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Voici votre mission, si vous l’acceptez
Aujourd’hui, je vous le demande : « devenez un influenceur». Attendez, attendez ! Avant d’avoir peur, lisez ce que j’ai à partager avec vous.
Rien à voir avec les réseaux sociaux
Je sais qu’avec la tendance actuelle, le simple fait d’utiliser le terme influenceur, donne l’impression de devoir bosser en créant un compte sur un réseau social. Peut-être même, en créant un blog ou des podcasts pour publier du contenu quotidiennement où toutes les semaines. Et ce n’est pas ce que je vous demande ! Cela dit, si le coeur vous en dit, faites-le. Je serais ravi que vous partagiez ce que vous avez appris pour pousser des personnes à créer leur bonheur. En même temps, ce n’est pas ce que je propose de faire avec cet article.
Devenez un influenceur dans la vie, la vraie
En fait, nous sommes déjà tous des influenceurs comme nous sommes tous influencés. Ces deux réalités sont déjà présentes dans notre quotidien sans même que nous ne nous en rendions compte. Il est possible que nous n’en soyons pas conscients parce que nous n’avons pas l’intention d’être influenceurs ni même d’être influencés.
A bien y regarder, vous avez remarqué que le regard que vous avez posé sur certaines personnes, dans le passé, comme encore aujourd’hui, vous à conduit à choisir d’être influencé par ces personnes-là.
J’ai connu un gars qui riait normalement, de son rire habituel, quand on était tout seul et qu’on blaguait. Et quand il était en présence d’un autre gars, un certain pote dont il essayait d’être proche, il avait une manière de rire différente, vous voyez, il s’équipait d’un rire plus gras, plus mature.
C’était assez facile de lire son choix d’être sous l’influence de cet homme-là au point de changer son rire pour tenter de correspondre à l’idée qu’il se faisait de ceux qui sont proches de ce gars. Une manière de montrer qu’il faisait partie de ses proches.
Vous êtes déjà influencé comme vous êtes aussi influenceur
La question est de savoir chez qui vous avez fait votre shopping ? Quelles sont les personnes que vous avez choisi pour vous influencer.
Il est vrai que, la plupart du temps, notre choix est complètement inconscient. Nous avons été influencés sans vraiment savoir pour quelles raisons on se mettait à piétiner des habitudes pour imiter des manières de faire, de manger, de pratiquer jusqu’à imiter des tics de langage. Nous avons puisé chez ces personnes des manières d’instaurer des changements dans notre vie alors qu’elles sont complètement inconsciente d’avoir été nos influenceurs, pour la plupart.
Même s’il est difficile d’identifier toutes les personnes qui ont été en mesure de nous influencer, par rapport à nos propres choix bien sûr, il est possible de le faire pour certaines d’entre elles, malgré tout. Nous avons déterminé des individus chez qui nous allions puiser des choses, récupérer des éléments, des savoir-faire, des approches, des techniques, des manières d’être en toute conscience.
Quand on est conscient de cela, on se rend compte que ça a été vraiment positif pour nous. C’est le cas même si, comme nous l’avons vu, ces personnes ne sont pas conscientes du rôle que nous leur avons fait jouer pour/en nous.
Peut-être, pouvons-nous entreprendre une démarche de gratitude à l’égard vers elles.
Mon expérience puissante d’influencé
Je l’ai fait avec Josette, par exemple, dont déjà parlé sur ce blog. Je lui ai dit à quel point elle avait influencé ma vie alors qu’elle était complètement inconsciente de ça. J’ai voulu qu’elle sache combien, grâce à elle, j’avais appris ce qu’était être en relation mature avec un adulte. J’avais également appris ce que voulait dire être aimé.
De par la place qu’elle avait prise dans ma vie (ou, plus justement, celle que je lui avais donnée), j’ai appris à recevoir une critique sans me sentir blessé, découvrant que la critique formulée par quelqu’un qui m’aimait était entendable et bienfaisant, bien que désagréable sur le moment. J’ai aussi découvert l’amour inconditionnel avec elle.
