Podcast: Play in new window | Download (Duration: 16:49 — 19.3MB) | Embed
Abonnez-vous gratuitement sur Spotify | RSS
Un chemin vers la bonheur promis
Voici les 10 commandements pour augmenter sa satisfaction personnelle. Cela dit, rassurez-vous, je ne me prends pas encore pour Dieu 😉
En fait, quand j’ai travaillé sur ce sujet, je me suis dit que ce pourrait être plus intéressant de formuler ces 10 idées sous forme de commandements. D’ailleurs, pour pousser l’humour, je les formulerai en commençant par « tu ne… » comme dans la Bible.
1. Tu viseras ce que tu voudras
Ce premier commandement a pour but de vous dire que pour augmenter sa satisfaction personnelle, vous y gagnerez à viser ce que vous voulez vivre.
En fait, il y a deux possibilités dans la vie : la première qui consiste à laisser venir les choses comme elles se produisent et la deuxième qui consiste à se demander ce que l’on veut vivre.
Vous pouvez vous demander :
- Qu’est-ce que je veux vivre aujourd’hui ?
- Qu’est-ce que je veux vivre cette semaine ?
Cette question peut se renouveler pour le mois qui vient, pour l’année, pour une soirée, pour un mariage, etc.
Bien entendu, vous êtes conscients que vous ne piloterez pas l’ensemble des événements auxquelles vous prendrez part, seulement vous savez que vous vous piloterez vous-même. Vous déterminerez ce que vous voulez vivre en termes de ressentis, de relations, de qualité relationnelles, etc. en fonction des aspirations que vous projetterez vous-même.
En visant, les chances de toucher au but augmentent davantage qu’en tirant au hasard. En vous projetant, vous avez plus de chance de vous rapprocher d’une chose qui vous plaît à vivre.
Avec ce premier commandement, on frôle la pensée des prophéties auto-réalisatrices. Je vous laisse creuser la question.
2. Tu accueilleras ce qui vient comme des opportunités
Ce commandement tire un trait sur l’expression qui pourrait ressembler à « ça m’est tombé dessus », car bien des choses qui vous tombent dessus peuvent être utilisées comme des opportunités.
Il y a quelques semaines, j’ai été invité à participer à la délivrance d’un cours donné à des naturopathes qui devaient préparer un examen. Étant soumis au stress de l’examen à venir, je leur ai fait vivre une séance de sophrologie. À cette occasion, je leur ai expliqué à quel point c’était à eux de choisir ce qu’ils voulaient vivre sachant que ce qui leur arriverait pouvait être une opportunité même si l’examen était raté. Je voulais qu’ils soient en mesure se dire « si j’ai raté mon examen, c’est peut-être une opportunité pour approfondir un point déterminé. C’est peut-être également une opportunité pour accueillir davantage une expérience, pour gérer mon ego et revenir plus fort, c’est à moi de choisir d’en faire ce que je veux. ».
Notre volonté de transformer une situation en opportunité nous appartient à nous. C’est la raison pour laquelle je vous demande d’accueillir ce que vous vivrez comme des opportunités. Tout le bénéfice sera pour vous.
Quelqu’un peut vous dire qu’une situation se trouve être une opportunité alors qu’un d’autre vous dira tout le contraire face au même événement. Lequel des deux à raison ?Qu’importe puisque c’est à vous de déterminer si vous choisissez d’en faire ou non une opportunité. Pour ce faire, détachez-vous complètement du regard des autres.
Ce n’est pas parce que l’on vous a dit « oui » qu’il s’agit d’une opportunité. Quelqu’un peut vous dire « non » et que ce soit malgré tout une opportunité. Parfois, on peut vous dire « oui » et que ce soit dommageable pour vous. Sauf si face à la réponse affirmative, vous vous rendiez compte que c’était dommage.
