, qui part du cerveau pour parcourir tout le système digestif en entourant l’estomac) est en majeure partie responsable de l’acidité gastrique. Quand on est stressé et que l’on a un problème lié au nerf vague, on peut donc avoir une acidité gastrique insuffisante.

(Notons que les personnes âgées ont une moindre capacité à sécréter des acides gastriques).

? Comment peut-on faire remonter cette fameuse acidité ? Je sais que le fait de baisser le stress favorisera une augmentation de l’acidité. Le fait de manger dans des conditions plus posées peut également aider. Qu’y a-t-il d’autre ?

Laurence Pinelli : Tu le sais très bien, il y a aussi des pratiques de respiration telles que la cohérence cardiaque, qui permettent d’augmenter l’acidité gastrique. Pratiquer 5 minutes de cohérence cardiaque avant le repas va augmenter automatiquement l’acidité gastrique. C’est donc très intéressant.

La mastication des aliments peut faire produire de l’acidité gastrique. C’est une réaction en chaîne qui se produit. Dans la salive, il y a des enzymes qui débutent la digestion et qui donnent le message à l’estomac de commencer à fabriquer de l’acide. Quelqu’un qui mastique trop peu son aliment ne donnera pas l’information correcte à l’estomac. Du coup, à leur arrivée dans l’estomac, ils arriveront dans un milieu insuffisamment acide pour être correctement digérés. Plusieurs facteurs peuvent donc faire que l’acidité gastrique peut être réduite ou accrue.

Il est, d’ailleurs, possible d’augmenter l’acidité gastrique en consommant un peu de vinaigre de cidre avant le repas (un quart d’heure avant). Il suffit de diluer une cuillerée à soupe de vinaigre de cidre bio dans un verre d’eau. J’insiste sur le bio parce qu’il faut faire très attention à tous les pesticides que l’on peut mettre dans les cultures. Quand on parle de vinaigre de cidre, on parle de pomme ! Or, il s’agit d’un fruit qui est un des plus arrosés de pesticides et d’insecticides. Donc, prioriser le vinaigre de cidre bio. 

Il faut éviter aussi de prendre des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Ce sont des médicaments qui réduisent l’acidité gastrique et que l’on donne aux gens qui prennent des anti-inflammatoires. Un des effets des anti-inflammatoires est de neutraliser la sécrétion de mucus gastrique. Ils vont donc rendre la muqueuse de l’estomac plus sensible à l’acidité. Le fait de leur donner des antiacides, ayant pour objet de protéger la paroi de l’estomac, réduit l’acidité gastrique.

? Quelqu’un sous IPP les prend sur prescription médicale. On ne peut donc pas l’inciter à les réduire !

Laurence Pinelli : Non, bien entendu. Un naturopathe n’a absolument pas le droit de dire à un de ses consultants d’arrêter une médicamentation, à aucun moment. Par contre, il est possible de conseiller aux gens d’en parler avec leur médecin traitant pour lui faire savoir qu’étant sous IPP, ils sont un peu inquiets sachant que l’acidité gastrique permet de limiter l’entrée des pathogènes dans l’intestin. Ils peuvent donc lui demander d’arrêter ou de réduire la fréquence, ou encore, la quantité des IPP consommés. 

De plus, les IPP ne sont pas faits pour être donnés au long court. Ils sont à prévoir sur un temps très très court, pendant un traitement médical. Or, ce que l’on voit, malheureusement, aujourd’hui, c’est que dès qu’une personne n’arrive pas à digérer correctement et qu’elle a des remontées acides (que l’on appelle reflux gastro-œsophagiens ou RGO) on l’a met sous IPP. C’est une catastrophe parce, qu’en réalité, le reflux gastro-œsophagien est la plupart du temps causé par un manque d’acidité gastrique. Et là, on leur donne des IPP qui vont réduire davantage leur acidité. C’est une manière de les condamner, dans une certaine mesure, à avoir des problèmes digestifs à venir. 

