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La repérer c’est gagné
Il arrive que vous ne soyez pas capable de faire face a certaines situations avec sérénité. Vous vous sentez attristé ou agacé pour des détails. Un petit élément peut suffire pour éclater de joie et de bonheur ou être effondré et blessé. Ça vous est difficile à expliquer. Pour le faire, la charge émotionnelle vous permettra de comprendre ce qui se produit en vous.
Définition concrète
La charge émotionnelle est une interprétation (en relation avec le sens) donner un élément reflet. Quand il est question d’élément reflet, c’est-à-dire que ce dernier fait penser à une situation antérieure vécue. Même si les points communs sont au nombre de 2,3 ou quatre.
Il y a peu de temps, j’étais chez mon petit frère où j’ai vu une ceinture suspendue à un ventilateur. En la voyant, j’ai repensé à des épisodes de mon enfance. En voyant cette ceinture, j’ai vu des flashes de passage de ma vie. Je me suis souvenu de nombreuses fois où elle était venue rencontrer mon corps avec une vitesse assez frappante, si vous me permettez cette image.
On est exactement dans le cas de la charge émotionnelle. Et pour m’en assurer, j’ai demandé à ma femme ce qu’elle voyait en regardant se «paysage » de la ceinture déposée sur le ventilateur. Sa réponse a été en contraste avec ma réalité. Elle n’a ressenti aucune charge émotionnelle en regardant cela contrairement à moi. Je n’ai ressenti ni douleur physique ni douleur émotionnelle parce que j’ai vraiment travaillé sur moi-même pour dépasser cette réalité.
Du coup, je peux voir cette ceinture sans être affecté toutefois, j’ai conscience que, dans d’autres domaines dans mon existence sur lesquels j’ai moins travaillé (considérant que ces derniers avaient un impact moindre sur ma réalité psycho-émotionnelle, et parfois à tort) il m’arrive d’être sujet à ses charges émotionnelles inexpliquées. Je ne sais pas ce qui m’arrive : je ne sais pas pourquoi j’ai ce ressenti ou pourquoi j’ai été hyper content d’une parole que quelqu’un a prononcée en relation avec une chose que j’ai faite ou que j’ai refusé de faire.
Le phénomène de reflets (ou de résonance)
Ne trouvez-vous pas ça étrange ? Je l’explique par le fait que certains éléments sont utilisés comme des reflets à d’autres qui ont été partiellement vécues.
J’insiste pour dire qu’il ne s’agit pas du reflet d’événements déjà vécus. Sur le plan rationnel, vous ne pouvez pas revivre un événement vécu.
Supposons que vous ayez rencontré Paul ou Sophie dans la rue à un endroit précis dans votre ville. Trois ans ou plus tard, vous rencontrer Paul ou Sophie dans la rue au même endroit. Vous pourriez en conclure qu’il s’agit de la répétition de l’événement alors que ce n’est pas du tout le cas.
C’est important de se le rappeler parce qu’on a tendance à penser « c’est exactement ce que j’ai vécu ! Je l’ai rencontré au même endroit et on a vécu les mêmes choses… ! » Or, ce n’est pas vrai. Vous n’avez pas vécu la même chose à l’endroit où vous avez rencontré Paul et Sophie.
S’il était possible de faire une superposition d’événements, comme on le ferait avec des photos, vous vous rendriez compte que vous vous n’étiez pas au même endroit, que vous n’étiez pas le/la même, que Paul et Sophie n’étaient pas exactement les mêmes au moment où vous les aviez rencontré trois ans plus tôt et que le même événement n’existe pas sur le plan rationnel. Vous ne pouvez pas revivre une chose déjà vécue.
Une question de millisecondes fait la différence
Par contre, oui c’est quelque chose dont certains points sont communs avec des événements antérieurs. Or, quand on fait la distinction entre ces deux éléments-là, le commun est l’identique, on peut avoir une approche plus rationnelle en se disant : « Oui ! Je suis conscient de vivre quelque chose qui me rappelle des éléments antérieurement vécus, mais je suis en même temps conscient de ne pas vivre la même chose ».