Si vous décidez de prendre une expérience quelconque comme une opportunité, vous pourrez apprendre encore de ce que vous vivrez et notamment qu’un « oui » n’est finalement ni génial ni problématique. C’est votre choix qui déterminera ce qui deviendra génial. Vivez cette dimension dans les 10 commandements pour augmenter sa satisfaction personnelle.
3. Tu mettras l’accent sur la qualité de la relation à l’autre
On a des potes, les copines, des frères et sœurs et souvent on surfe sur la relation.
Prenons un peu de temps pour aller dans une relation plus profonde, plus intense, une relation dans laquelle on est véritablement intéressé par l’autre.
Non pas un intérêt ayant pour but de placer ce que l’on a envie de dire, mais pour comprendre ce que vit l’autre.
Enlevez vos chaussures puis chaussez les leurs pour regarder leur vie selon leur point de vue à eux.
J’ai connu une personne incroyable. Dès qu’une conversation était lancée, elle trouvait le moyen de la rapporter à elle. Par exemple, si elle me demandait « qu’est-ce que tu as cuisiné aujourd’hui ? » Si je lui répondais « j’ai inventé une recette dans laquelle j’ai mélangé ceci et cela » elles s’empressaient de me dire « Ah ! Moi aussi, j’ai fait… » Et elle partait pendant un quart d’heure à ne parler que d’elle. Elle m’avait complètement oublié. Elle était de ces personnes qui ont besoin de parler d’elles.
Prenez le parti de demander « comment ça va ? » et que cette invitation proposée à l’autre soit véritablement profonde. Ainsi votre « comment ça va ? » dépassera le formalisme quotidien. Au-delà de la réponse première classique, vous continuerez à vous centrer sur la réponse formulée par votre interlocuteur. Ce sera une manière de montrer votre véritable intérêt (s’il est réel, car, s’il n’est pas réel, ne le faites pas) pour qui il est, pour ce qu’il vit, ce qu’il traverse et ceci, que ce soit génial ou difficile pour lui.
Vraiment, mettez l’accent sur la qualité de la relation à l’autre.
4. Tu ne feras plus ce que tu ne veux pas faire
« Il y a quand même des choses qu’on est obligé de faire, tout de même.» pense-t-on. C’est ainsi que nous raisonnons généralement.
Je vous renvoie à l’excellent livre de Marshall Rosenberg intitulé « les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs » dans lequel il explique à quel point nous ne sommes pas obligés de faire ce que nous croyons obligatoire. Nous nous autorisons à renforcer la cage dans laquelle nous nous sommes enfermés parce que l’on est tellement convaincu d’être obligé que l’on finit par chercher à être à l’aise dans son propre enfermement.
Vous ne voulez plus faire certaines choses ? Dans ce cas, déléguerez-les. Vous pouvez aussi travailler de manière à savoir pourquoi vous ne voulez plus les faire parce que parfois, vous vous rendrez compte d’une réalité importante. Votre rejet n’a rien à voir avec un refus de faire ce dont vous vous sentez obligé. En réalité, c’est l’image attachée à cette action (incrustée dans votre manière de penser ou de croire) qui vous ennuie, vous agace, vous gêne, génère de la honte ou toute autre émotion.
Exemples : 1) certains se disent que sortir les poubelles est humiliant. Pourquoi le serait-ce ? Combien d’hommes et de femmes sortent les poubelles sans ressentir d’humiliation. Vous vous rendez compte du caractère irrationnel de cette pensée. 2) Ce peut-être le cas pour changer la couche du bébé. C’est vrai, parfois ça sent mauvais, mais que veut dire « ça sent mauvais et c’est dégoûtant » ?
Est-ce que certaines choses vous rebutent parce qu’elles sont désagréables ? N’existe-t-il pas de choses désagréables qui vous procurent du bien (que ce soi pour vous ou pour les autres) ?
Grâce à cet aspect présent dans les 10 commandements pour augmenter sa satisfaction personnelle, vous pouvez réfléchir sur ce sujet sereinement et avancer avec vous-même pour moins faire ce que vous n’avez pas envie de faire tout en tout comprenant les raisons pour lesquelles vous ne voulez plus faire certaines choses qui vous paraissent des poids.