C’est pourquoi j’ai tenu à prendre le temps d’aller la voir et de partager cela avec elle. Démarche que j’ai faite plusieurs fois, d’ailleurs. Je voulais qu’elle sache à quel point elle avait été une influenceuse dans ma vie.
Le fait de lui dire a été une occasion pour moi de prendre conscience de son empreinte dans ma vie. Elle a alors découvert ce qu’elle avait pu faire pour quelqu’un en étant simplement fidèle à elle-même, sans aucune intention claire. Elle a, en partie, participé à construire quelqu’un qui en avait besoin.
C’est très instructif, en fait, de se former chez quelqu’un qui, pour nous, est une personne qui a compris quelque chose qui nous échappait complètement. Ces personnes qui pratiquent quelque chose qu’on ne sait pas faire. Finalement, elles ont de l’avance sur nous.
La force du mentoring
On appelle cela du mentoring en entreprise et ça se fait de plus en plus en France. Vous avez compris, en lisant le terme mentoring, qu’il s’agissait d’un mot anglo-saxon.
Dans cette pratique-là, on choisit un mentor et un mentoré. Mais la démarche ne s’arrête pas là. Dans le mentoring, on veille à ce que la personne mentorée soit également le mentor de quelqu’un d’autre et ainsi de suite. C’est très important.
On est dans une approche non hiérarchique ou pyramidale. Personne n’est supérieur ou inférieur à un autre. On est dans une approche de collaboration dans laquelle on prend conscience d’avoir reçu, de s’être enrichi par ce que l’on a reçu. On se sent alors la responsabilité de le partager avec quelqu’un d’autre.
Du coup, on va veiller à ce que la personne qui devient consciente d’avoir reçu quelque chose de bénéfique, une chose apprise, puis comprise et mise en pratique, se mette à son tour à partager ses nouvelles acquisitions. Finalement, dès qu’une personne a pris conscience qu’elle a avancé sur elle-même, elle est prête à mentorer quelqu’un d’autre.
Le bonheur nous pousse à partager
En réalité, dans la démarche du bonheur, comme je l’ai dit encore hier, on a besoin d’exprimer, de partager. Ça fait du bien d’exprimer ses émotions, qu’il s’agisse d’émotions de satisfactions ou d’insatisfactions.
Notez qu’il est très difficile d’être heureux, d’avoir un moment de joie intense et de le garder pour soi. Il faudrait faire un effort considérable pour cela !
Quand vous avez découvert quelque chose, ne serait-ce qu’un film au cinéma, vous avez le naturel de trouver quelqu’un à qui vous pourrez dire « écoute, j’ai vu ce film, et je l’ai trouvé vraiment super. L’acteur jouait vraiment bien…». C’est la même chose si vous trouvez un pantalon à un prix qui vous a paru très intéressant et que vous trouvez, en plus, qu’il vous va super bien. Vous aurez besoin de dire « tu sais, j’ai acheté un pantalon à un prix vraiment incroyable et en plus, il me va super bien. J’ai vraiment fait une très belle affaire… »
Notre intention n’est pas (forcément) que les personnes suivent votre chemin ! C’est d’abord, et avant tout, d’être là, au présent, à les inviter à participer à la gratitude que nous exprimons. Nous les invitons à participer à un moment de joie pour le plaisir collectif.
Une influenceur partage d’abord sa joie
D’abord, être influenceur consiste à partager son moment de joie. C’est partagé aussi son moment de difficulté. Quoi que l’on vive, être un influenceur consiste à partager ce que l’on vit avec des personnes, qu’il s’agisse de proche ou pas.
Quand il est question de partager de la joie, on est plus enclin à le faire aussi avec des personnes que l’on connaît peu. Par contre, pour des émotions de peur, de colère, de tristesse ou de honte, on prendra soin de le faire avec des personnes plus proches de nous, qui se trouvent dans le cercle B (pour reprendre ce que nous avons découvert sur les cercles relationnels).
Quoi qu’il en soit, installons-nous dans cette dynamique du besoin de partager.
