269# Le bonheur de la création

Vous avez du pouvoir

Je suis ravie de vous retrouver pour ce podcast avec une spécificité puisque je ne suis pas à Marseille. Je me trouve à Lille. Avant De parler du bonheur de la création, je vous partage une anecdote. 

Bienvenu chez les Ch’tis

Alors que je parlais avec un commerçant du fait du fait d’être venu habiter ici il y a de nombreuses années, je me souviens avoir entendu de plusieurs « Quoi ? Tu vas habiter à Lille ? Vraiment, t’as pas de chance ». Un peu comme dans le film « Bienvenue chez les Ch’tis ».  Or, j’ai vécu des années superbes ici à Lille. J’y ai découvert une ville, pour laquelle je disais encore hier soir, qu’est ce que je la trouve magnifique! Non seulement je trouve les gens sympathiques, mais en plus le cadre de vie est sublime. 

Alors c’est vrai, il pleuvait alors que quand j’ai quitté Marseille, il faisait un soleil énorme avec une chaleur qui est parfois même étonnante pour un mois de février. Et c’est intéressant parce que je trouve que ça illustre le sujet du jour et vous verrez en quoi c’est le cas. 

Depuis mon arrivée, j’ai vécu des heures pendant lesquelles je me suis vraiment régalé, ici. Ça a été le cas avec mes deux filles que je suis venu voir. C’est pourquoi c’est depuis les Hauts de France que je suis en train d’enregistrer ce podcast. Même ici, je pense à vous.

J’ai expérimenté beaucoup de plaisir à préparer ce sujet du jour, « Le bonheur de la création ». Parce que je pense qu’il est vraiment un axe dont la plupart d’entre nous avons besoin. Nous sommes, comme je l’ai évoqué pour la ville de Lille, par rapport à d’autres villes de France, campés dans des préjugés. On a également construit une sorte de forteresse à partir de nos préjugés dans lesquels on se campe. Malheureusement, ils participent à abîmer notre expérience quotidienne. 

BONHEUR

Le bonheur de la création

Alors quand je parle de bonheur de la création, certains imaginent peut-être tout de suite la création biblique relatée dans le livre de la Genèse. Pourtant mon approche n’a absolument rien de religieux, tout comme rien n’est religieux chez Heureux au Présent. Je tiens à ce qu’on regarde le récit biblique sous un angle culturel. 

C’est quand même intéressant de savoir que certaines personnes croient en la création alors que d’autres croient en l’évolution. On le sait tous puisqu’on est tous passés par la case « école ». Cela veut dire que c’est un récit connu que nous avons tous vu, même s’il a été survolé.

Personnellement, je l’ai lu de nombreuses fois. Je le connais un petit peu plus que ce que j’ai vu à l’école ;-). Je voudrais l’aborder sans vraiment l’aborder, mais aller y puiser quelques éléments non-religieux. Je le ferai pour qu’ils nous aident à être heureux au présent. 

I. Vous pouvez vous créer

J’affirme, dans cette première partie, que vous pouvez vous créer. Et je le dis parce que je trouve que c’est vraiment beaucoup mieux de se camper dans cette perspective-là que de vivre une vie en la subissant, en vivant ce que d’autres ont créé. 

Vivez votre vie, pas celle attendue par un autre

Finalement, je suis en train de dire que soit vous créez votre vie, soit vous vivez ce que d’autres ont créé. Vous ne pouvez pas faire les deux. Parfois, on peut switcher. On va passer de l’un à l’autre en étant dans ce qu’on est en train de créer, puis en basculant dans ce que d’autres ont créé. Mais il n’y a pas de voie médiane, il n’y a pas de « terrains » ailleurs. C’est soit l’un, soit l’autre. Et peut être que ça peut illustrer un des biais qui consisterait à vivre ce que d’autres ont créé quand on cherche à viser le résultat. Oui, parce qu’en fait, on voudrait que ce que l’on vit corresponde à… On se place en attente de… On vise alors une image, un rêve. 

C’est d’autant plus tentant que beaucoup encouragent à viser ses rêves, des objectifs, des désirs, des aspirations, des envies et à les vivre. J’ai évoqué ce point dans certains podcasts. Les deux derniers « Je veux la paix » l’abordent entre autres. J’y souligne l’importance de viser ses besoins, ses rêves, ses aspirations, ses envies. Mais je ne dis pas de le vivre en visant un résultat. 

La vie réussie

Pour moi, la vie n’est pas réussie quand on a atteint un but ou un résultat. Elle est réussie quand le but de la vie est de vivre intensément ce qui nous est proposé. Vivre mieux ce que nous créons dans ce qui nous est proposé de vivre corresponde au bonheur. C’est peut être difficile pour vous d’entendre ça ou de le comprendre. Je m’arrêterai sur différents aspects de ce que je viens d’affirmer dans ce podcast pour que vous compreniez. 