De cette acidité gastrique, va dépendre tout le reste de la digestion comprenant, celle des protéines qui est très importantes à plus d’un titre. D’abord, parce que nous sommes faits de protéines. C’est-à-dire que, si nous ne mangeons pas de protéines, nous mourrons. Notre corps a besoin, en permanence, d’une certaine dose de protéines pour se régénérer (régénération cellulaire). Des cellules meurent et d’autres naissent. C’est ce qui explique le besoin de protéines permanent. Les enzymes sont des protéines, comme le sont les hormones, la peau, etc. Nous sommes de la protéine. Si donc, nous ne mangeons pas suffisamment de protéines, nous serons en carence.

? Cela signifie-t-il qu’il faille manger beaucoup de viande ?

Laurence Pinelli : Non, pas nécessairement. Cela dit, tu ne parles pas à une végétarienne. Je suis une omnivore qui s’assume complètement 😉 donc, à mon avis, bien entendu, il faut manger des protéines animales parce qu’elle est celle qui offre la meilleure biodisponibilité. C’est-à-dire que dans de la viande (pas spécifiquement la viande rouge, mais bien toutes les viandes animales) on absorbera environ 70 % de protéines. Par contre, dans une protéine végétale, même si elle est complète et que l’on fait des associations entre les légumineuses et les céréales, pour avoir la totalité des acides aminés (les constituants des protéines), comme on le fait généralement quand on est végétarien, la biodisponibilité demeurera moindre.

Les protéines sont essentielles

Imaginez une protéine comme un collier de perles. Chaque perle serait un acide aminé. Il y a des colliers de perles dans lesquels il manque certaines couleurs. Il manque des perles roses ou des perles bleues et d’autres colliers dans lesquels il manque des perles blanches ou vertes. 

En on mangent de la viande, du poisson ou des œufs, on trouvera toutes les perles et toutes les couleurs de perles sur le même collier. Alors qu’en mangeant des céréales et des légumineuses, les céréales proposeront certaines couleurs et les légumineuses d’autres. En les mélangeant, on obtiendra la totalité des acides aminés présents dans ces protéines végétales. Seulement, leur biodisponibilité sera bien inférieure à celle des protéines animales. On en absorbera entre 30% et 40%, à peu près, à condition que l’on ait une bonne mastication et une bonne acidité gastrique. 

Si, en plus de cela, la mastication est insuffisante et que l’acidité gastrique est trop faible, la biodisponibilité théorique de 30% à 40 % de la protéine végétale sera réduite à 10%,15% ou 20 % ! On se trouvera donc en carence de protéines. Comme je le disais, nous sommes faits de protéines. Si nous n’en absorbons pas suffisamment, nous n’arriverons pas à assurer, non seulement la régénération cellulaire, qui est indispensable, mais aussi, nous manquerons de matériaux pour faire fonctionner les enzymes et les hormones correctement. Le système immunitaire, constitué de protéines, sera impacté. Voilà ce qui explique la parenthèse que je viens de faire sur les protéines.

Les personnes qui ont lu cet article ont aussi lu :   67# Cesser de fumer, ça vous dit ?

? L’intérêt de consommer des protéines est de participer à protéger le corps contre des éventuelles invasions virales, entre autres.

Laurence Pinelli : En effet, cela va donner des armes supplémentaires pour lutter et se reconstruire. Cela renforcera également le système immunitaire, tout en nous apportant du zinc, dont je parlais tout à l’heure. Souvenons-nous que le zinc est très présent dans les protéines animales.

Faire la part belle aux légumes

? Peut-on faire une sorte de top 5 ou top 10 des aliments sur lesquels on ne devrait pas faire l’impasse pendant la période COVID-19 ? Y a-t-il des aliments phares ? Je pensais au chou Kale, au gingembre ou au curcuma… ?

Laurence Pinelli : Oui, on peut tout à fait se focaliser sur une alimentation très facile à obtenir puisqu’elle est une alimentation basique et très saine. 

Dans cette approche, il y a tous les légumes de saison ce qui inclut les choux, les poireaux, les carottes, navets, les betteraves… Beaucoup de ces légumes peuvent être cuits à la vapeur et al dente. L’avantage est que l’on évite les désagréments du cru pour les personnes qui n’aiment pas ou qui ballonnent un peu trop avec un alimentation crue. Avec la cuisson à la vapeur douce à 80-90 °C (pas dans la cocote minutes), on pourra allier, à la fois, la conservation des vitamines et des antioxydants tout en rendant les fibres des légumes un peu plus digestes. (Visitez le site de Marion Caplan, également naturopathe, qui propose un vitaliseur étudié pour les cuissons à la vapeur douce). On peut manger des légumes autant qu’on en veut. 