Et c’est important de comprendre cela puisque ça nous permet de mieux comprendre l’approche de la charge émotionnelle que nous avons aujourd’hui. Quelque part, nous serons en mesure, après avoir adopté cette capacité de lecture de notre histoire, de brancher ou de débrancher la charge émotionnelle que nous sommes en train de vivre. J’y reviendrai un peu plus tard dans ce rendez-vous.
Finalement, on entrera dans l’action qui consiste à laisser brancher ou à débrancher la charge émotionnelle.
Quelques exemples concrets
Vous avez vécu un décès ou un échec. À cette occasion-là, vous avez ressenti une charge émotionnelle, mais ce n’est pas forcément déterminant pour les décès et les échecs à venir si vous choisissez que les choses diffèrent. Uniquement si vous êtes conscient que vous pouvez choisir de laisser brancher ou de débrancher cette fameuse charge émotionnelle.
Vous avez été dans une situation dans laquelle des personnes ont ri ce qui a fait que vous avez eu le sentiment qu’elle se moquer de vous. Peut-être avez-vous eu la confirmation que ces personnes se moquaient de vous en se disant « Ah ! Ah ! Avec la tronche qu’elle a celle-ci, elle doit vraiment être une cruche… ».
Plus tard, vous vous retrouverez dans une situation dans laquelle vous verrez des personnes qui vous regarder en riant ! Alors, vous pourrez comprendre que ça ne voudra pas forcément dire qu’elles se moquent, effectivement, de vous. Et même si elles se moquaient, ça n’a rien à voir avec ce que vous aurez antérieurement vécu avec les personnes qui avaient ri de vous il y a trois, 5, 10 ou 20 ans !
C’est valable même s’il s’agit d’un événement datant d’hier ou de tout à l’heure. Même si le sujet du rire est le même, vous pouvez choisir de laisser brancher en vivant la même charge émotionnelle, et parfois la décharge est très forte, ou de débrancher pour empêcher que le courant ne passe d’une manière assez proche de l’expérience antérieure.
Quelqu’un vous sourit ou vous regarde et, du coup, vous avez le sentiment d’être désiré ou valoriser ! Pourquoi ? Est-ce vraiment le cas ? Et même si la personne vous désire et veut vous valoriser, va-t-elle le faire comme elle l’a fait précédemment ou, comme vous l’avez ressenti antérieurement ?
De la même manière, vous attendez une parole ou un mot précis avec lequel vous vous sentez exister, vous avez l’impression d’être important. Est-ce en relation avec le mot prononcé par cette personne-là ? Est-il en relation avec un mot prononcé par votre mère, par votre pote ou par un employeur précédent qui faisait que, lors d’un de ces événements récents, vous avez choisi de ressentir de la valorisation, l’impression d’exister et d’être spécial ? Ou, peut-être, avez-vous choisi de vous sentir spécial, avec le sentiment d’exister quand ces mots sont prononcés ?
Gardez le volant bien en main
Comprenez-vous l’importance de saisir le sens de la charge émotionnelle qui vous remet au présent, dans une situation d’acteur.
C’est comme si vous étiez au volant de votre voiture. Vous avez, plusieurs fois, emprunté les mêmes itinéraires pour vous rendre chez vos parents ou au travail. Mais chaque fois vous passez, votre expérience est différente. Vous ne vivez pas la même chose. Vous n’êtes pas le même, vous ne vivez pas les mêmes événements même si certaines émotions sont quasiment les mêmes, elles s’en rapprochent sans pour autant qu’il soit question de la même chose.
J’ajoute que vous n’êtes pas tenu de subir la même charge émotionnelle qu’elle soit agréable ou désagréable. Si l’émotion est agréable, vous pouvez choisir de la raviver (sans être obligé de subir la joie attachée À la charge émotionnelle pour laquelle vous vous êtes programmé.