La vie n’est pas réussie quand on chercher a atteindre un but. Vous percevez que le simple fait d’adhérer à cette nouvelle croyance (parce que je pense que beaucoup d’entre vous n’ont pas cette croyance) peut paraître bouleversant. Vous avez plutôt le sentiment que la vie est réussie quand on a atteint un but, qu’il soit professionnel, qu’il soit familial, n’est-ce pas ?

  • Je voulais avoir un métier dans lequel ma rémunération serait de tant. 
  • Je voudrais avoir telle profession. 
  • Je voulais être en couple avec quelqu’un qui a tel ou tel profil. 
  • Je voulais tant d’enfants, 
  • Je voulais vivre à tel endroit et c’est comme ça que l’on vise les choses. 

Ce qui compte pour moi

Or, comme je l’ai dit pour la ville de Lille, je me souviens que ma femme m’a dit une fois « Où est ce que tu voudrais vivre? ». Et j’ai pris le temps de réfléchir. Et en réalité, je n’en ai rien à faire de l’endroit où je voudrais vivre. Ce qui compte pour moi, c’est ce que je vivrai à l’endroit où je serai. L’endroit où je vivrai échappe à mon pouvoir. Et on verra tout à l’heure en quoi c’est le cas. 

C’est vraiment ce qui compte pour moi : vivre ma manière de vivre, ce que je veux vivre ou ce qui m’attend de vivre, plutôt que le lieu. Le lieu est un moyen. Quand on confond le moyen et le but, on augmente le risque de se tromper. 

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Ne prouvez rien à personne

Je voudrais qu’à la fin de ce podcast, vous ayez intégré la compréhension claire que votre vie n’est pas réussie quand on atteint un but. Vous n’avez pas de buts à atteindre pour vivre heureux. Vous n’avez pas à prouver quoi que ce soit à quiconque, même à vous. 

Oui, certains n’ont pas cru en vous. Ils ont pensé que vous étiez incapable, que vous étiez limité, que vous n’aviez pas les compétences, que vous ne seriez jamais ceci ou que vous ne feriez jamais cela. De ce fait, vous tentez de prouver, soit à ces personnes, soit à vous même, quelque chose qui irait à l’encontre de ce qu’ils ont pensé de vous. Tout ça n’a rien à voir avec une vie réussie. 

Peut être que vous vous épuisez et vous vous épuiserez à chercher à prouver quelque chose à quelqu’un. Parce que ça n’a rien à voir avec la réussite. Ça n’a rien à voir avec le bonheur non plus. Vous vous faites croire que vous serez heureux quand vous aurez atteint tel résultat. Vous vous faites croire que vous serez heureux quand vous aurez prouvé à vous même ou à quelqu’un d’autre que ceci ou que cela. C’est faux. Vous ne serez pas heureux. 

Un deuxième élément que je peux vous donner et qui peut être vraiment constructif, c’est que le bonheur ne se conjugue pas au futur. Si vous pensez que vous serez heureux quand…, vous savez semer des salades. Vous êtes heureux. Ça, c’est le présent. Je choisis d’être heureux là, ici et maintenant, indépendamment des circonstances, des événements, des personnes, du lieu. C’est un état d’esprit. 

La mentalité du bonheur 

C’est une mentalité qui est très proche de la notion de création. Ce n’est pas en cherchant à atteindre le but, parce que je veux atteindre ce but là que je serai heureux. Ce n’est pas parce que j’aurai atteint ce but là que ma vie sera réussie. Ce n’est pas parce que j’aurais prouvé cela que je serai heureux ou que j’aurai réussi. Penser ainsi est biaisé. Votre vie est réussie, là, ici et maintenant parce que… 

On n’est plus dans la projection quand on parle en parce que. Vous percevez ça? Dans le parce que vous êtes là. Ici. Maintenant, vous vivez l’intensité parce que vous avez choisi de la vivre. Et là on entre dans la création. Même si ce que vous vivez ne vous plait pas, vous pouvez vivre intérieurement ce que vous êtes en train de vivre pour déclencher le bonheur. 

Le bonheur redéfini

Je rappelle que le bonheur n’est pas un élément extérieur, comme un fruit qui serait sur un arbre planté à je ne sais pas combien de kilomètres d’ici et qui ferait qu’on devrait le chercher. Parce que ce serait une véritable injustice si le bonheur ressemblait à ça. Certains auraient peut être les moyens de trouver plus facilement l’arbre que vous. Certains auraient peut être le moyen de de mieux s’orienter que vous et donc d’atteindre le bonheur plus facilement, plus rapidement et passer par des raccourcis. Peut-être qu’ils connaissent quelqu’un qui connaît quelqu’un qui fait qu’ils arriveraient au bonheur plus vite que vous alors que vous n’avez pas la connaissance, la compétence pour y parvenir. 

