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Le rêve d’une utopie
Aujourd’hui, je voudrais m’arrêter sur une aspiration présente chez beaucoup d’entre nous. C’est, en effet, le rêve de plusieurs de chercher à contrôler nos émotions. Et pourquoi est-ce le cas ?
Comprendre la force du rêve utopique
Le mythe de la toute-puissance
Sans aller chercher midi à 14h, nous savons aimer que les choses soient comme nous voudrions qu’elles soient. Nous voudrions que les situations évoluent comme nous le souhaitons. D’ailleurs, nous voudrions même que les gens soient conformes à ce que nous voudrions qu’ils soient. J’ajoute que nous voulons aussi que la maladie ressemble à ce que nous voudrions qu’elle soit, tout comme la mort ! Et oui, nous voudrions que tout cela corresponde à ce que nous voudrions voir s’accomplir.
Les personnes que j’accompagne, et qui sont habituées à venir au bureau ou être accompagnées au téléphone ou en Visio, savent que j’évoque la télécommande comme une tentation pour maintenir et contrôler les autres. Nous aimerions avoir en main une télécommande symbolique qui pourrait faire que, ayant décidé de ne pas avoir telles maladies, de mourir à une date bien précise, que les autres fassent exactement ce que l’on voudrait, on puisse le choisir à sa guise.
Je le vois dans la vie conjugale ou amicale. Certains disent « c’est quand même évident que ça ne se fait pas, entre potes ». D’autres disent « en couple, c’est quand même normal que mon conjoint fasse ceci et se comporte de telle manière ». Par ailleurs, « c’est inacceptable que mon enfant agisse de telle manière. Un enfant normal devrait fonctionner de telle et telle manière ».
Une volonté de chercher à contrôler les événements
Ces raisonnements sont des révélateurs d’une volonté de chercher à contrôler les événements, les autres et soi-même à travers un contrôle de nos émotions. Nous voulons être en maîtrise totale comme l’humain en général aime être en maîtrise. Pourquoi ? Parce que nous avons horreur de la démaîtrise. Nous n’aimons pas réaliser que nous ne gérons pas, que nous ne contrôlons pas. Nous aimons le pouvoir.
Je trouve intéressant de constater que, quand quelqu’un veut avoir du pouvoir sur nous, cela ne nous plaît pas. Pourtant, nous chérissons cette aspiration à exercer du pouvoir au point, entre autres, de contrôler nos émotions, ce qui est une manière d’avoir le pouvoir sur un pan de notre réalité comme si l’on pouvait appuyer sur un bouton pour annuler, empêcher que…, se protéger de…
L’univers nous enseigne l’acceptation
Tout cela est pourtant contraire à l’univers de l’acceptation. Il s’agit là d’une réalité naturelle. Quand un phénomène se produit, dans la nature, cette dernière l’accepte, s’adapte et construit une résilience progressive. Elle n’est pas en volonté de contrôler les événements à venir comme nous cherchons à le faire avec nos émotions.
En parlant d’événements, je rappellerai comment fonctionnent les émotions, j’expliquerai leur rôle, et vous en donnerai une définition.
Comment fonctionnent nos émotions ?
Je l’expliquerai en 6 étapes. Une émotion est générée, en soi, par une lecture d’événement. On vit un événement au point de déclencher une sensation corporelle qui devient une émotion enchaînant une réaction psychoémotionnelle et corporelle (pas uniquement émotionnelle). À ce stade, nous comprenons que le corps est naturellement sollicité dans l’émotion.
La quatrième étape de ce fonctionnement émotionnel nous conduit à la recherche du retour à l’équilibre. Quelle que soit l’émotion ressentie (joie, peur, colère, tristesse ou honte, pour parler des 5 émotions de base), on a besoin d’un retour à l’équilibre. Même quand il est question d’une émotion de joie !