À quoi sert le passé ?
Prenons conscience de notre auto-programmation quand il est question de charge émotionnelle, il est bien question d’une auto-programmation. Dans ce cas, on a besoin d’expliquer de nouveau le rôle du passé. À quoi sert-il ?
Certains pourraient avoir l’impression que je radote alors que ce n’est pas le cas. Il est possible que ceux qui lisent cet article soient présents sur ce blog pour la première fois. Si donc vous maîtrisez ce sujet, génial ! Seulement, pour ceux qui nous rejoignent sur le chemin de la création du bonheur, je prends juste quelques lignes pour vous expliquer à quoi sert le passé.
Le rôle du passé est de nous enseigner quelque chose, donc, de créer une réalité en nous (notre réalité, sans relation avec la réalité objective. Il est donc bien question d’une réalité en relation avec nos propres perceptions à savoir, une réalité subjective, donc relative).
La création de cette réalité a pour objet de faire qu’on pourra s’en servir au présent. On ne peut plus se servir de ce que l’on a appris dans au passé. Ce dernier est terminé, accompli et, par conséquent, non modifiable. Par contre, on peut utiliser ce que l’on a appris au présent.
Précisant qu’il n’est pas possible d’utiliser ce qu’on a appris dans l’avenir parce qu’on ne sait pas à quoi ressembleront les événements à venir. On ne peut donc utiliser ce qui a été vécu dans le passé qu’au présent.
Le réveil des croyances
Ayant vécu ces fameux événements, nous en avons tiré des conclusions, rédiger des règles et créer des croyances. À partir de ses croyances, nous avons généré des pensées qui nous ont permis de déclencher des émotions puis des actions. Pour bien comprendre, on a vécu quelque chose dans le passé, on a ancré une croyance avec un double objectif :
Le premier : se protéger afin de sauver l’espèce. On veut éviter de disparaître, se faire massacrer, bouffer, anéanti et que l’on existe plus. Le deuxième : favoriser, promouvoir et participer à développer comme instaurer un développement personnel, social, familial, de l’espèce humaine, etc. Il s’agit de consolider notre pérennité.
Qu’ils agissent du premier ou du second objectif, nous avons utilisé le passé pour nous protéger ou nous promouvoir. Sachant que, dans le cerveau, ancré pour protéger = ancré pour promouvoir, notamment le développement de l’espèce. Nous sommes programmés dans une lutte d’anti-anéantissement de l’espèce humaine.
Vous sentez-vous menacé, vraiment ?
Vous pourriez me dire « oui, mais l’espèce humaine est loin d’être menacé ! Ce sont plutôt les autres espèces végétales ou animales qui le sont». C’est juste, mais ce n’est pas pour autant que nous ne nous sentons pas menacés.
De facto, nous vivons dans les civilisations dans lesquelles nous sommes protégés de tout notamment de la faim (une des menaces qui était importante pour L’Humanité) et de se faire bouffer par un prédateur. On est, en effet, protégé de ça. Ce n’est pas pour autant que notre cerveau il a complètement annulé. Nous avons déplacé cette peur d’anéantissement de la protection physique (en tant que menace mortelle) vers le plan de la protection psycho-émotionnelle. Par conséquent, si on a l’impression d’être rejeté, de ne pas être aimé, on a le sentiment de mourir en soi-même.
Finalement, ça rejoint la problématique physique. Je me permets de préciser que la plus grosse peur de l’humanité reste la mort même si c’est une maladie. On considère la maladie comme une sorte de «prédateur», quelque part.
Les événements révélateurs
Quand quelqu’un formule une critique à notre sujet en disant : « tu sais quand tu as fait ceci et que tu as dit cela, j’ai trouvé que… » Notre attitude dépendra de la charge émotionnelle attachée au principe de la critique. Si on a vécu des critiques de manière satisfaisante et désagréable dans le passé, considérant la critique comme une atteinte à l’intégrité personnelle, à l’image et l’estime de soi et qu‘on a eu le sentiment d’être dévalorisé, le risque est grand que face a la formulation de crédit quelconque : « pan ! », on déclenche une charge émotionnelle désagréable.