Comprenez-vous toute l’injustice est présente dans ce raisonnement encore trop souvent nourri par nous-même? Ce n’est pas pensable. Le bonheur est le résultat d’une création, d’une création qui émane de vous

Si vous vivez pour combler le rêve d’un autre, vous abandonnez davantage d’éléments qui peuvent vous permettre de vivre le bonheur. Si vous vivez pour combler votre rêve, ça change la donne. Attention, il n’y a pas de but dans cette approche. Le rêve n’est pas nécessairement à considérer comme un résultat, mais comme un élément qui donnera goût au présent. Il donnera sens à ce que l’on est en train de vivre. Il participe au fait que l’on ne met pas un pied devant l’autre parce qu’il faut le faire. Mais on met un pied devant l’autre parce qu’on sait où l’on va. On sait ce qu’on est en train de créer. 

Le mode création

On peut être en création quand on est dans une expérience à fond et qu’on vit cette expérience véritablement à fond. On n’a rien à prouver pour être puisque l’on est déjà. Donc vivez sans chercher à prouver quoi que ce soit. Vous n’avez pas besoin d’être autrement que ce que vous êtes pour être vous. Vous êtes vous. Acceptez-le ici, maintenant. Et si vous sentez poindre la tentation de vouloir prouver à quelqu’un qui vous êtes, raisonnez-vous. Vous n’avez rien à prouver. Il est donc inutile de vous épuiser à prouver quoi que ce soit à quelqu’un. 

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Et même si ce quelqu’un est vous, je vous demande d’abandonner cette course, cet objectif. Vous n’avez pas à vous prouver, ni à vous, ni à quelqu’un qui a demandé. D’ailleurs, dans quel but le faire? Quoi que vous cherchiez à prouver, dans quel but le feriez-vous? Clarifiez-ça? 

Si besoin est, prenez votre cahier de vie, votre papier libre et écrivez : pour qui, pour quoi et à quoi ça va servir, même si c’est pour vous (à priori). Vous verrez qu’en fin de course, ça ne change pas qui vous êtes. 

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Vous n’êtes pas ce que vous faites

Je ne sais plus quel est le numéro du podcast dans lequel j’ai évoqué que vous n’êtes pas ce que vous faites. Mais c’est clair et net. Vous n’êtes pas ce que vous faites. Par conséquent, ce n’est pas parce que ce que vous faites ne correspond pas à ce que quelqu’un voudrait que vous n’êtes pas vous. Vous êtes vous. Acceptez ça. Acceptez-le. Accueillez-vous. Acceptez-vous. Aimez vous comme vous êtes, pas à condition d’être. C’est à partir de cet accueil, de cette acceptation, de cet amour que vous pouvez vous créer. Vous ne pouvez pas créer à partir de quelqu’un d’autre que vous-même. C’est vous le créateur, alors créez à partir de vous. 

II. Comment parvenir à se créer

Pour arriver à se créer, on va placer l’attention sur la manière de vivre les choses plus que sur ce que l’on veut vivre. 

Nous avons compris que nous n’avons pas de pouvoir sur ce que l’on veut vivre. On n’a pas de pouvoir sur les événements. Si ça n’a pas été compris, je le répète : nous n’avons aucun pouvoir sur les événements. Nous pouvons donc focaliser notre attention sur l’expérience. L’expérience, c’est la manière de vivre les choses. La création fait vraiment appel à cette manière. Toute l’attention sera là. 

Aucun pouvoir sur les événements

Je sais que je ne peux pas faire en sorte qu’il ne pleuve pas. Comment vais-je vivre le fait qu’il pleuve. Je n’ai pris cet exemple par hasard. Je vous ai dit je suis à Lille et effectivement il pleut. Du coup, je suis venu avec un parapluie parce que j’ai, même si je le fais rarement, regardé la météo avant de quitter Marseille. Je me suis donc équipé en conséquence. 

Donc je vais voir comment je peux vivre alors qu’il pleut plutôt que d’être bougon ou mécontent de me dire qu’il pleut. Pire encore, affirmer qu’il fait moche, ce qui est un jugement. Il pleut, c’est factuel. Il fait moche, ne l’est pas. Je prends conscience d’employer mes yeux comme des émetteurs. Je projette alors quelque chose qui sera considéré comme négatif dans mon for intérieur. 