J’ajoute que plus l’émotion est forte et plus le déséquilibre est important, en conséquence, plus le retour à l’équilibre sera urgent. Dans le cas d’une émotion de joie très importante, cela peut expliquer une impression ou une sensation de légère déprime après une euphorie, par exemple. C’est un mouvement de balancier qui a pour but de retrouver l’équilibre antérieur.
Une fois l’équilibre retrouvé, on commencera à tirer des conclusions sur le vécu de l’événement. À partir de ce dernier, on créera alors des croyances. Une fois les croyances sont créées, on sera prêt à vivre un événement se rapprochant de quelques points de l’événement source d’émotion à partir duquel on a déclenchera la chaîne émotionnelle que je viens de décrire.
Nous accueillons un événement (neutre en soi, ne comportant pas de sens en lui-même) à partir de ce que nous avons appris à vivre. Par là, je dépasse le cadre du tout début de notre propre vie embryonnaire pour l’étendre dans des racines ancestrales pluriséculaires.
Vous savez pertinemment que, dans bien des cas, nos émotions ne sont pas le pur résultat d’un discours parental qui pourrait ressembler à « quand tu vivras tel événement, tu devras ressentir telle émotion ». C’est parce que nous avons confectionné un mix entre nos croyances ancestrales et notre expérience prénatale complété par nos débuts extra-utérine et notre parcours de vie que nous nous programmons émotionnellement.
Précisons le rôle de nos émotions
Nos émotions nous préserver du danger. C’est leur but premier. En conséquence, nous pouvons nous interroger honnêtement de la manière suivante : réellement, là, sur le plan rationnel, dans ma vie quotidienne, à quels moments, depuis ma naissance, ai-je réellement été en danger ?
Quand je parle de danger, cela signifie que ma vie a été menacée, ma subsistance exposée à une fin. Cela signifie que si j’avais pas pris telle décision, j’aurais été broyé·e, je serais mort·e, j’aurais été dévoré·e, anéanti·e…, Quelque chose de cet acabit-là, quoi ! Est-ce le cas ?
Certain·e·s pourraient répondre par l’affirmative en disant qu’ils/elles ont été renversé·e par une voiture, qu’ils/elles ont été présent·e·s lors d’un échange de coups de feu et que le risque de la balle perdue s’est présenté à eux/elles.
On peut ajouter à cela des survivant·e·s des attentats survenus là où ils/elles se trouvaient. Si c’est le cas, et que quelques un·e·s parmi vous ont vécu le traumatisme de l’attentat, ils/elles pourraient dire avoir vécu la peur enracinée et rationnelle d’une vie réellement mise en danger.
L’évaluation du danger
Hormis cette lecture d’événements, quand vous êtes entre copain·e·s, au boulot, en famille, avec des ami·e·s, au volant de votre voiture, sur la plage et que vous ressentez de la colère, la tristesse de la honte, êtes-vous réellement menacé·e·s ?
Quand vous devez vous rendre à un examen, à un entretien d’embauche, êtes-vous réellement menacé·e·s ? Pourquoi se laisser envahir par la peur s’il n’y a pas de menace réelle sur votre intégrité ? Pourquoi ressentir de la honte suite à un exposé pendant lequel vous avez eu le sentiment d’être en deçà de ce que vous vouliez émettre ? Etiez-vous réellement en danger ?
Avec les questions que je viens de poser comme avec les réponses que vous y avez apportées, vous êtes en mesure de comprendre que nous sommes réellement, c’est-à-dire avec lecture rationnelle, très rarement en danger. De nos jours, il s’agit de situations exceptionnelles.
Le bénéfice d’une lecture rationnelle
Notez bien que je vise une lecture rationnelle. En effet, ce n’est pas parce que vous ressentez une émotion de peur suite à un entretien d’embauche que le danger était réel. Comprenons-nous bien. Votre peur était juste irrationnelle, c’est-à-dire en disproportion manifeste d’avec la réalité vécue sur le plan événementiel.
