Podcast: Play in new window | Download () | Embed
Abonnez-vous gratuitement sur Spotify | RSS
En suivant la méthode, c’est possible
Vous créez de bonnes habitudes parce que vous savez le faire. Peut-être avez-vous commencé à ignorez que vous saviez le faire, d’ailleurs. Cela ne change rien à la réalité. Vous savez le faire.
Pour donner suite à notre rendez-vous d’hier qui s’intitulait débarrassez-vous de vos mauvaises habitudes, nous enclencherons aujourd’hui sur la création de nouvelles et bonnes habitudes.
Si vous n’avez pas écouté le rendez-vous précédent, vous pouvez le faire, évidemment.
Avez-vous fait vos (devoirs, non !) pouvoirs ?
Normalement, suite aux exercices effectués hier, vous avez créé un nuage de mots avec vos mauvaises et vos bonnes habitudes. Vous vous êtes arrêtés sur les avantages des mauvaises habitudes.
D’ailleurs, plusieurs d’entre vous avez pris conscience qu’il y avait des avantages à vos mauvaises habitudes. Le raisonnement est simple : si il n’y avait pas davantage à vos mauvaises habitudes vous ne les auriez pas adoptées. Vous avez également vu les inconvénients de vos mauvaises habitudes en focalisant votre attention tout particulièrement sur les choses qui, dans ses mauvaises habitudes, vous pourrissent la vie. Je vous avais demandé d’être le plus honnête possible pour faire exercice. En même temps, vous avez réalisé qu’il n’y avait pas tant de mauvaises habitudes qui vous pourrissaient la vie ! Peut-être en avez-vous trouvé 1, 2 ou 3.
D’ailleurs, je vous avais demandé de vous centrer sur les habitudes qui vous pourrissaient la vie à vous, pas à votre entourage. Si votre père, votre oncle, ou votre fils ou autre, vous dit que ça le saoule, d’accord, c’est intéressant à savoir. Ce qui compte, dans cet exercice, c’est de savoir à quel point ça vous saoule vous, combien ça vous casse les pieds à vous d’avoir cette habitude dans votre vie.
À partir de là, vous choisirez de changer. Vous ne changez jamais aussi bien si c’est pour vous que si c’est pour quelqu’un d’autre. C’est la raison pour laquelle il est important que ce soit un véritable inconvénient pour vous, que ça vous pourrisse la vie à vous et à vous d’abord.
Eradication par le remplacement
Une fois que vous avez effectué ce travail-là, vous avez commencé à envisager de savoir par quelle bonne habitude vous alliez remplacer votre mauvaise habitude. Je vous avais dit clairement que l’on ne pouvait pas enlever une mauvaise habitude en espérant qu’elle disparaisse comme ça. Si vous enlever une mauvaise habitude, une autre mauvaise habitude poussera à la place. Il est aussi possible que la même repousse. Donc, soit une autre s’amplifie, soit la même reprend sa place puisque vous avez enlevé des racines sans être en mesure d’enlever les radicelles qui permettraient la repousse de cette mauvaise habitude.
Si vous voulez enlever une mauvaise habitude, vous avez besoin de la remplacer par une autre. Pas une mauvaise, bien sûr ! Ce serait le comble. Il s’agit donc de le remplacer par une bonne.
Comment instaurer une nouvelle bonne habitude ?
La question est de savoir comment instaurer de bonnes habitudes ? La réponse est simple. Étant donné que vous avez déjà de bonnes habitudes, comme vous l’avez noté dans votre exercice d’hier, vous savez que vous êtes capable de générer de bonnes habitudes. D’ailleurs, un des premiers éléments que je vous ai donné à faire hier, lors de notre exercice, a consisté à vivre de la gratitude pour vos bonnes habitudes. Si vous n’avez pas pris le temps de le faire, faites-le.
Vous savez faire, c’est évident
Ensuite nous avons pris conscience de la capacité que nous avions à instaurer de nouvelles habitudes. « Tiens ! Je suis conscient de savoir installer, épandre, et tenir dans le temps de bonnes habitudes. Je sais comment les mettre en place et comment les enrichir. J’ai également pris conscience de ne pas vous avoir eu à faire preuve d’une très grande motivation pour mettre en place ces nouvelles habitudes.
Je n’ai pas non plus fait acte d’une volonté énorme pour m’inscrire dans la dynamique de nouvelles habitudes. J’ai pris conscience que cette croyance qui me donne l’impression que c’est très difficile de mettre en place des bonnes habitudes et que ça nécessite beaucoup de volonté est fausse. C’est une croyance qui m’arrange quand j’en ai besoin. Je n’ai donc pas à faire d’efforts énormes pour mettre en place de nouvelles habitudes. Je prends conscience que ça a été bien plus facile que je ne pouvais l’imaginer d’installer de nouvelles habitudes dans ma vie».
