59# Les projets stimulent le bonheur au présent

Les projets stimulent le bonheur dès qu’ils entrent en pensée

59# Les projets stimulent le bonheur au présent

Comment utilisez simultanément le présent et le futur pour créer votre bonheur

« Ce serait bien que tu gardes les pieds sur terre ! » est une expression très commune. Elle est souvent employée par des personnes qui se veulent sages. Mais combien de sages ont changé le monde en cherchant à être raisonnables ou sages ? Vous en connaissez ? Si vous cherchez bien, vous serez épuisé(e) avant de commencer à dresser votre liste. Etant donné que les projets stimulent le bonheur au présent, ce sont les personnes qui choisissent de prendre des risques qui s’éclatent le plus ! En s’engageant dans un projet fou, elles accroissent leur bonheur potentiel. 

Faut-il prendre des risques pour être heureux ?

Ok, c’est bien gentil tout ça mais est-ce bien raisonnable d’envisager de devenir moins sage et de prendre des risques pour être heureux ? Ceux qui, parmi vous, se trouvent sages et raisonnables aimeraient que je leur dise « oui ». Mais vous allez vite être déçu(e)s parce que ce n’est pas possible. Il n’est, tout simplement pas compatible, de vouloir créer du bonheur sans prendre de risques. Le bonheur implique cette part de folies, de prise de risques, de pas dans l’inconnu, vers l’inconnu. 

Dans la série de six rendez-vous que j’ai intitulée « Le bonheur est dans le mouvement », vous avez perçu(e) les prémices de la nécessité de prendre des risques pour créer votre bonheur. A bien y regarder, plusieurs d’entre vous prenez déjà beaucoup de risques pour être heureux. Ces risques sont devenus tellement banals, à vos yeux, que vous ne les percevez plus comme des risques. 

En 2019, 9 personnes sont mortes sur la route. Qu’elles aient pris la route pour aller en vacances, en soirée ou au travail, elles ont pris le risque de prendre le volant. Combien de fois par an prenez-vous le risque de mourir sur la route ? 

Encore des risques, malgré tout

La France se situe au 17ème rang européen pour la mortalité néonatale avec un taux de décès de 2,3 enfants pour 1000 naissances (Source : BFMTV). Pourtant, en 2018, 758 000 bébés sont nés en France (Source INSEE). Dans le même temps, le monde devient de plus en plus compliqué au point d’impacter le moral des français qui est en baisse, selon le Journal La Tribune, dans son article du 29 juillet 2020. Malgré tout, nous prenons le risque de faire encore des bébés ! 

Depuis le début de la pandémie du Covid19, 30701 personnes sont mortes au 7 septembre 2020 sur 324 777 cas recensés. Pourtant, sans assurance que les gestes-barrière fonctionnent, vous continuez à sortir de chez vous. Vous prenez le risque, même si vous prenez vos précautions. 

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Et si, malgré toutes les difficultés présentes et à venir, nous continuerons à nous projeter, c’est parce qu’au fond de nous, nous savons que les projets stimulent le bonheur au présent.  Et plus encore, nous savons que le bonheur présent conditionne le bonheur à venir. 

Le bonheur au présent

Le bonheur présent conditionne le bonheur à venir

Le bonheur conditionne le bonheur à venir. C’est exactement la raison qui sous-tend la pensée des projets qui stimulent le bonheur au présent. Vous et moi avons une forme de vérité inscrite au fond de nous qui nous dit : « Si tu veux être heureux au présent, projette toi vers demain ». Nous savons qu’il n’existe pas de bonheur dû au hasard, qui serait le fruit d’on ne sait quoi ! Le bonheur, comme les fruits d’un arbre, est la manifestation d’une réalité en maturation, avec ses cycles, ses saisons, ses époques. A la différence que l’humain possède la faculté de déclencher le bonheur et, quelque part, de maîtriser son aptitude à être heureux.