Pourquoi réserver une place modérée aux fruits ?

Laurence Pinelli : Les fruits sont importants. Il faut savoir que, personnellement, je suis une adepte de l’alimentation faible en glucides, voire, très faible. J’encourage même l’alimentation cétogène, parfois. C’est-à-dire que, dans une alimentation quotidienne, le fruit sera la portion congrue.

Dans ma façon de m’alimenter, je sais comment faire pour manger beaucoup de micronutriments intéressants sans manger de fruits. Je donne la priorité aux légumes crus. Aujourd’hui, ce n’est pas le conseil que je donnerai. Je dis cela pour les personnes qui me connaissent qui sont sans doute étonnées et se disent « Que se passe-t-il ? Elle encourage à manger des fruits ? ». Oui, il faut manger des fruits quand on ne sait pas comment instaurer une alimentation faible en glucides. On va donc manger 2 à 3 fruits par jour. 

Par contre, ne choisissez que des fruits de saison. Parce que les fruits et les légumes qui ne sont pas de saison ont été conservés dans des frigos ou par des procédés chimiques qui leur auront retiré pratiquement tous leurs micronutriments. Ce n’est donc pas la peine de les manger ! Cela inclut les fruits et légumes surgelés. On sait que la congélation ou la surgélation préserve la plupart de mes micronutriments. Ils restent donc très intéressants sur le plan nutritif.

Je disais, à une de mes consultantes, qui aime les fruits exotiques, que l’on peut en manger pour autant qu’ils soient de saisons dans le pays dans lequel ils sont cultivés. Elle était ravie 😉


“Le grand livre de l’alimentation cétogène” de Ulrich et Nelly Genisson

Grâce à ce livre, les Français vont être plus en forme que jamais » Tim Noakes. Manger sain, éviter le sucre, perdre du poids, retrouver la forme, abaisser la glycémie : quels que soient vos objectifs, l’alimentation cétogène ou LCHF (low carb high fat) est une option judicieuse. Mais suivre cette alimentation pauvre en glucides, riche en bonnes graisses n’est pas si simple. “


? Ça tombe bien ! On arrive en fin d’année. Il y aura donc des litchis, des mangues des ananas…

Laurence Pinelli : C’est cela. Cela dit, “tant pis” pour l’empreinte carbone puisque ça aurait été transporté par avion. C’est une manière de se faire plaisir avec des fruits de saison qui le sont ailleurs et qui, par conséquent, n’auront pas été conservés longtemps dans des conditions un peu compliquées. 

Toujours dans l’esprit de ce top 5 ou top 10, on peut manger des protéines, comme je le disais. Prendre du poisson et, de préférence, de petits poissons gras ou, alors, de gros poissons maigres, donc pas gras. C’est le cas du cabillaud qui est facile à trouver surgelés.

? Dans les petits poissons gras, on trouve le hareng, le maquereau, les sardines… Pourquoi éviter de gros poissons gras ?

Laurence Pinelli : Parce qu’ils sont chargés en métaux lourds (en mercure essentiellement). Ils vont donc donner du travail au foie en intoxiquant l’organisme. Ce qui n’est pas le cas des petits poissons, de la volaille, des œufs bio (puisque ce que mange la poule est important). 

On peut ajouter du fromage au lait cru de chèvre, de brebis bio, bien sûr puisque, là encore, ce que mange la bête est important pour faire son lait. Il faut savoir que tous les poisons qu’un animal absorbe se retrouvent dans ses matières grasses. Nous-mêmes, en tant qu’humains, nous stockons tous nos polluants et les métaux lourds absorbés dans notre matière grasse corporelle. Donc, quand vous mangerez du fromage, vous trouverez aussi tous les polluants et les indésirables que la bête a mangés (ce qui inclut les antibiotiques administrés). Donc, de préférence, optez pour du bio au lait cru. 

? Pourquoi au lait cru ? 

Laurence Pinelli : Parce que quand on cuit le lait et le fromage, on modifie la forme moléculaire de sa protéine qui ne sera plus correctement reconnue par les enzymes digestives et qui va provoquer, encore une fois, une leucocytose, dont je parlais tout à l’heure. Enfin, tout est lié.