Si vous deviez vous présenter devant un juge chargé de vous entendre suite à un cambriolage, vous pourriez lui dire à quel point ce que vous avez vécu a été terrible et que vous ressentez de la colère et le sentiment d’avoir été violé·e. Seulement, sur le plan rationnel, le juge pourrait vous demander pourquoi cela vous met dans cet état-là. Ou plutôt, avec une approche rationnelle, pourquoi vous mettez-vous dans cet état-là ?
Cela ne veut pas dire que le cambriolage n’ait pas, en soit, été une chose désagréable et dérangeante, mais il ne vous a pas mis en danger, qui plus est, si vous n’étiez pas dans le logement au moment des faits, n’est-ce pas ?
Nous avons intérêt à revenir à une lecture rationnelle en nous souvenant que le rôle de nos émotions est de nous préserver du danger.
La durée de vie d’une émotion
J’ai trouvé un article intéressant que vous pourrez trouver en cliquant sur le lien souligné, dans lequel il est précisé qu’une émotion dure entre 30 minutes et 48 heures en moyenne. Cela signifie qu’il est possible, pour un humain, de revenir à l’homéostasie (le retour à l’équilibre) au plus tard 48 heures après le « choc émotionnel ». Par contre, l’étude précise que la rumination sert « d’engrais émotionnel ». En conséquence, quand on ressasse et repense régulièrement à l’émotion vécue, c’est comme si on mettait de l’engrais en faisant se maintenir de la charge émotionnelle.
« En conséquence, «une émotion de jalousie qui, par exemple, dure en moyenne deux heures peut durer des jours, des mois ou des années, si elle est accompagnée de la rumination » précise l’auteur.
Finalement, je trouve intéressant que cette étude met en évidence que c’est nous qui choisissons de nous faire souffrir, d’avoir mal en ruminant des émotions, qu’elles soient considérées comme négatives ou positives.
Je l’ai déjà évoqué, au détriment de certaines personnes qui ont mal accueilli mes explications présentées dans le podcast « Revivre après un deuil » dans lequel j’explique le fonctionnement de notre cerveau face au deuil. Si vous ne l’avez pas écouté, je vous encourage à le faire sachant que la notion de deuil n’est pas réservée à un défunt, mais à toutes situations pour laquelle nous sommes invité·e·s à poursuivre notre vie en acceptant quelque chose ou quelqu’un ait disparu.
La définition d’une émotion
Je voudrais continuer en rappelant la définition d’une émotion. L’émotion est un mouvement. Il n’est donc pas question de viser une chose qui se passerait dans la tête. Nous parlons réellement d’une situation qui entraîne le corps, le soma, dans la racine grecque. Il est donc tout à fait légitime de parler d’un phénomène psychosomatique (une réalité qui prend naissance dans l’esprit, le mental et qui impacte le corps) ou, à l’inverse, d’un phénomène somatopsychique (qui part du corps pour impacter l’esprit ou le mental).
On ne peut pas déterminer le sens du fonctionnement. Mais il s’agit d’une réaction en millième de secondes. Ce que l’on constate, c’est que toute émotion génère un impact physiologique.
Peut-on contrôler nos émotions ?
Ce qui est également intéressant, c’est qu’étant conscient d’un impact qui touche le corps (un mouvement) cela permet de commencer à répondre à la question « peut-on contrôler nos émotions ? ». La réponse est non ! Parce qu’à ce stade, on prend conscience d’une émotion quand il y a un mouvement. C’est à ce moment-là seulement que l’on se rend compte qu’il y a émotion. On ne peut pas se dire « tiens, il va y avoir mouvement. Peut-on fermer les vannes pour l’éviter ? ». Non ! Ce n’est pas possible. C’est une fois que le mouvement est perçu que l’on peut envisager quelque chose.
La prévention sismique
Je trouve instructif de mettre ce fonctionnement en parallèle avec le phénomène sismique. En effet, en cas de tremblement de Terre on fait face à un mouvement. Et vous imaginez que, depuis le temps que la planète connait des tremblements de Terre, de nombreux chercheurs et Instituts de recherche travaillent dans le but de trouver les moyens de prédire les séismes. Cela permettrait de chercher à les empêcher et, a minima, d’avoir les moyens de prévenir la population de manière à ce qu’elle prenne les mesures adaptées.