5. Tu te détacheras du jugement des autres
Ce cinquième commandement ouvre sur la libération !
Il me fait penser au livre de Don Miguel Ruiz, l’auteur du livre « Les quatre accords toltèques» que je vous recommande vraiment de lire. Il a carrément proposé un accord qui s’intitule : Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle.
Quand quelqu’un me juge, pense que je suis comme ceci et pas assez comme cela, c’est son avis, c’est sa responsabilité. Ce n’est pas parce qu’il pense cela de moi que je suis comme cela. Le jugement des autres et ce qu’ils pensent n’ont pas d’impact sur moi.
Si quelqu’un me disait que je suis un petit nain blondinet, alors que je suis un grand noir de 1,93m, vous comprenez que cela ne puisse pas avoir d’impact sur moi. Ce n’est pas parce qu’il l’affirme que son propos recèle une quelconque réalité.
L’impact sur moi n’aura lieu que si je choisis de lui donner mon accord, comme le dit Don Miguel Ruiz. Par contre, si ce qu’il dit n’a aucune valeur à mes yeux c’est comme s’il me disait qu’il fait nuit alors que je suis convaincu qu’il fait jour. Je me dirais qu’il débloque tout en le laissant dans sa liberté de croire qu’il fait nuit.
Se détacher du jugement des autres est une manière de se libérer soi-même et de s’attacher à sa propre appréciation, à son propre regard sur les choses et, peut-être, de profiter du jugement des autres pour apprendre les réalités intéressantes sur soi comme sur eux.
6. Tu réduiras le nombre d’efforts effectués quotidiennement
Cela ne veut pas dire que vous ne ferez que des choses faciles. Cela signifie que, si vous êtes conscient de faire un effort pour certaines choses, interrogez-vous pour comprendre la raison pour laquelle vous le sentez comme un effort nécessaire : « Pourquoi est-ce un effort pour moi de faire cela ? Et si je me rapproche de moi-même, que ferais-je à la place de ce que je fais actuellement qui me demande de faire un effort ?».
Il est fort probable qu’en vous rapprochant de vous-même, vous empruntiez un autre chemin pour arriver au même résultat. Peut-être même que le résultat serait encore plus bénéfique, plus fécond, plus porteur, plus enrichissant, plus amplifiant, plus grand encore.
Rapprochez-vous de vous-même pour comprendre les raisons pour lesquelles vous êtes amenés à faire des efforts puis cherchez à les réduire.
Plus on aime une chose et moins la sensation d’effort est importante. Peut-être parfois avons-nous besoin d’apprendre à aimer ce que nous faisons ! Cela aurait pour conséquence automatique de baisser le nombre d’efforts fournis.
7. Tu donneras la priorité aux priorités
Ce septième commandement est un pléonasme. Bien souvent, il nous arrive d’oublier que pour augmenter la satisfaction personnelle quotidienne nous avons besoin d’arriver à des résultats qui dépassent parfois ce que nous avions escompté. Et que si l’on travaille en termes de priorités, on aura davantage de gratitude et de satisfactions envers soi-même (je suis en train de commencer à vous préparer au huitième commandement :-).
Je suis content d’avoir vécu telle et telle chose et d’avoir obtenu tels résultats.
8. Tu vivras la gratitude quotidiennement
Les 10 commandements pour augmenter sa satisfaction personnelle intègre la gratitude, cela va de soi. Pourquoi vivre la gratitude ? Parce qu’elle est une forme de carburant délicieux.
Quand on met du carburant dans son véhicule-humain, dans son être profond, tout n’est pas forcément délicieux. Il nous arrive de consommer certaines choses que nous n’aimons pas, qui ne sont pas agréables dans la bouche même si elles sont bonnes pour notre propre santé, pour notre équilibre.