Il faut donc manger des protéines tous les jours (une dose de protéines animales, en ce qui me concerne) et une dose de protéines végétales. On peut, malgré tout, absorber une certaine quantité de protéines végétales présentent dans des lentilles, des pois chiches, des haricots rouges, des haricots blancs mélangés avec du riz demi-complet.

Attention, mieux vaut faire tremper ses légumineuses avant cuisson. Sans vouloir faire un cours de nutrition, cela reste important. 

? L’avantage de faire tremper est de les faire germer. Du coup, on se retrouve dans une phase ascensionnelle énergétique de la légumineuse au moment où on va la faire cuire. Par conséquent, on en facilite l’assimilation.

Laurence Pinelli : Tout à fait, c’est primordial, mais en plus, le trempage d’une nuit permet d’éliminer les phytates dont nous avons parlé. Ce sont des anti-nutriments que la plante secrète pour se protéger des prédateurs. Du coup, quand on la fait tremper, elle se libère de ses phytates. S’ils sont présents dans la plante ingérée, ils empêcheront l’absorption de beaucoup de nutriments comme le zinc, le magnésium, le fer, etc. Les phytates (cliquer sur le lien pour lire l’article de Futura Santé qui traite des phytates) et les lectines (entre autres) sont “des empêcheurs de tourner en rond”, pour l’organisme. Faire tremper ses légumineuses, ses céréales, ses oléagineux en augmente donc l’assimilation pour cette simple raison.

L’importance des graisses alimentaires face au Covid-19 

Laurence Pinelli : Attends, je n’ai pas fini sur l’alimentation puisque je voulais parler des graisses alimentaires. C’est très important parce qu’il faut savoir que nous mangeons, dans notre alimentation courante, énormément d’acides gras oméga 6. 

Un acide gras est une graisse qui est plus ou moins indispensable dans l’organisme. Il y a des acides gras essentiels et des acides gras non essentiels. Ceux qui sont essentiels sont ceux que nous ne pouvons pas fabriquer à partir d’autres choses. Contrairement aux acides gras non essentiels qui, à partir de quelque chose, peuvent servir à fabriquer d’autres choses. 

Par exemple, un acide gras non essentiel va permettre de fabriquer un autre acide gras dont nous aurons besoin. Nous les trouvons donc dans l’alimentation.

Les oméga 6

Parmi les acides gras essentiels, il y a les oméga 6 (Lire l’article de Passeport Santé sur les omega) que l’on trouve très facilement dans les graisses végétales. On les trouve, par exemple, dans toutes les huiles de graines telles que les huiles de maïs, de soja, de colza, de sésame, de tournesols, etc.. 

Nous avons besoin d’un peu d’oméga 6, mais pas autant qu’on en mange. Or, quand on consomme trop d’oméga 6, cela provoque une inflammation excessive dans l’organisme. Au départ, on pensait trouver cet omega 6 dans les graines. Mais on le trouve également dans les graisses des animaux qui ont été nourris aux graines. Donc, le poulet que l’on aura « gavé » de maïs pour le nourrir, même si c’est du bon maïs bio, il aura une graisse très riche en oméga 6. Donc, prenons-le en considération. 

À partir du moment où l’on peut difficilement les éviter dans les animaux, en mangeant des protéines animales, on va à tout prix les éviter dans les huiles végétales. Cela peut être une manière de trouver un équilibre préventif.

Les oméga 9

Les oméga 9 sont très intéressants parce qu’ils seront transformés en d’autres acides gras essentiels, dans l’organisme. Ils sont présents dans l’huile d’olive, dans l’avocat. Notez que certains éléments de cette liste sont riches de plusieurs types d’oméga. Faites donc un choix qui en tient compte 😉

L’huile d’olive est riche, non seulement un acide gras oméga 9, mais elle est également un antioxydant puissant. Donc, il faut que l’alimentation comporte beaucoup d’huile d’olive crue. Même s’il est possible de la chauffer « au point de fumer », avant qu’elle devienne toxique, si on l’absorbe crut, on bénéficiera, en plus, de ses antioxydants. Le fait de la cuire les détruit. C’est donc bien dommage. (Lire “Huile d’olive : ne la faites pas trop chauffer” sur nutrition.fr pour connaître la limite de chauffe de l’huile d’olive)