Si vous voulez être heureux, projetez-vous vers… demain. Il n’est ni question de nier le présent ni de faire des provisions pour le futur. Comme l’amour ou le temps, le bonheur ne se stocke pas. Mais, comme le dit l’adage, « Parle aujourd’hui comme s’il n’y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as dis la veuille ». Cette parole reste tout aussi vraie si on l’applique à des actions. « Agis aujourd’hui comme s’il n’y avait pas de lendemain pour rattraper ce que tu as fait la veille ».

Et s’il ne vous restait que quelques mois à vivre ?

Vous est-il arrivé d’imaginer ce que vous feriez s’il ne vous restait que quelques semaines ou quelques mois à vivre ? Je trouve très instructive là manière dont les personnes qui s’y trouvent confrontée réagissent. Elles…

  1. Prennent des décisions tranchées et claires en laissant l’hésitation pour les autres
  2. Acceptent de prendre des risques qu’elles n’auraient pas pris avant l’annonce de la « mauvaise nouvelle »
  3. Se recentrent sur ce qui leur parait essentiel
  4. Demandent à vivre des choses exceptionnelles qu’elles s’étaient refusées jusqu’à l’annonce de leur brève échéance
  5. Regarde leur passé avec une envie de régler certaines choses, de se débarrasser de certains boulets
  6. Relèguent le travail à une place moins importante que celle qu’il avait dans leur vie
  7. Donnent à leurs relations une place plus importante. D’ailleurs, elles font aussi un tri dans leurs relations
  8. Donnent au temps qui passe une signification plus qualitative, plus intense que quantitative.

Finalement, en pensant à tous ces points, je suis presque tenté de vous souhaiter de n’avoir plus que quelques mois à vivre, surtout si vous êtes loin de vivre tout ce que je viens de lister. 

Regardez votre vie et faites le point

Si vous validez une distance énorme d’avec ces 8 actions mises en œuvre par les personnes qui savent qu’il leur reste peu de temps à vivre, vous avez des choix à faire. Quelque part, je voudrais que vous deveniez moins sage. Nous parlions des sages, au début de ce rendez-vous. Ceux qui ne prennent que peu de risques, qui sont raisonnables. C’est pour cela que je vous voudrais moins sage. Moins sage, quelque part mais en même temps, beaucoup plus sage, en fin de compte. Parce que, si vous regardez bien la  liste des 8 points que je viens de mentionner, vous verrez que les décisions prises par ces personnes sont toutes empruntes d’une énorme sagesse. Elles prennent des risques qui les conduisent à remettre les fondements de leur vie à leur place, là où ils auraient dû être, selon elles, normalement. Ces personnes redonnent de l’intensité à ce qu’elles vivent. 

Qu’il s’agisse du temps, de vos relations, de votre travail ou autres, prenez le temps d’écrire ce que vous voudriez vraiment vivre s’il vous restait moins d’une année à vivre. Écrivez-le sur votre cahier de vie, si vous en avez un. Si vous n’en avez pas, choisissez d’en avoir un. En attendant, écrivez vos pensées sur une feuille que vous collerez dans votre cahier de vie, une fois que vous en aurez un. 

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(Si la notion de cahier de vie ne vous parle pas, écouter l’émission « Rendez-vous avec vous-même  ». Vous aurez toutes les explications sur le pourquoi et le comment de ce fameux cahier de vie). 

Pointer la liste de vos priorités pour vivre le bonheur aujourd’hui et demain

Une fois que vous aurez fait le point sur ce que vous voudriez vraiment vivre, s’il vous restait moins d’une année à vivre, regardez votre liste attentivement. Notez ensuite, en face de chacune de vos idées, la date à laquelle vous pouvez commencer à mettre votre décision en œuvre. Évitez de placer des dates qui excèdent quinze jours, une semaine étant l’idéal. Souvenez-vous qu’il ne vous reste qu’une année à vivre 😉 

Ensuite, listez ce une vous ne voulez plus vivre. De la même manière, mettez des dates de début d’arrêt d’action pour chaque décision. Face à chaque éléments que vous ne voulez plus vivre, ce qui ne colle plus avec votre manière de voir votre vie, votre bonheur. 