Par contre, ma gratitude est un aliment délicieux. En prenant conscience de ce que l’on est en train de vivre ici et maintenant, on peut le savourer, comme si on faisait une pause, finalement.
Quelque part, c’est une manière de faire durer une expérience parce qu’on la regarde plus longtemps et avec plus d’applications. De plus, le fait de formuler la reconnaissance vis-à-vis de ce que l’on est en train de vivre amplifie encore la satisfaction.
9. Tu répondras à tes propres besoins
Je ne m’étalerai pas sur ce point car j’ai déjà enregistré un rendez-vous sur ce sujet.
En répondant à vos propres besoins, vous augmenterez la satisfaction personnelle. Il s’agit d’une évidence. Répondez donc à vos besoins et attendez moins des autres qu’ils répondent à vos besoins que vous-même.
Téléchargez le tout nouvel eBooks qui se trouve sur le blog Heureux au Présent qui s’intitule « J’ai attrapé le virus du bonheur, trois remèdes efficaces pour ne pas en guérir ». Dans ce livre, je parle, notamment, de la différence entre un besoin et une envie comme de l’importance de répondre à ses propres besoins en me fondant sur le très bon outil élaboré par Abraham Maslow. Lisez ce livre, faites-le connaître autour de vous et profitez-en au maximum.
10. Tu partageras qui tu es et ce que tu possèdes
J’ai fait exprès de formuler ce commandement en donnant la priorité à « qui tu es » avant d’envisager de partager « ce que tu possèdes ».
Ce commandement nous conduit à donner de soi avant tout. Il peut arriver que l’on ait l’impression de ne pas avoir grand-chose à donner aux autres. Or, c’est valable quand il s’agit de matériel. Par contre, on a toujours de soi à donner à un autre. À aucun moment, nous pourrions dire « je ne peux rien te donner de moi ». Il nous est toujours possible de donner du temps, une épaule, une oreille, un sourire, un talent ou une qualité.
On peut toujours donner de soi à l’autre puisque l’on est jamais en rupture de stock. Ça c’est la bonne nouvelle.
Partager de soi et de ce que l’on possède est, selon moi, à considérer comme une réalité naturelle. Même si vous avez l’impression de ne pas avoir suffisamment, en termes de possessions, il y en a bien souvent suffisamment pour partager ne serait-ce qu’un peu avec un autre. Quoi qu’il en soit, partagez au moins de vous-même.
Pour conclure
Bien que j’ai formulé les 10 commandements pour augmenter sa satisfaction personnelle sous forme de commandements, vous comprenez que ce serait un non-sens de se contrainte en cherchant à vivre les 10 points que je viens de vous présenter.
Il s’agit de dix choix que vous pouvez choisir de faire. Choisissez ce que vous voulez intégrer en faisant votre popote interne. Ce qui compte, c’est que dans vos choix, vous trouviez le moyen d’augmenter votre satisfaction personnelle quotidiennement.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine
Bye-bye
Top cet article ! Il me parle particulièrement car en ce moment je vise justement à appliquer le 4ème de vos commandements (« ne plus reculer face à la difficulté » mais au contraire la rechercher pour l’affronter). Merci pour tous ces conseils riches de valeur
Je suis ravi que cet article vous plaise. Alors passer à l’action. Foncez et récoltez le fruit de vos actions
c’est simple, j’adore ton podcast, ça me rebooste surtout le 9 car j’ai vraiment tendance à m’oublier ! encore merci
Je t’en prie Nathalie ! Merci de partager aussi pour le faire connaître un max 😉
Un podcast à écouter et réécouter, c’est plein de positivité merci 🙂
Merci FLORENT, la positivité c’est bon pour la santé.
Je te souhaite beaucoup de bonheur
merci d’avoir reformulé les commandements sans négation et avec positivité, ça fait du bien! bravo pour l’article et le podcast.
Merci Corinne. Je ne peux que souhaiter que cette positivité te fasse du bien.
Je te souhaite du bonheur à n’en plus finir