Les oméga 3

On les trouve dans certaines graines comme l’huile de lin, de cameline qui ont aussi des oméga 6, c’est vrai, mais qui ont plus de 50 % d’oméga 3. Ils sont très intéressants, mais, attention, parce que les oméga 3 végétaux doivent être transformés en oméga 3 utiles par des enzymes, dans notre corps. Ce n’est pas parce que nous consommerons de l’huile de cameline ou de lin que nous absorberons des oméga 3 utilisables immédiatement. Ce n’est pas vrai. Nous avons besoin d’enzymes dont, en particulier, la delta 6 desaturase, qui convertira cet oméga 3 végétal en oméga 3 utilisable, c’est-à-dire, en EPA et en DHA. Malheureusement, quand le corps est acidifié ou en inflammation, la delta 6 desaturase, n’est pas active efficacement. Par conséquent, ces oméga d’origine végétale ne serviront à rien ou risquent, eux-mêmes, d’être oxydés et de devenir oxydants(Voir Futura sciences pour plus de détails sur les antioxydants). 

? L’oméga 3, présent dans la sardine, ou dans le hareng, est facilement assimilable ?

Laurence Pinelli : Tout à fait. Parce que ces oméga 3 viennent d’animaux qui ont déjà opéré cette opération de transformation. Par conséquent, en mangeant de petits poissons gras, et en absorbant des oméga 3 anti-inflammatoires, ce sera très intéressant pour moduler l’inflammation causée par la maladie. Ces oméga empêcheront même notre système immunitaire de s’emballer et de devenir trop efficace générant des problèmes (notamment les maladies auto-immunes).  

Préférez faire peu cuire les poissons riches en oméga 3. Quand on mange une sardine en conserve, elle a été frite ou séchée à la vapeur avant d’être “stérilisée” à une température dépassant largement les 100°C. Même si l’huile d’olive est bio, la cuisson aura détruit beaucoup de ses oméga 3. C’est vrai que ça peut paraître un peu compliqué toute cette histoire 🙂

? Aujourd’hui, on trouve facilement des sardines surgelées que l’on peut préparer facilement.

Laurence Pinelli : Oui, en effet, on en trouve même bon marché. Même chez le poissonnier, les sardines fraîches ne sont pas chères. Donc, on les fait cuire à la vapeur pour préserver le maximum de nutriments. 

Sardines : comment sont-elles mises en boîtes ? - La Quotidienne

Ce que je fais, finalement, quand je veux contourner le poisson, je me supplémente. J’achète des compléments alimentaires à base d’oméga 3. Je n’en prends pas beaucoup parce qu’il faut savoir aussi que l’on n’est pas capable d’assimiler une grande quantité d’acide gras oméga 3 et 6. Il en faut très très peu. Par exemple, 500 à 600 mg par jour sont largement suffisants. Avec cela, nous pouvons nous assurer une fonction normale. Parce que les oméga 3 sont utiles non seulement contre l’inflammation, mais aussi pour les fonctions cérébrales, pour la circulation sanguine, ils favorisent la fluidité membranaire (les parois des vaisseaux sanguins qui vont se dilater plus facilement grâce à l’élasticité apportée par l’oméga 3. C’est valable dans le cas de l’hypertension où l’on a besoin d’une bonne fluidité membranaire pour que les membranes des artères soient bien élastiques et puissent se dilater et se refermer au besoin). 

Donc c’est important de demander conseil à un professionnel de la micronutrition (ou à un naturopathe) quand on veut se supplémenter parce que l’on trouve tout et n’importe quoi, même en pharmacie et en magasin bio.

? Est-ce qu’il y a une chose que tu voudrais rajouter sur la prévention au Covid-19 pour rassurer les auditeurs qui ont besoin de comprendre à quel point on est loin de la fin du monde et que les virus ne nous mangeront pas tout cru ?

Laurence Pinelli : Non ! Ce n’est pas la fin du monde. Pas du tout !