«Je prends conscience que lorsque je partage ma honte avec une personne qui se trouve dans le cercle B (celui dans lequel se trouvent mes amis, une personne qui m’écoute, qui ne me juge pas et qui m’accueille) je sème de la gratitude dans ma propre vie. En réalité, je me rends compte que je suis capable de me connecter à mes émotions et à les formuler, à les verbaliser, à les exprimer (les écrire en dehors de moi). Je manifeste une véritable gratitude parce que je suis reconnaissant d’avoir quelqu’un qui là, faisant le choix de m’écouter, d’être présent pour moi. Il prend du temps pour moi. Peut-être pas autant que j’aurais voulu, mais il m’a prêté ses oreilles ou son épaule.» Ça me fait penser à la chanson « Lean on me » (appuie-toi sur moi).
Refrain de la chanson «Lean on me» :
Lean on me when you’re not strong
Appuie-toi sur moi quand tu n’es pas fort
And I’ll be your friend
Et je serai ton ami
I’ll help you carry on
Je t’aiderai à continuer
For it won’t be long
Car dans peur de termps
‘Til I’m gonna need
J’aurai besoin
Somebody to lean on
De quelqu’un sur lequel m’appuyer
(Composition : Bill Withers)
Devenez un simple influenceur du quotidien
À partir du moment où vous pouvez partager quelque chose avec quelqu’un, vous vous appuyez sur lui. C’est inhérent au partage. De plus, vous semez de la gratitude.
C’est valable pour une émotion agréable ou désagréable (vous souvenez qu’il n’y a plus d’émotion positive ou négative, au stade ou nous en sommes dans ces 30 jours pour vivre heureux), c’est l’opportunité de partager en vivant de la gratitude tout en étant un influenceur.
Quand je partage une émotion désagréable avec quelqu’un, je l’encourage, même sans en avoir l’intention, à ex-primer (à les sortir d’elles) ses émotions au lieu de les im-primer (en elle).
Ainsi, le jour où elle vivra de la colère, de la tristesse, de la peur de la honte, elle pourra se trouver encouragée à trouver quelqu’un avec lequel le partager. Ce ne sera pas forcément moi. Qu’importe qui, en fait. On n’est pas dans une relation donnant-donnant.
Mieux vaut sortir de cette démarche en se réjouissant par avance du fait qu’elle trouvera quelqu’un avec qui ex-primer ses émotions. « J’ai ressenti ça et je te le confie parce que je sens que tu pourras l’accueillir sans me juger. Tu pourras entendre ce que j’ai à te dire sans le froisser. Du coup, je sais que ça me fera du bien».
Avec un tel partage, je vivrai la gratitude. « Tu pourras, toi aussi, vivre la gratitude parce que tu auras eu cette impression d’avoir été considéré comme digne de confiance pour recevoir ce que j’avais à partager de douloureux. C’est la raison pour laquelle je me suis confié à toi ». Et finalement, c’est le jackpot ! Bingo, nous sommes deux gagnants. On est dans une relation gagnant-gagnant.
Favoriser la relation gagnant-gagnant
Quand on est influenceur, et que l’on est conscient de l’être, on peut prendre conscience que c’est une manière de favoriser la relation gagnant-gagnant. J’y gagne en partageant mon émotion comme la personne qui me reçoit. Quoi qu’elle fasse de ce que j’ai partagé, elle est également gagnante de la confiance que je lui ai offerte. Ensuite, elle est libre de faire ce qu’elle veut de ce qu’elle a reçu, sachant qu’elle peut le vivre comme un privilège et c’est ce que je lui souhaite.
Peut-être peut-on formuler « je suis content de pouvoir me confier à quelqu’un qui sait m’écouter. Ça me fait vraiment du bien de pouvoir partager ça avec quelqu’un comme toi parce que je sais qu’avec toi je peux m’appuyer et que tu seras en mesure de me tenir, de m’accueillir quoi qu’il arrive un peu près dans ton oreille et en m’offrant de ton temps… ». Et quand il s’agit de la joie, on peut, de la même manière, lui dire « je suis content de partager ça avec toi parce que je sais que tu ressens le bonheur que j’ai vécu».
