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Refuser d’abandonner, c’est semer des victoires et de l’estime de soi en pagailles
Hier, nous avons pris le temps de nous arrêter sur la première raison pour laquelle vous avez déjà choisi d’abandonner. Dans la continuité de ce que nous avons commencé, je vous demanderai la même chose aujourd’hui : n’abandonnez jamais.
Je ne reviendrai pas sur les éléments que vous avons partagé hier et vous propose, si vous nous rejoignez juste aujourd’hui, d’aller lire ou écouter ce qui a déjà été partagé dans cette première partie. D’ailleurs, si vous n’avez pas encore fait l’exercice, prenez quelques minutes pour le faire avant ce rendez-vous d’aujourd’hui.
Rappel de l’exercice
Prenez votre cahier de vie ou une feuille de papier, si vous ne savez pas de quoi je vous parle. Notez les raisons pour lesquelles vous avez abandonné. Vous avez trouvé que c’est trop difficile, que ce n’était pas pour vous, que ça ne vous plaisait pas, que j’avais parlé…
Vraiment, mettez ces raisons de côté et posez-vous sincèrement la question afin de comprendre pourquoi vous avez vraiment abandonné.
Notez chacune de vos réponses et à chaque fois que vous avez noté des raisons, essayez de creuser progressivement dans le but d’aller le plus loin possible. Ce que nous allons chercher, en creusant les raisons, c’est la véritable peur qui est enfouie tout au fond de nos raisons. Vous irez donc jusqu’à la racine de votre choix d’abandon. Essayez d’identifier si vous vous sentez coupables ou minables, cherchez à comprendre en quoi cela a touché à votre estime de vous-même.
Pourquoi avez-vous abandonné ?
La deuxième raison pour laquelle il vous êtes arrivés d’abandonner n’est pas très loin de la première. Elle a la particularité d’avoir un fondement et, par conséquent, rend l’accès à sa raison profonde parfois moins accessible.
Vous souvenez-vous du rendez-vous « changez vos croyances et vous changerez de vie » ? Pour certains ou certaines d’entre vous, vous avez abandonné par ce que vous aviez la conviction (la croyance) d’être incapable d’arriver au succès. Vous n’aviez pas les attitudes, des compétences. Vous ne possédiez ni le savoir-faire ni la vision.
Certains sont équipés pour ce succès alors que vous ne l’étiez pas. Ils ont donc été capables de vendre ou de réaliser les objectifs attendus alors que vous n’avez pas réussi. Cela vous a paru tout à fait normal puisque vous n’êtes pas capable ! Vous n’aviez pas les aptitudes. Vous n’êtes pas comme eux, vous, vous ne vous voyez pas bâti pour gagner.
Il s’agit là d’une des croyances que vous possédez d’ailleurs. Vous l’avez fait naître depuis de nombreuses années. Je prends bien le temps d’expliquer dans le rendez-vous « je vous assure que vous avez confiance en vous» comment naissent nos croyances. J’explique comment nous les fabriquons et, surtout, comment nous les validons.
Vous avez la croyance de ne pas avoir pas la capacité, vous ne pouviez pas, vous n’aviez pas le potentiel et les acquis nécessaires pour faire ce que vous aviez entamé. Cette croyance est née et s’est installée en vous. Après, je pourrais ajouter que vous l’avez nourrie maintes fois et vous l’avez fait au point de tellement y croire que, face à une situation déterminée, vous saviez d’avance (parce que vous y croyiez, vous aviez la foi en vous-même) que vous échoueriez.
Par conséquent, vous avez abandonné.
Si vous vous reconnaissez dans cette situation, prenez cette réalité au sérieux afin de comprendre à quel point vous avez besoin de changer de croyances. Vous avez sans doute besoin de croyances nouvelles.
N’abandonnez jamais pour par peur ou pour valider une croyance
Prenez votre cahier de vie ou une feuille de papier et prenez le temps d’écrire des croyances que vous avez et dont vous percevez la convergence d’avec la réalité de votre incapacité perçue « je n’y arriverai pas parce que je ne suis pas fait comme lui… je ne suis pas aussi beau, aussi capable, je n’ai pas de compétences ou d’aptitude. Je ne suis pas né dans le bon milieu et au bout d’un endroit je n’ai pas eu autant de chance dans la vie…»
Une fois que vous aurez terminé votre liste de croyances, rayez-les les unes après les autres avec votre stylo. Offrez-vous le temps de faire cet exercice pendant que c’est chaud. Souvenez-vous que vous avez en main les clés pour créer votre bonheur. Ce dernier ne sera pas livré par Amazon ou par La Poste. C’est à vous de prendre les choses en main pour créer votre bonheur. De faire vos choix et de les faire face à votre réalité.
1) Regardez vos croyances
2) Notez chacune d’entre elles. Prenez les minutes nécessaires pour vous regarder avec honnêteté (et vous entendre) dans votre manière de vous auto-limiter.
3) À partir de là, prenez la décision de ne plus vous justifier pour choisir d’abandonner.
4) Quand vous avez fait cet exercice, écrivez votre choix du jour : aujourd’hui, je choisis de ne plus jamais abandonner
Je vous rappelle que nous sommes dans la deuxième colonne des raisons pour lesquelles vous avez abandonné. Hier, nous avons vu la première colonne qui constituait la peur.