Les projets stimulent le bonheur au présent

Une fois que vous avez placé des dates, sur ce que vous voulez vivre et sur ce que vous voulez cessez de vivre, regardez de nouveau votre première liste (celle qui concerne ce que vous voulez vivre). 

Demandez-vous, maintenant, ce que vous procure le fait de vous visualiser entrain de vivre ce une vous avez écrit. Cherchez à le percevoir dans votre corps. Voyez les images qui vous viennent. Percevez vos émotions sur chaque idée de votre liste. 

Si, par exemple, vous avez décidé de vivre plus intensément les moments en famille ou en couple, quelles actions vous voyez-vous mettre en place pour accentuer l’intensité des moments en couple ou en famille ? Votre réponse doit se traduire par des verbes d’actions, des gestes visibles. Vos décisions d’actions concrètes pourraient, par exemple être d(e)… : 

  • Regarder votre fils quand il vous parle
  • Faire des câlins dès qu’on vous en demande, sans plus reporter la réponse à plus tard
  • Apprécier plus forts les plats cuisinés par votre conjoint, votre fils,…
  • Choisir de dire ce que vous pensez, même si cela dérange, tout en veillant à ne pas semer de regrets dans votre manière de dire les choses
  • etc. 

Pour stimuler davantage votre bonheur, engagez-vous à parler de vos projets et de vos désirs de changements. Qu’importe que l’on soit d’accord avec vous ou pas. Si l’on vous suit, tant mieux pour ceux qui vivront l’expérience avec vous. Sinon, tant pis. Vivez ce que vous voulez vivre. C’est ce qui compte. 

Changez le monde est possible, le vôtre, surtout, et en quelques heures

On ne change pas le monde simplement en le regardant. On le change par la façon dont on choisit d’y vivre. Levez les yeux, le ciel est ouvert. 

Adopter la pensée du possible baissera les barrières de l’impossible. A partir du moment où quelqu’un l’a fait, l’impossible est devenu possible. Dès que vous commencerez à croire que c’est possible, vous aurez déjà commencé à renverser l’impossible. A regarder demain avec les yeux pétillants en acceptant que l’échec n’existe pas. Qu’il est une vue de l’esprit. 

Donnez à votre vie un dynamisme qu’elle a déjà connu

Donnez à votre vie un dynamisme qu’elle n’a connu que lorsque vous étiez engagé(e) dans des projets excitants. Si vous n’en avez pas, créez-en de nouveaux. Entrez dans la roue sans fin de projets qui conduisent à d’autres. Comme le fruit d’une vie en mouvement, acceptez que la fin d’un projet est une ouverture vers le suivant. Toujours. Une porte béante vers le bonheur. Le vôtre, bien sûr. 

Bien entendu, vous pourriez être tenté(e) par la procrastination, en envisagent de mettre les changements en place d’ici quelques temps. Surtout pas ! Regardez les dates de début d’actions que vous avez mises au bout des phrases qui racontaient ce que vous vouliez vivre et ne plus vivre. Nous avons dit de ne pas dépasser la semaine. Gardez le cap sur cette limite de temps.

Je sais que vous pensez qu’il faut du temps pour changer alors que c’est faux. Posez votre première action à la date notée sur votre feuille. Enclenchez les premiers changements en respectant votre timing et voyez très vite les résultats de votre décision d’utiliser vos projets pour stimuler votre bonheur au présent. Puis répétez ces actions plusieurs fois par jour. Vous serrez témoins de changements soudains dans votre propre vie. De changements qui seront autant d’expériences de bonheurs immédiats.

Il ne reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine. 

Bye bye


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Comment utilisez le présent et le futur pour créer votre bonheur

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