Certaines personnes n’arrivent pas à se réjouir des joies que l’on partage avec elles. Elles se disent « oh purée ! Ça lui arrive à lui. J’ai pas de bol moi ! J’aurais aimé que ce soit à moi que ça arrive, pas à lui ! » Vous comprenez que c’est un privilège, qui peut nourrir la gratitude, d’avoir quelqu’un disposé à vous écouter exprimer votre joie sans ressentir de jalousie ? Si vous connaissez des personnes qui se réjouissent avec vous et pour vous, alors continuez à partager vos émotions satisfaisantes ! Ce sera une nouvelle occasion de pratiquer la gratitude.
Les critères d’un influenceur
Disons que vous découvriez quelqu’un qui vous apprenne une chose que vous ne saviez pas. Elle vous donne de comprendre une chose que vous ne compreniez pas et elle vous aide à pratiquer une chose que vous ne pratiquiez pas, que pourriez-vous dire si ce n’est « génial, j’ai trouvé un influenceur !».
L’étape qui vous manque est de passer à l’action. Vous êtes conscient des choses que vous ne saviez pas et que vous avez découvert. Il est temps que vous les partagiez.
Vous avez compris des concepts qui vous échappaient ! Vous pratiquez des choses que vous ne faisiez pas du tout ! Il est temps de partager tout ça.
Vous pouvez prendre conscience, à présent, que vous avez de l’avance parce que vous avez découvert des choses qui font nouvellement partie de votre vie alors que ne c’était pas le cas il y a quelques jours, quelques semaines ou quelques mois.
Ça ne veut pas dire que ce que vous faites est ce qu’il y a de mieux ! C’est uniquement que vous le savez, que vous l’avez compris et que vous le pratiquez. Il suffit uniquement de ça pour le partager avec quelqu’un d’autre.
Alors si l’autre le sait, l’a compris et le pratique, c’est génial. Vous serez plusieurs à vivre un temps de gratitude. Vous serez encore dans une démarche gagnant-gagnant. Par contre, si l’autre ne le sait pas, qu’il ne l’avait pas compris et ne le pratiquait pas, ce sera génial puisque vous pourrez partager (et être gagnant, donc dans la gratitude) et l’autre vivra également la gratitude en réalisant « eh bien oui, je ne savais pas et je n’avais pas compris ça. Merci de l’avoir partagé avec moi et… ». On est encore dans une démarche gagnant-gagnant !
Quand commencer à être un influenceur ?
Dès que vous avez pris de l’avance sur quelque chose, devenez un influenceur.
On est dans une civilisation dans laquelle on aime poser des brevets. On aime protéger parce qu’on veut se faire du fric. Ici, c’est génial, car on est loin de cette approche-là ! On est dans un partage d’émotions, d’expériences, de cheminement dans le bonheur. Il n’est pas du tout question de se faire du fric. Rien n’est protégé !
Vous avez remarqué que ce blog et Podcast sont gratuits avec tout ce que je vous confie depuis plusieurs années. Oui ! J’ai conscience d’être un influenceur.
Je ne le suis pas tout le temps. Je ne suis pas non plus le premier à influencer. J’ai reçu énormément. Vous avez lu ou écouté mes émissions ou articles. Vous avez donc vu que je lis beaucoup et que j’ai puisé dans des connaissances produites par d’autres comme Marshall Rosenberg, Gary Chapman, Thomas Gordon, Albert Ellis, Don Miguel Ruiz et tant d’autres encore. Et ça fait de moi un influenceur. Et vous ? L’êtes-vous ?
Si ça fait, ne serait-ce qu’une fois que vous lisez un article de ce blog, connaissiez-vous tout ce qui y était contenue ? Aviez-vous compris tous les concepts qui y ont été présentés ? Pratiquiez-vous déjà tout ce qui a été proposé dans l’article avant de le lire ?
Si vous répondez oui à une de ces questions, ça signifie que vous êtes un influenceur depuis un moment. Si vous avez déjà la maîtrise de ses contenus, vous avez déjà commencé à le partager avec votre entourage, c’est sans doute certain. Qu’il s’agisse de personnes que vous connaissez ou pas. Par contre, si vous avez découvert quelque chose que vous ignoriez, que vous avez compris quelque chose que vous ne compreniez pas et que vous pratiquez quelque chose que vous ne pratiquiez pas avant, vous êtes aussi en posture d’influenceur. Alors, partagez. Que ce soit avec des personnes que connaissez ou pas. Partagez ce que vous avez découvert. Ne le gardez pas pour vous.