Ce ne sera sans doute pas de la joie :-), mais colère, peur, tristesse ou honte, bien entendu. Ce sera une émotion de cet acabit-là.
Baisse des facultés d’analyse et de contrôle de son comportement
Il ira donc de soi que l’on se retrouvera face à une difficulté puisque, quand une émotion est plus ou moins forte en est-on de la nature de la colère, la peur, la tristesse ou de la honte, on entre en perte de faculté de jugement, d’analyse et de contrôle de son comportement.
Le thermomètre émotionnel
Pour permettre de mieux comprendre ce dont il est question, on peut imaginer un thermomètre émotionnel. Quand la température sera proche de 0°C, on se rapproche d’une émotion neutre. Par contre, en montant la température, quelle que soit l’émotion (même quand il s’agit d’une émotion de joie) en la rapprochant d’une température très élevée, on diminue considérablement la capacité d’analyse et de contrôle de comportement.
Nous ne sommes pas tous égaux et, du coup, pas tous sensible aux mêmes températures. Certains peuvent commencer à perdre le contrôle à la température moyenne alors que, pour un événement similaire il faudrait une charge émotionnelle plus importante pour arriver à une perte de contrôle de son comportement.
Et plus la charge émotionnelle est importante et moi la faculté de faire un choix « la tête froide » est difficile. Ils attendaient que Jean-Paul expression française « la tête froide » ça veut dire que, dans notre inconscient collectif, nous sommes conscients qu’il est préférable de faire certains choix avec une charge émotionnelle la plus basse que possible. Ça ne veut pas dire qu’on ne prenne pas en considération ses émotions, mais sans avoir une température émotionnelle qui risque de me faire passer à côté de certains facteurs. C’est indéniable !
Si donc, face à une critique vécue dans le passé, on a été en mesure de l’accueillir sous un jour favorable, comme une opportunité d’avancer et d’apprendre, on est dans un état d’esprit qui consiste à promouvoir. On n’est pas dans le secteur mentionné plus haut qui est celui de la protection. En conséquence, la température émotionnelle sera plus basse.
Garder la tête froide
J’emploie cette image de la tête froide à dessein afin de vous aider à identifier la perception d’un échauffement émotionnel. Quand quelqu’un vous dit quelque chose, ou si tu es vous votre température émotionnelle intérieure ? «ah vraiment ! Tu es un super acteur. Je trouve ton jeu magnifique, formidable. Pour moi, tu as excellé et je pense que tu es même le meilleur acteur que j’ai vu interpréter ce rôle sur scène ! » En entendant une telle phrase, jusqu’où montera votre température émotionnelle intérieure ?
Vous savez que si un agent cherche à vous faire signer un contrat, il risque de chercher à faire monter votre température émotionnelle ! Nous sommes dans la réalité de la fable « Le corbeau et le renard » de Jean de La Fontaine.
C’est en prenant cette réalité en considération que je dis souvent à des personnes qui ont une tendance à considérer comme difficile de maîtriser leurs émotions (de garder la température plus près de zéro) de différer leurs prises de décision afin de limiter le risque de regrets.
Votre gamin est rentré de soirée beaucoup plus tard que prévu et vous constatez que vous avez angoissé. Vous avez le sentiment qu’il ne vous respecte pas. Constatant son retard, vous avez commencé à fomenter des décisions à prendre de manière à sévir pour qu’il comprenne l’importance d’être ponctuel et de respecter le contrat. Il y a, dans ce cas, de fortes chances que la charge émotionnelle soit trop élevé du coup, ne prenait pas de décision au retour de votre fils. Dites-lui « on en parlera dans deux jours. Ce qui compte pour moi est que tu entendes mon émotion et je m’offre le temps de la réflexion avant de te donner ma décision». Vous avez tout à fait le droit de faire en sorte que la chargée émotionnelle redescende.