Merci à la puissance de la répétition
Cette prise de confiance fait suite à la découverte d’une règle à laquelle vous avez répondu. Il s’agit d’un principe que j’ai déjà énoncé dans un rendez-vous précédent. C’est la puissance de la répétition. Il est important de se souvenir de cette puissance-là puisque c’est sur elle que nous fonderons notre pratique d’installation de nouvelles habitudes. Souvenez-vous que c’est comme ça que vous avez installé vos bonnes habitudes. Vous avez cru à la puissance de la répétition ce qui a fait que vous avez débouché sur l’installation profonde de nouvelles habitudes.
Revenons sur la liste de nos mauvaises habitudes en considérant ce qui nous pourrit la vie. Vous prenez conscience d’avoir besoin de vous en débarrasser pour les remplacer par de bonnes habitudes.
Commençons par la première, la plus pénible, celle qui a le plus d’impact sur votre vie et que vous considérez comme étant la plus dommageable. C’est elle qui sera élue l’habitude à arracher en premier. Yes ! C’est elle. Vous la voyez sur votre cahier de vie, vous la visualisez et vous voyez en même temps à quel point elle vous pourrit la vie ? Vous ne voulez plus voir les effets de cette habitude.
Enfin, vous les avez noté. Si vous ne l’avez pas fait, faites-le avant de poursuivre votre lecture. Par exemple, « Je ne veux plus voir ça, ni cela, dans ma vie. Je ne veux plus me sentir comme ceci ou comme cela. Je ne veux plus me retrouver dans une situation dans laquelle je vis ceci au lieu de vivre cela ». Il est très aidant que ce soit bien bien clair, matérialisé, visualisé avant de répandre le désherbant violent.
Quand vous avez bien matérialisé ce que je viens de vous présenter, vous pouvez-vous dire « voilà, je veux remplacer cette habitude par une bonne».
Par quelle habitude remplacer une mauvaise habitude ?
Comme je vous l’ai déjà dit hier, vous avez besoin d’identifier l’habitude qui viendra remplacer la mauvaise. Soit vous choisirez détendre une habitude que vous avez déjà et qui vous satisfait, soit vous choisirez une habitude complètement nouvelle que vous n’aviez pas jusque-là.
Peut-être qu’en ayant écouté quelques podcasts par-ci par-là vous vous serez rendu compte qu’il serait intéressant d’adopter un rituel du lever et du coucher. Vous êtes-vous peut-être rendu compte d’avoir besoin de quelques principes élémentaires de valorisation de soi. Ce pourrait être intéressant de prendre du temps pour lire, par exemple. Quoi que vous choisissiez, vous savez que vous pouvez puiser ça et là pour adopter de nouvelles habitudes. Libre à vous de choisir la bonne habitude que vous installerez à la place de la mauvaise que vous enlèverez.
Passer sur le billot
Attention ! L’opération chirurgicale va commencer. Par quelles mauvaises habitudes voulez-vous commencer ? Prenez quelques minutes pour être sûr de l’habitude que vous allez cibler et éradiquer.
Dès que vous avez identifié cette mauvaise habitude, demandez-vous quand allez-vous commencer ?
Cela dit, pour vous aider, et ne pas vous laisser patauger longtemps, vous pourriez être tenté de vous dire « je vais attendre le moment où je me sentirai mieux pour enlever cette mauvaise habitude. Ou, non, je vais m’y mettre en rentrant des vacances. Ou encore, je le ferai quand j’aurai mon nouveau boulot… » stop ! Stop ! Ouh, ouh ! Je vous demande de commencer aujourd’hui. Vous n’avez pas besoin de reporter.
Ah ! Si dans vos mauvaises habitudes se trouve la procrastination, vous êtes embêté ! En même temps, c’est une superbe opportunité. Vous ferez d’une pierre deux coups en curant la procrastination par la non procrastination qui équivaut à un passage à l’action.
Donc, dès que vous avez identifié ce qui vous pourrit la vie, vous savez que vous commencerez à opérer maintenant.