En plus, quand il y a une inflammation suite à l’introduction du virus dans les récepteurs des cellules, même s’il prend le pouvoir, il faut savoir que la plupart des gens ont des réactions inflammatoires modérées suite à l’infection. Il est vrai que certains seront plus malades que d’autres. Il est vrai également qu’il y a une composante génétique, puisque notre système immunitaire est aussi inné, donc certains seront plus armés que d’autres, malgré leur alimentation saine ou malsaine, d’ailleurs. Il n’y a pas de justice, en santé. Certains vont manger chez McDo tous les jours et se sentiront bien malgré le coronavirus ! Malheureusement, on ne sait pas d’avance qui sera touché 🙂

Sachons que le système immunitaire sera capable d’éliminer le virus, dans la plupart des cas. Très peu de gens vont mourir de ce virus. Mieux vaut écouter le discours de personnes raisonnables. Les gens qui meurent du virus sont des gens qui avait des co-morbidités, c’est-à-dire, qui avaient déjà des maladies et des traitements médicaux en cours ou, des IPP au long court. Attention, toutefois. Il ne faut pas non plus croire que, parce que l’on prend des IPP, le virus va s’installer et que l’on va mourir ! Ce n’est pas vrai. Beaucoup n’en seront pas malades. Il faut arrêter de dramatiser ! 

Installer une détente profonde limite les risques d’infection virale

Il y a une chose que je n’ai pas dite, au sujet des défenses immunitaires, et qui me paraît  très importante. Quand on stresse et que, le stress est prégnant, il neutralise les cellules du système immunitaire qui s’appelle les natural killers (NK). Ce sont des lymphocytes T, qui font donc partie des globules blancs, de notre défense immunitaire. Or ces cellules NK, sont neutralisées par les molécules que nous fait produire le stress (hormones du stress). Et ces NK sont indispensables dans la protection contre les virus, les bactéries, le cancer, les maladies auto-immunes, etc. Ces NK font partie de notre système immunitaire inné. Faisons donc attention au stress. Or, la peur produit du stress. La première chose, pour ne pas tomber malade est de booster nos cellules NK en déstressant. En mettant en place des mécanismes qui vont nous aider à lutter contre le stress. 

Parmi ces pratiques, il y a la respiration (cohérence cardiaque), la méditation, les pensées positives, les activités physiques douces, etc. 

L’activité physique et l’immunité

Autant le sport pratiqué de manière intensive peut favoriser une baisse du système immunitaire à cause du stress oxydatif qu’il génère (un peu comme une voiture qui produit beaucoup de monoxyde de carbone quand elle roule à grande vitesse) et de l’hischémie-reperfusion qui occasionne de fréquents désordres intestinaux à beaucoup de grands sportifs (et l’on sait que près de 80% du système immunitaire réside dans l’intestin) …  autant l’activité physique modérée va, au contraire, stimuler les cellules de l’immunité et renforcer leur fonctionnalité.

La marche par exemple, va procurer un meilleur retour sanguin vers le cœur et cette circulation sanguine augmentée par le mouvement favorise aussi la circulation des micronutriments et autres substances qui vont stimuler les lymphocytes, les macrophages et autres cellules immunitaires. Le sport diminue le risque d’apparition du diabète et de l’insulino résistance, il favorise aussi le bien-être mental par la libération d’endorphines, hormones qui jouent un rôle clé dans le système nerveux central et interviennent dans les circuits de la récompense et du plaisir. Elles diminuent la douleur, sont anxiolytiques, et réduisent le stress.

L’activité physique aide beaucoup aussi à avoir un bon sommeil. Car le sommeil est indispensable à une bonne immunité : c’est pendant la nuit et pendant le sommeil que nous produisons la mélatonine, qui est notre premier antioxydant et qui permet la régénération de toutes les cellules de notre corps. Une mauvaise nuit et notre immunité baisse, nous avons moins le moral et risquons plus facilement de tomber malade…

Il faut vraiment avoir des gestes quotidiens pour la santé et qui soient très simples à mettre en place. Ils nous protégeront contre tous les virus à venir parce que, malheureusement, il y en aura d’autres. 