En effet, faute de pouvoir l’empêcher, il paraît tout à fait pertinent que la prédiction participe à limiter les dégâts, comme on le fait pour la météo avec les alertes diverses. Du coup, on pourrait créer une échelle d’alertes de type alerte jaune, orange ou rouge de telle sorte que les populations se déplacent afin de limiter l’impact du phénomène sismique.
Nos séismes émotionnels
C’est un peu ce que l’on voudrait vivre dans le contrôle de nos émotions. Cela consisterait à dire « je suis en mesure de prédire que je vais ressentir une émotion, même si je ne suis pas encore en mesure d’identifier s’il s’agit de la peur, de la colère, de la tristesse ou de la honte. Ce faisant, je pourrais éventuellement me contrôler grâce a la prédiction de manière à ce que le mouvement n’ait pas lieu».
Jean-Paul Ampuero et H. Weng, les auteurs de «Continuum of earthquake rupture speeds enabled by oblique slip« , publié dans Nature Geocience, du 9 novembre 2020 travaillent sur un modèle de prédiction sismique. Ils travaillent tous deux à l’Institut de Recherche et le Développement (IRD) qui publie une vidéo intéressante sur la recherche d’un nouveau modèle de prévention sismique.
Il affirme combien il est compliqué d’arriver à prédire le phénomène sismique malgré l’intégration de nouvelles approches dont la vitesse rapide, la vitesse lente, l’annulation de la fenêtre de vitesse interdite impliquant l’intégration de l’onde oblique. Pour l’heure, nous comprenons combien la prévention sismique est difficile tout comme la prévention émotionnelle.
On ne peut prédire une émotion
Qu’il s’agisse de la joie, la peur, la colère, la tristesse ou la honte, on peut se baser sur le fait qu’il n’y a pas moyen de prévenir l’émergence émotionnelle. Un autre moyen consisterait à dire qu’il n’y a pas de solution pour être informé d’une émotion avant qu’elle ne se manifeste dans quelques millièmes de seconde.
La bonne nouvelle, dans tout ça, c’est que nous sommes rarement en danger et, mieux encore, et que nos émotions ne nous mettent pas en danger. Pourquoi vouloir contrôler quelque chose qui ne nous expose pas au danger ? Me suivez-vous ? Non seulement nos émotions ne nous mettent pas en danger, mais en plus nous sommes rarement exposé·e·s à de réels dangers rationnels.
Pourquoi nous n’avons pas besoin de contrôler nos émotions ?
Raison n°1 : Parce que, comme je viens de le dire, nos émotions ne nous exposent pas au danger et, à l’inverse, elle nous rendent service. Elles nous informent, nous signalent, nous aident et nous invitent à nous accueillir nous-mêmes. Elle nous incitent à nous connecter à nous-mêmes.
Raison n°2 : J’ajoute, qu’elles nous ouvrent à la vie, nous poussent à l’accueil. Elles sont comme des invitations pour recevoir la vie, recevoir nos émotions c’est recevoir la vie. À l’inverse, les contrôler en espérant qu’elles ne se manifesteront pas est une manière de tourner le dos à la vie.
Raison n°3 : Enfin, elles nous permettent de nous remettre à notre place. C’est pour moi une marque de sagesse que de prendre conscience de sa propre finitude humaine, une forme de non toute-puissance, comme je l’ai évoqué au début de ce rendez-vous. C’est une manière de réaliser que l’on est là et qu’il n’y a pas de raison de ne pas subir des situations difficiles.
Préférer apprivoiser que contrôler
Au lieu de se projeter vers une tentative de contrôle de nos émotions, je pense qu’il est bien plus fécond d’envisager de les apprivoiser.