Est-ce que ça signifie que vous maintiendrez les nouvelles directions que vous prendrez coûte que coûte, quoi qu’il arrive ? C’est la deuxième fois que je pose la question depuis hier.
Avant d’y répondre, je voudrais vous demander de recommencer à faire le choix de ne plus abandonner. Je ne voudrais pas que vous utilisiez la suite de ce rendez-vous comme une excuse en vous disant que, vu que… J’ai du changé de direction. Non ! Vous avez choisi vous choisissez de ne plus jamais abandonner.
Voici la seule raison «d’abandon» que j’accepte
Maintenant, continuons. Quand vous êtes dans une situation dans laquelle vous avez envie de regarder votre cahier de vie pour travailler sur les deux colonnes que nous venons de dresser. Avant quoi que ce soit, faites un pas en arrière vers votre cahier de vie. Et si vous identifiez la peur (première colonne) ou la recherche de validation de la croyance (deuxième colonne), surtout, n’abandonnez pas. Ça, c’est clair et net !
Et si je n’ai pas les compétences ? Ce n’est pas une raison suffisante pour abandonner. Absolument pas. Par contre, vous pouvez vous référer à autre chose. Il s’agit de vos valeurs et de votre vision de la vie. Je ne prendrai pas le temps de le développer aujourd’hui l’ayant déjà fait dans d’autres rendez-vous. Aller picorer sur le blog représente pour vous nourrir sur ce sujet.
Vous pouvez choisir de prendre une autre direction (qui ne correspond pas à un abandon. On est là sur une modification de paramètres en relation avec ce que vous vivez) si, et seulement si, vous voyez que ce vers quoi vous vous projetez est en contradiction avec une ou plusieurs de vos valeurs et/ou autre vision de la vie. Autrement dit, si ce que vous vivez ne s’oppose en rien à certaines de vos valeurs et ne contredit en rien notre vision de la vie, maintenez le cap. Par contre, si vous vous rendez compte qu’il y a une altération de certaines de vos valeurs, apportez des modifications sans nécessairement abandonner ce que vous avez entrepris.
Un exemple appliqué
Si je reprends l’exemple de la formation professionnelle de réorientation qui fait l’objet d’un abandon potentiel suite à un examen non concluant (dans le sens souhaité), vous pouvez ne pas abandonner la formation.
Entendez que, si vous l’avez entamée, c’est sans doute parce qu’il y avait de grandes chances qu’elle corresponde à vos valeurs comme à votre vision de la vie. Donc, vous aurez seulement besoin d’adapter certaines choses.
Par exemple, dans une formation de vente, si on me demande de raconter des bobards aux clients, je continuerai à faire ma formation commerciale en adoptant une approche exempte de bobards à raconter aux clients. Qu’à la rigueur, mon formateur me vire parce qu’il n’accepte pas que je prenne la liberté de modifier la méthode de vente, pourquoi pas ! C’est son choix que je respecte. Mais moi, je n’abandonnerai pas. Je cherche d’abord à adapter la situation à ma situation personnelle.
L’exemple par la nature
Je tire cette expérience de la nature. Et ce n’est pas la première fois que je prends la nature comme exemple. Ce n’est pas parce qu’un végétal à une difficulté dans un intérêt particulier qu’il abandonnera ce projet de croissance. Il cherchera à tout prix à s’adapter. C’est parce que des vignes sont plantées dans les terrains difficiles qu’elles finissent par porter des grains de raisin dont la teneur considérable participe à la qualité du vin qui sera fait à partir de ces derniers.
La nature fera tout ce qu’elle peut de telle sorte que la réalité lui soit favorable quoi qu’il arrive. Faites en sorte que la réalité dans laquelle vous êtes vous soit favorable.
Je vous rappelle que ce rendez-vous fait suite au rendez-vous sur la proactivité qui fait, lui-même suite à un rendez-vous sur le développement permanent comme nouvelle mentalité des gens qui créent leur bonheur.
Choisissez que ce que vous vivez vous soit favorable. Surtout, n’abandonnez jamais. Travailler à vous adapter, à rendre plus fort, à rendre à votre mesure, à votre échelle… pour que, quoi qu’il arrive, vous puissiez expérimenter le succès.
Il est une des voies de conséquences de votre capacité d’adaptation. Vous vous rendez compte que vous avez :
- gardé le cas
- participé à fin de se mesure (ce qui fait partie de la proactivité)
- transformé votre réalité présente pour qu’elle s’adapte à vous (au lieu d’avoir l’appel de cette combinaison de réalité assez que vous avez découvert et rencontré le succès.
Le succès dans le sens de : vous avez atteint votre objectif, vous avez obtenu votre diplôme, vous avez été embauché, par exemple quelque soit la raison, n’abandonnez jamais.
Le fait de ne pas abandonner, en gardant le cap, a un avantage positif considérable sur votre image de vous-même. Cela a un impact sur l’amour que vous vous offrez, en fait. Sur les actes que vous posez et dont vous êtes bénéficiaires. S’il vous plaît, faites cet exercice et à la fin, ajoutez : j’ai choisi de ne plus jamais abandonner.
Je vous dis à demain,
Bye bye
Photo de Gabriela Moraes de Pexels