Quand je dis maintenant, c’est un « maintenant » qui reste valable à chaque fois vous vous rendrez compte qu’une mauvaise habitude s’est installée chez vous. Ne dites plus « je commence demain » comme le dit la chanson de Goldman. Non ! Vous commencez aujourd’hui, maintenant. Maintenant est le meilleur moment puisque demain est un autre jour. Vous ne savez pas où vous serez ce que vous serez et peut-être aurez-vous déjà oublié d’envisager de changer. D’ailleurs, la plupart du temps, «demain» sert d’excuse pour reporter. Pour nous, les choses sont claires, vous commencez maintenant. Pas aujourd’hui. Maintenant.
Commencez par identifier la mauvaise habitude que vous voulez
Dès que vous l’avez identifié, vous savez que vous commencerez à l’éradiquer maintenant,
Vous savez avoir besoin de raviver en vous la croyance dans la puissance de la répétition,
Pendant combien de temps travaillez-vous à remplacer cette mauvaise habitude ?
Si vous avez jardiné et que vous avez déjà choisi d’installer un plan de tomates là où se trouvait des orties, vous savez que ce n’est pas le fait de planter vos tomates qui donnera des tomates. Ça ne marche pas comme ça. C’est contraire en la puissance de la répétition.
Quand vous plantez votre plans de tomates, vous arrosez et revenez le voir tous les… Combien de jours ? À quelle fréquence revenez-vous voir votre plan de tomates pour voir comment il va ? Et oui ! Tous les jours. Vous revenez voir votre plan de tomates tous les jours. Je le répète ? D’accord : tous les jours.
Tous les jours vous viendrez voir votre nouvelle habitude pour prendre de ses nouvelles. N’envisagez pas d’y aller tous les deux jours ou une à deux fois par semaine. Vous savez par avance que c’est mort. D’ailleurs, je le dis comme ça, en plaisantant, mais vous le savez, hein ? , Envisager d’aller voir votre habitude tous les jours pour vous assurer qu’elle va bien est évident.
C’est d’ailleurs un des moyens de vous assurer que vous êtes vraiment honnête dans votre volonté de mettre en place une nouvelle habitude.
Comment tuer une bonne nouvelle habitude ?
Un des moyens de tuer une bonne nouvelle habitude franchement mise en place (en vous assurant que la mauvaise repoussera à sa propre place) consiste à trop l’arroser. Du coup, votre nouvelle habitude pourrira sur place et vous pourrez dire « oh ! Mince alors. Elle est pourrie et la mauvaise habitude a repris. Ce n’est pas que je n’ai pas voulu. J’ai quand même fait ce que je pouvais pour faire en sorte d’enlever cette mauvaise habitude et je n’ai pas réussi».
Finalement, on reprend le cours de sa vie avec sa mauvaise habitude, content comme un bossu de s’être donné bonne conscience en se disant qu’on a voulu s’en débarrasser et en même temps, on ne l’a pas fait. Du coup, on continue à bénéficier des avantages et ça c’est génial ! Eh ben non ! Ça ne marche pas comme ça. Et vous savez que si vous arrosez trop votre mauvaise habitude, vous risquez de la tuer. Alors, ne soyez pas excessif dans le soin que vous porterez à votre mauvaise habitude. L’intérêt et d’en prendre soin, non de la tuer par un excès de soin.
Soyez vrai
Comment peut-on trop arroser une nouvelle bonne habitude ? En en faisant beaucoup trop. Au lieu de pratiquer la nouvelle bonnes habitudes deux ou trois fois par jour, on va la pratiquer 10 ou 20 fois par jour. Et comme le ras-le-bol arrivera vite, au bout de quelques jours qu’on aura choisi de l’abandonner.
Non, non, non, non ! Mettez votre nouvelle habitude à sa place et arrosez-la plusieurs fois par jour de manière raisonnable. Vous savez que si vous abusez, vous la tuerez. Ne soyez donc pas excessif en cherchant à en faire trop.
Par exemple, supposons que vous avez l’habitude, dès que vous rentrez du boulot, de vous réfugier dans une activité donnée parce que ça vous permettrait de vous relaxer ou de déstresser avant d’envisager une autre activité, notamment, relationnelle. À vrai dire, regardez-moi bien dans les yeux et dites-moi que le but n’était pas de fuir une part de votre responsabilité ou votre conjoint pour vous retrouver dans votre grotte, tranquille ou avec votre mauvaise habitude ?
Là, pouvez tout simplement savoir que vous vous êtes vus ! Vu ! Vous ne ferez plus jamais ça à partir d’aujourd’hui. Vous déciderez que, de retour du travail (pour reprendre son exemple) vous vous isolerez pendant un temps déterminé. Bien entendu, il est acceptable que vous ayez besoin de souffler pour gérer votre stress et vous relaxer tout en étant en mesure de prédéterminer le bornage de ce temps. Par conséquent, vous déciderez en amont de la durée de votre sas. Dès que le chrono de votre temps imparti sonnera, vous savez qu’il sera temps, pour vous, de revenir à votre vie relationnelle.