? Je suis ravi de donner aux auditeurs l’occasion de baisser le stress, de se rassurer en étant convaincus que le covid-19 ne sonne pas la fin du monde. Il n’y a donc pas besoin de s’affoler ! Il est possible de faire ses choix, de continuer à créer son bonheur. Et cela peut se faire en mettant en place des actions simples qui vont prévenir les éventuels passages de virus dans notre corps. Certains virus passeront et partiront parce qu’ils n’auront pas de prise sur nous, si nous mettons ces éléments-là en place. Et si la maladie a démarré, en plus de la médicamentation éventuelle, faites des choix qui optimiseront le travail remarquable que fait votre corps pour lutter contre ce virus, entre autres.

Je te remercie Laurence.

Laurence Pinelli : Merci à toi, Pascal. Et si quelqu’un a un test positif au coronavirus, qu’il ne reste pas chez lui avec du paracétamol. Surtout, qu’il aille voir son médecin immédiatement pour mettre en place une thérapeutique médicale adaptée et se complémenter en micronutriments, comme nous l’avons vu.

? Je te remercie encore et l’occasion viendra sans doute de creuser d’autres sujets dont, la chronobiologie.

Laurence Pinelli : D’accord, volontiers Pascal. Merci à toi


RESSOURCES SUPPLEMENTAIRES

1. Faites vous un avis en regardant ce reportage sur le Coronavirus et l’attitude de nos gouvernants.

De grands noms de la médecine française et européenne s’expriment, en plus de ministres, de chercheurs et d’autres spécialistes. De quoi vous éclairer et vous aider à retrouver la paix face à une maladie pour laquelle le bruit est plus important que la maladie elle-même.

Les commentaires sont ouverts pour échanger sur la richesse de l’enyretien avec Laurence Pinelli comme sur ce reportage de haut niveau.

2. LIENS UTILES : recommandés par Laurence Pinelli

3. Le professeur Raoult s’exprime sur le Rendisivir, promu par la commission européenne

https://youtu.be/TqiPK4pts7Y

Info Covid-19 en direct :

Suivre le lien suivant : INFO COVID-19 à suivre uniquement si vous me promettez de ne pas avoir peur 😉 Ce n’est que de l’information délivrée par les médias. Faites le tri et

Image par alsudiz et DanaTentis, Jill Wellington de Pixabay

6 commentaires

  1. Merci pour ce superbe article, très Interressant, voilà comment être en bonne santé et ne pas se faire piquer par la bête. J’ai trouve l’article un peu long à lire même si j’adore tous ces termes techniques et e xpli cations. Pourquoi ne pas faire plusieurs petits articles sur le même thème un peu plus courts et plus faciles à lire. En tout cas merci.

    1. Author

      Elisa, merci pour ton commentaire encourageant.
      En effet, l’article est long et copieux. J’ai hésité à le faire en plusieurs parties comme tu l’as évoqué. Ce qui m’a décidé à le proposer en une fois est que je voulais donner le plus d’infos possible pendant le confinement. Cela dit, compte tenu du travail colossale de transcription que j’ai fourni, à l’avenir, je ferai plusieurs épisodes, d’abord pour moi et pour que la communauté en profite mieux.
      Merci encore.

  2. Merci pour cet interview et pour la richesse des informations données sur la chrono et la micro nutrition, de quoi nous redonner le sourire car même « en guerre contre ce virus » notre organisme peut presque s’autoréguler en puisant dans la nature ce qu’il lui faut.
    Le plus difficile est de se discipliner pour suivre ces conseils, mais le jeu en vaut la chandelle.
    Reprendre le pouvoir sur sa santé, ne pas se laisser phagocyter par la situation sanitaire, retrouver l’espoir et gagner le bonheur comme vous nous le rappelez.
    Je suis preneuse MERCI de nous avoir partagé vos connaissances.

    1. Author

      Bonjour Sylvie,
      Si cet entretien a contribuer à vous donner plus envie de prendre votre santé en main et à le faire avec une démarche en amont d’une quelconque maladie, je m’en réjouis.
      En effet, cela demande de la discipline Mais on est tellement gagnant dans la durée de choisir ses propres disciplines ! Mieux vaut ce genres de discipline que de devoir se discipliner à avaler des produits chimiques par manque de discipline personnelle dans notre manière de vivre, n’est-ce pas ?
      La pharmacopée ne l’entend pas de cette oreille mais, tant pis pour elle et tant mieux pour nous.
      Au plaisir

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    1. Author

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