Descendez de votre promontoire
Finalement, prendre conscience de sa charge émotionnelle est un moyen de prendre connaissance du regard que l’on pose sur une situation.
En même temps, en partie, dans la mesure où c’est possible, je prendrai connaissance des raisons pour lesquelles vous posez son regard sur la situation.
Si je reviens sur l’exemple du père dont le fils rentre beaucoup plus tard que prévu, il pourrait en profiter pour se demander pourquoi il a autant de difficulté avec ce qu’il considère comme étant un manque de respect. Pourquoi a-t-il tant de mal et ressent-il une charge émotionnelle aussi élevée au point «d’avoir besoin» de déclencher l’émotion de la colère ? Notez que les 15 voisins de la rue dans laquelle il habite qui seraient confrontés à la même situation ne ressentiraient pas la même émotion ! Il a donc les moyens de prendre conscience que la charge émotionnelle est la sienne, résultant d’un choix, d’un pré-choix.
Une question de regard
Le regard choisi suite à un événement qui a conduit à créer une croyance déclenche des émotions et, par conséquent, des actions. « Je » déclenche des émotions des actions. Ce n’est pas parce que mon fils est rentré tard que je suis en colère. Ce n’est pas parce que l’on m’a critiqué que je suis triste ou que j’ai honte. C’est parce que j’ai choisi que, « quand on me critique (exemple de croyances) ça veut dire que je n’ai pas la valeur que j’avais à mes propres yeux comme j’ai des autres, je me sens triste ou j’ai honte.»
Pour prendre l’exemple d’une autre croyance, « quand mon fils rentre trop tard, cela signifie que je n’ai pas l’importance que je voudrais revêtir à ses yeux. Il ne me donne pas autant de poids que je voudrais qu’il m’attribue. Ma volonté étant qu’il comprenne l’autorité que je tiens à avoir sur lui, je déclencherai l’émotion de colère».
Le gros avantage de ce travail et que je prends conscience que si je suis l’acteur de tout cela. Du coup, tu peux me dire « Pascal, pourquoi ne pas te prendre en main pour installer davantage de bonheur dans ta propre vie sachant que ça impactera, en partie aussi, la vie de mon fils ou de mon patron qui me critique. J’accepte que mon collègue a le droit de me critiquer tout comme mon patron, d’ailleurs. Ils sont libres autant que je suis libre d’accueillir ce qu’ils me diront.»
Vos parents ont divorcé et vous l’avez vécu difficilement. Peut-être avez-vous eu le sentiment d’être abandonné. Et, vous trouvez surprenant que lorsqu’un de vos amoureux décide de mettre un terme à la relation que vous avez avec lui d’avoir le même sentiment d’être abandonné ? Est-ce que toute séparation est synonyme d’abandon ? Si un de vos potes ne veut plus être ami avec vous, est-ce un abandon où est une charge émotionnelle reflet du divorce antérieur de vos parents pendant lequel vous avez généré un sentiment d’abandon ?
Quand vous rendiez vos travaux à l’école, vous avez de superbes notes et, en conséquence, vous recevez les félicitations. Actuellement, quand vous rendez à Travail un collègue ou à une équipe, quel qu’elle soit, vous êtes en quête de la satisfaction et la félicitation des autres. Cela vous permet d’évaluer si vous pouvez vous, à votre tour, être satisfait est content de votre travail !
Créer votre chance
Un camarade de classe s’appeler Martin et il était pénible. Vous avez envers lui une charge émotionnelle défavorable. Quelques années plus tard, un de vos collègues s’appelle Martin et vous prenez conscience qu’une certaine charge émotionnelle défavorable se manifeste à l’encontre de Martin, votre collègue. Il n’est pas question d’une Martin, pourtant !