Faites que la vie se poursuive après vous
Ne le gardez pas pour vous parce que vous passez à côté d’une opportunité de vivre de la gratitude. Vous passez aussi à côté de l’opportunité de donner à l’autre, à d’autres, le privilège de pratiquer la gratitude.
J’estime, en effet, que la gratitude est un privilège. Si vous suivez ce programme de 30 jours pour vivre heureux, vous avez beaucoup d’avance, à vrai dire.
Vous avez, par exemple, compris qu’il est préférable de parler en « je ». Adopter cette approche, à l’avantage considérable de faire que vous sortez de la notion de jugement.
Vous n’êtes plus dans une approche objective ayant compris qu’elle n’existe pas). Que vous aimiez ou détestiez quelque chose, vous en parler en « je ». Vous dites donc « je n’aime pas… » ou « je me régale ». Vous ne dites plus « c’est bon » ou « ce n’est pas bon ». De plus, vous avez compris qu’en négligeant cette démarche, vous vous installeriez dans le jugement.
Vous avez une sacrée avance sur bien des personnes
- Vous avez aussi appris à accueillir l’autre dans son « je ». C’est-à-dire que vous êtes capable, face à la critique de quelqu’un d’autre sur ce que vous faites, de le détacher de votre personne. Si l’on vous dit « ton boulot est nul », vous comprendrez que la personne est en train de vous dire qu’elle est déçue ou frustrée par votre travail. Ça n’a rien à voir avec vous. Ce n’est pas vous qui l’avez déçu. C’est elle qui ressent de la déception. En conséquence, vous serez en mesure de vous interroger pour savoir « que puis-je apprendre sur lui ? Que puis-je apprendre de son retour critique ? »
Vous saurez ne pas avoir à le prendre pour vous en vous disant « je suis minable, je ne vaux rien « parce que vous aurez réussi à sortir du jugement grâce a cette relation en « je ». Vous serez dans une dynamique du « je » qui rencontre un « je » comme nous l’avons vu cette semaine. - Vous avez également appris à remplacer de mauvaises habitudes par de bonnes.
- Vous avez également appris à être proactif et plus productif.
- Vous avez appris à être le plus souvent possible conscient du besoin de vivre de nouvelles expériences, de vous inscrire de la nouveauté. Nous l’avons appelée la néophilie.
- Et puis, je vous ai invité, je ne sais combien de fois, à semer à la gratitude en amont d’un événement (en étant proactif), pendant l’événement comme après.
- Etc.
Sur 30 jours pour vivre heureux, en plus de ce rendez-vous d’aujourd’hui et de celui de demain, vous avez eu 28 opportunités d’apprendre, de découvrir, de comprendre et de pratiquer. Vous avez une sacrée avance !
Vous avez mesuré votre avance
Vous avez tellement d’avance que vous ne pouvez pas me dire que vous n’avez rien à partager avec quelqu’un !
Je vous rappelle que vous êtes bénéficiaire des ressources que vous avez découvertes. Prenez donc conscience de l’avance que vous avez sur les autres et, par conséquent, comprendre combien il est légitime que vous deveniez un influenceur.
Peut-être que j’enfonce des portes ouvertes, finalement. Plusieurs d’entre vous ont déjà commencé à partager bien des choses. Souvenez-vous qu’à la fin de la première semaine, dans le cadre du premier bilan, je vous ai incité à le faire. Vous avez peut-être fait partie de ceux qui ont dit « tu sais, j’ai vécu des choses géniales cette semaine. J’ai déjà commencé à changer alors je t’encourage à suivre dans ce programme-là ».
Vous n’êtes pas un modèle à suivre, mais un influenceur
Attention ! Tout ça ne veut pas dire que vous êtes devenu un modèle à suivre. Vous n’êtes pas un modèle comme je ne suis pas non plus. Votre mission est de servir d’encouragement, de témoin d’un chemin parcouru. Vous avez pris une direction qui correspond à votre projet, à votre vie à vous.