Que ce soit pour lire votre journal, plonger dans votre piscine ou arroser les magnolias, pré-déterminez un temps limité. Cela montrera vous avez conscience qu’au bout d’un certain temps ça devient plus inconvenant qu’avantageux.
Mauvaise habitude au scalpel
Ce n’est pas l’acte en lui-même qui, parfois, est une mauvaise habitude. Il arrive que ce soit la manière de le gérer et ici, en l’occurrence, ‘est bien la durée qui est à incriminer. Vous pouvez donc prendre le temps de voir jusqu’où votre choix est bénéfique et à partir de quand il commence à être à inconvenant.
Pendant combien de temps pratiquez-vous cette nouvelle habitude ?
Pendant combien de temps pratiquez-vous cette nouvelle habitude pour qu’elle devienne vraiment une habitude ? Vous êtes conscient que si vous avez mis en place une nouvelle action en cours pendant 3 ou 4 jours, ce n’est pas encore une habitude. Pour que ce soit une habitude, je vous demande de le faire pendant 30 à 50 jours. Préparez-vous donc à pratiquer votre nouvelle habitude pendant cette durée en visant, en moyenne, la moitié de l’éternité 🙂
Résumons-nous
Pour résumer, je vous appliquerait la puissance de la répétition à partir de maintenant pendant 30 à 50 jours. Pour vous aider, vous pourrez utiliser le système des fagots de trois. J’en ai parlé dans le rendez-vous qui se situe le « 7 astuces pour se lever du bon pied ».
Le système ou méthode des faits consiste à de prendre une feuille de papier et, chaque fois vous pratiquez votre bonne nouvelle habitude, vous mettez une coche verticale. Le lendemain, faites la même chose jusqu’à aligner trois coches verticales. Dès que c’est fait, rayez les trois coches. Cela équivaut à un fagots de trois.
Continuez ainsi les jours suivants pour aligner les fagots de trois. Quand vous aurez donc atteint 30 jours de pratique de votre nouvelles bonnes habitudes, vous aurez aligné dix fagots de trois. Attention ! Veuillez à ce qu’il n’y ait aucun jour d’interruption pour aligner trois coches. Si vous sautez un jour, recommencez une nouvelle ligne de coches.
Vive la fêtes des bonnes habitudes
Je voudrais que vous associiez ces fagots de trois à des célébrations. Quand vous aurez fait un fagots de trois, je veux vous entendre crier « yes ! ». Quand vous avez aligné trois fagots de trois, je veux vous entendre crier « yes !» encore plus fort. Et quand vous aurez aligné dix fagots de trois, je veux entendre votre joie avec un «yes !» énormissime.
Vous pourrez ainsi célébrer le succès d’avoir atteint votre objectif d’aligner dix fagots de trois. Vous célébrerez aussi la puissance de la répétition que vous avez vu se mettre en œuvre dans votre vie pour instaurer de bonnes (et mauvaises) habitudes. Là, vous pouvez réaliser que la puissance de la répétition continue à faire son effet pour votre nouvelle bonne habitude.
Maintenant, il vous restera à passer au niveau suivant. Vous choisirez alors un autre mauvaise habitude à éradiquer.
Changer est vraiment accessible
C’est aussi accessible que cela ! Prenez cette méthode au sérieux et faites-vous confiance. Prenez-vous en main parce que vous avez la capacité d’aligner des fagots de trois pour arriver à faire 30 à 50 jours sans interruption. À partir de là, vous continuerez vers 300, puis 900 fagots de trois sans aucune interruption.
Pour l’instant, il est question de 10 à 15 fagots. Concentrez-vous sur ces fagots pendant 30 à 50 jours uniquement pour arriver à matérialiser votre évolution.
Je vous propose la méthode des fagots parce qu’elle permet d’éviter d’être dans l’abstrait. On ne conserve aucune date de début, ça n’a pas d’intérêt. Le fond du sujet est de s’inscrire dans la durée avec une récurrence quotidienne.
Vous pouvez aussi choisir de célébrer votre succès en vous offrant un cadeau, même s’il est symbolique. C’est une manière de matérialiser le fait que vous avez réussi, non seulement à vous débarrasser d’une mauvaise habitude, mais aussi à créer une bonne habitude.
Quoi qu’il en soit, continuerez à engranger les succès les uns après les autres en commençant aujourd’hui.
A demain
Un commentaire