Là, vous pouvez prendre le temps de travailler sur vous-même pour réaliser que tous les Martin ne sont pas les mêmes. Il s’agit là d’une approche rationnelle. Il n’est pas question de banaliser en disant « ce n’est pas grave… ». Faites-le en rationalisant en vous disant « ce n’est pas parce qu’il s’appelle Martin qu’il est l’identique du Martin de mon collège, de la fac ou de mon lycée. Ce Martin-là est unique. Je lui donne sa chance et, plus encore, je me donne ma chance.
En vous enrôlant dans cette démarche vous percevez la libération qui s’ouvre. Vous débrancherez votre charge émotionnelle en fonction de votre choix. Vous entrerez également dans une démarche de croissance personnelle, prenant conscience de ses fonctions automatisées.
Quand il est question de charge émotionnelle, il est également question de millisecondes. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de conscientiser en amont l’impact de nos charges émotionnel. Attendre le moment M pour le faire et bien trop tard. Entre la pensée et l’action, il n’y a que quelques millisecondes, c’est quasiment rien. Nous avons besoin d’un travail à froid (la tête froide) sur nos croyances pour changer nos pensées et, par conséquent, les émotions et les actions.
Vous pouvez le faire
En fait, avec cette démarche qui consiste à prendre conscience de la charge émotionnelle dont on est capable, en fonction des éléments qui peuvent être parfois des éléments de détails, vous pouvez prendre la décision de répondre intérieurement à certaines préoccupations.
Vous sentez poindre une émotion forte face à une situation ? Interrogez-vous pour tenter de comprendre ce qui se passe. Intérieurement, répondez « c’est parce que j’ai une charge émotionnelle forte. Ça va rien à voir avec toi ni même avec le contact, ça avoir avec moi-même ». Si on vous demande « pourquoi tu te mets en colère ou tu te plonges dans une tristesse pour ça ? » Vous pouvez, là encore, répondre à vous-même en disant « c’est parce que ça a à voir avec ma charge émotionnelle ».
Commencer à répondre à vous-même par cette voix/e intérieure. Ne le faites pas en vous disant « je suis coupable, je suis minable et je débloque… » ! Faites-le en prenant conscience d’un besoin de travailler sur vos croyances pour changer de vie, car en changeant vos croyances, vous changez de vie.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine
Bye-bye
Photo de Andrea Piacquadio provenant de Pexels
En lisant cet article, je me rends compte à quel point la charge émotionnelle liée à des évènements passés peut impacter mes réactions au quotidien. Je vais prêter plus d’attention à ces émotions désormais !
Chloé,
Je suis ravi de prendre connaissance de ta décision. Prêter attention à tes émotions donnera davantage de poids ou direction que tu prendras dans ta vie. C’est indéniable.
Je te souhaite une belle journée
Merci pour votre podcast Pascal qui me fait beaucoup de bien. Je n’avais jusqu’à présent pas autant réfléchi sur la charge émotionnelle et je ne pensais pas que je pouvais agir dessus et la « débrancher » ou la diminuer !
C’est chose faite, Guillaume. Maintenant, vous savez que vous pouvez choisir de laisser passer le courant ou de débrancher. Allez ! Go.
Notez juste que, avec le temps, vous commencerez à perdre conscience de cette réalité si vous ne prenez pas soin de la raviver régulièrement.
Bien à vous
Merci pour cet article super intéressant Pascal ! Je connaissais la charge mentale dans les activités récurrentes (ex: avoir en tête toutes les petites choses à acheter au supermarché) mais pas cette approche liée au passé.
C’est très enrichissant et super bien expliqué !
Kim, je suis ravi que tu ai fait ses découvertes. Comment penses-tu l’appliquer dans ta vie ?
on parle beaucoup de charge mentale mais non de charge émotionnelle. Maintenant je comprends mieux certaines émotions que l’on peut ressentir sans raison apparente. Merci
Samira, je vois remercie pour votre réaction qui démontre combien nous avons besoin d’apprendre à nous connaître.
Je vous souhaite de beaux voyages intérieurs