Vous n’êtes pas un modèle, par contre, vous êtes un soutien, une source d’encouragements, un supporter. C’est ça être un influenceur. Il pousse l’autre à évoluer dans ses propres opinions. L’idée n’est pas qu’on adopte ses opinions, mais de l’encourager à avancer, à évoluer, à se poser des questions, à vouloir essayer autre chose que ce qui était connu jusqu’alors. Et que cette démarche corresponde à la singularité de celui qui reçoit le témoignage d’expérience. C’est à lui de créer son propre chemin.
Vous avez évolué, vous pouvez donc partager en témoignant du chemin que vous avez parcouru, en vivant notamment la gratitude et en commençant, pourquoi pas, par la gratitude.
On passe à l’action
De manière concrète, vous pouvez commencer à identifier les personnes qui ont besoin d’entrer dans une démarche de création de leur bonheur. Vous en voyez autour de vous qui roulent leur bosse et qui galèrent. Il est possible que certaines personnes se soient déjà confiées à vous. Proposez-leur de vous entendre. Et pour vous aider à structurer votre témoignage, je vous propose de le faire en trois étapes :
- Définissez ce que vous étiez avant votre changement « avant j’étais comme ça, je pensais comme ça et je fonctionnais comme ça parce que j’avais compris ceci et cela… »
- Arrêtez-vous sur la phase de changement : « ensuite j’ai découvert ceci et cela» (le contenu Heureux au Présent)
- Exprimez ce que vous vivez depuis : « maintenant, suite à cela, je sais ceci, j’ai compris cela et je pratique ça et ça produit ceci dans ma vie… »
Vous voyez qu’il y a la phase d’avant, la phase de changement et l’après.
Vous êtes donc le témoin d’un véritable changement présent, tangible. Je préfère que le témoignage se fasse sur une réalité factuelle plutôt que de parler de changement comme d’un possible mirage.
Donner procure un véritable avantage
Il y a un véritable avantage à donner. En effet, quand on donne, de manière très concrète, ne serait-ce que le partage d’une expérience (ce qui peut être le cas par exemple si vous avez changé une habitude) on crée un bénéficiaire. Une personne qui découvre qu’il est possible de changer là où elle imaginait que ce n’était pas envisageable.
Mais il y a un second bénéficiaire : vous-même. En effet, vous avez participé à ancrer votre propre expérience en vous, pendant le partage avec un tiers. Du coup vous prenez encore plus conscience de votre propre évolution.
Il est indéniable que le partage de ce que vous avez découvert, compris et pratiqué, donnera encore plus de force de par ce que vous avez déjà commencé à vivre.
Partager avec quelqu’un enrichi donc, la personne qui partage comme la personne qui reçoit.
Acquisitions-régressions
Je tiens à vous rappeler que le phénomène d’apprentissage s’articule autour de l’acquisition et de la régression. Ne vous attendez pas à avoir une croissance linéaire permanente. Vous passerez par des phases de perte de maîtrise de ce que vous faisiez bien. À cela s’ajouteront des oublis de ce que vous aviez appris. Et le risque, parfois, est de s’auto-licencier de son rôle d’influenceur, parce que tout à coup, on ne se sent pas légitime parce que pas à la hauteur à ses propres yeux.
Ne tombez pas dans ce piège. Sachez par avance (c’est la raison pour laquelle je vous le dis maintenant d’ailleurs) que vous avez une mission d’être influenceur même quand vous vous plantez ou que vous êtes en phase de régression. Vous savez que les personnes que vous influencez passeront elles aussi par des phases de régression. L’intégrer dans votre réalité pourra leur servir d’encouragement. Elles pourront se dire « je ne suis pas le seul ! »
Prenez le temps de commencer à regarder votre paysage relationnel pour voir vers qui, dans votre cercle B, vous irez voir en premier pour commencer à témoigner de votre expérience à l’issue de ces 30 jours pour vivre heureux.
On se retrouve demain pour le bilan final de ces 30 jours.
À demain
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