Il y a quelques mois, je lisais un extrait du Petit Prince de Saint-Exupéry dans un podcast. Je trouvais que cette allégorie était très intéressante puisque je me fondais sur le passage dans lequel le renard rencontre le Petit Prince et lui propose de l’apprivoiser.
Apprivoiser implique de passer du temps avec son émotion. Cela signifie se placer à l’écoute, ne pas rejeter et ne pas juger. Cela implique de la regarder, d’être là, avec elle, simplement, comme le renard le propose au Petit Prince. Il explique que s’il veut l’apprivoiser, il suffit de s’asseoir là, l’un à côté de l’autre et de ne rien se dire, d’être là, l’un avec l’autre.
Vous pouvez faire cela avec votre émotion. Être là, avec elle, apprendre d’elle. Accepter qu’elle soit vivante, présente, mouvante (en mouvement et produisant un mouvement en vous, sur le plan psycho émotionnel comme sur le plan physiologique, dans votre corps). C’est accepter qu’elle génère tout cela en vous et l’accueillir comme une réalité, tout simplement. Sans plus chercher à la cadrer ou à la contrôler.
Dans l’apprivoisement il n’y a ni maîtrise ni contrôle. On accepte la situation, on accueille. Or, si vous accueillez votre émotion, c’est vous que vous accueillez. Vous n’êtes pas à votre émotion, il ne s’agit que d’une manifestation de vous, ce faisant, en accueillant avec bienveillance, c’est-à-dire sans jugement, vous permettez à votre être entier de se développer, de s’ouvrir, de se reposer, de se déposer, d’être qui il est et, finalement, d’être vous-même.
Vous pouvez être vous-même sans plus d’envie de vous retrouver à vous flageller, à vous féliciter ou à vous encourager. Nul n’est besoin de continuer à chercher à être le meilleur, le plus fort en veillant à cacher ce qui vous paraît dérangeant pour ne manifester que les émotions qui vous semblent positives. En réalité, vous savez que chaque émotion est une porte qui s’ouvre vers du positif, sans quoi elle ne serait pas là. Nous avons dit qu’elle nous servait de signal, utile pour nous apprendre sur nous-mêmes comme sur notre environnement. En quoi ne serait-elle pas positive ?
Au travail vers l’acceptation de soi
Vous avez besoin d’apprendre à mieux vous accepter, à sortir du jugement de la culpabilité permanente ? Elle est juste en haut de cette page et cliquez sur « Go ! Je passe à l’action ». Je me ferais un plaisir de prendre 30 minutes avec vous, gratuitement pour vous entendre sur votre besoin et commencer à vous donner des pistes pour que vous puissiez vous orienter vers ce que vous voulez vivre.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye-bye
Crédit photos : Pexels
Article très instructif et j’aime beaucoup le fait de considérer que l’émotion est un mouvement. Les émotions sont souvent classifiées au nombre de 7 ou plus selon les besoins d’analyses … mais personnelement j’aime les ramener à 2 … la Joie et la Peur, et chacune peut être vécue de façon épanouissante ou de façon incapacitante … Merci pour cet article que je partagerai avec plaisir autour de moi.
Merci Eric pour ton commentaire. Je te rejoins quant au faite de résumer les émotions au nombre de deux, la joie et la peur. Ce sont les deux bases À partir duquel nous faisons nos choix. En ce sens, je rejoins pleinement Don Miguel Ruiz qui, entre autres, s’exprime en ces termes dans « le 5 accords Tolteque ».
Merci pour ta volonté de partage
Bonjour ! Voilà un sujet passionnant que les émotions ! On peut dire qu’il y a un sacré paquet de gens qui ont besoin de s’accepter tels qu’ils sont, et je ne suis pas la dernière. Si nous arrêtions tous d’être prisonniers de nos émotions, le monde se porterait mieux… 😉
Oui, Melanie, un paquet de gens a besoin de s’accepter. En commençant par soi-même, on se porte déjà mieux, ne crois-tu pas ?