Pour le bonheur de la création, on va vraiment focaliser l’attention sur l’expérience. Je veux vivre sous la pluie, une expérience que je trouve enrichissante, qui me fait du bien, que je trouve belle, constructive, satisfaisante. C’est bien loin de l’attitude consistant à me mettre sous la couette avec une musique très romantique et à pester en me disant que, « de toute façon, j’ai pas de bol. Je viens rarement à Lille et quand j’y viens, il pleut. De toute façon c’est un temps de chien, c’est une ville de merde, etc. » Vous entendez la manière dont certaines personnes pensent ? Certains d’entre vous qui m’écoutez se reconnaissaient sans doute. 

Viser l’expérience

Focalisez l’attention sur l’expérience, et donc sur vous. Pas sur ce qui se passe au dehors, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige. On s’en fiche complètement parce qu’on ne peut rien y faire pour que ça change. 

C’est une des raisons pour lesquelles, quand je vais marcher tous les matins, sachant que je marche six matins sur sept, je ne regarde pas la météo. Je n’en ai rien à faire. Je me lève, je m’habille et je pars marcher. Et c’est quand je suis dehors que je découvre le temps qu’il fait. S’il pleut, je prends juste une casquette pour ne pas mouiller mes lunettes, mais c’est tout. 

Marcher en mode insensible

Parfois, je trouve assez drôle d’être allé marcher. Une fois de retour, je me prépare pour ma matinée de travail. Et puis, il m’arrive que j’ai à ressortir de la maison. C’est alors qu’il me semble découvrir qu’il fait frais, selon moi. Je prends donc conscience du fait que je suis parti marcher en mode insensible à la météo. Du coup, froid, pas froid, humide, pas humide, ce n’était pas du tout programmé dans mes capteurs. Ce qui fait que j’ai vécu l’expérience de la marche parce que c’est ce que je voulais vivre, sans prise en considération des facteurs qui étaient présents autour de moi. 

C’est vrai que s’il grêlait des balles de ping-pong, je m’en serai peut être rendu compte au point de m’adapter ;-). D’accord, mais vous entendez que je ne prends pas en considération ces éléments-là. Ils sont extérieurs à moi. J’ai conscience de n’avoir aucun pouvoir dessus. 

Moi, ce que je peux faire, c’est créer à mon niveau. C’est me prendre en main et focaliser mon attention sur mon expérience. Elle est bénéfique, Elle me fait et me fera du bien. Je la vis ici au présent en étant convaincu que je sème quelque chose de fort dans ma vie et que ça participe à crée aujourd’hui la solidité du présent. Par voie de conséquence, mon choix présent crée l’ampleur et à la beauté de l’édifice que je suis en train de construire jour après jour. 

pouvoir

La création fait appel au pouvoir

Dans la Genèse, dans la Bible, la création reflète une notion de pouvoir. La Bible le présente que Dieu a créé par la parole. Il a donc du pouvoir. Même si l’on n’est pas croyant, j’insiste bien là dessus, la parole est un domaine de pouvoir. Je prendrai le temps de m’y arrêter la semaine prochaine. Je pense que c’est important de comprendre cela. Pour moi, notre manière de parler révèle notre manière de penser qui révèle notre croyance en un pouvoir déterminé.

Un pouvoir sur quoi ?

Sur quoi s’exerce ce pouvoir? Je ne parle pas ici du pouvoir de la parole, mais de celui de notre propre création. Sur s’exerce t-il ? Est ce que ce pouvoir de création peut s’exercer sur les autres? La réponse est non. Vous ne pouvez pas exercer de pouvoir sur les autres si telle est votre aspiration. Quand on agit ainsi, ça s’appelle de la manipulation ou de la séduction. On peut aussi parler d’autoritarisme, ou parfois de violence, voire de viol. 

Un pouvoir sur les autres

J’aime bien regarder l’étymologie de violence en allant vers viol qui est plus racinaire que violence. Ce dernier terme est construit sur le mot viol. Et non, vous n’avez pas de pouvoir sur les autres. 

Refuser d’avoir du pouvoir sur les autres est un pouvoir que vous avez. Personnellement, je choisis de ne pas exercer de pouvoir sur les autres puisque dans mes croyances, chacun n’a de pouvoir que sur lui-même. Par conséquent, j’invite les autres sans exercer de pouvoir et ses même le chercher. Je réponds à leurs demandes. Mais il m’est devenu clair de ne vouloir, en aucune façon, conduire les autres à vivre une chose qui serait contraire à ce qu’ils voudraient pour eux. M’appliquer à cela est une manière, pour moi, d’appliquer mon refus d’exercer un pouvoir sur les autres, et encore moins par le viol de leur conscience, évidemment. 

Un pouvoir sur les événements

Est ce que, avec le pouvoir de création, on peut exercer un pouvoir sur ce qui nous arrive? La réponse est non. Il n’y a pas de pouvoir possible sur les événements. Je ne peux pas faire en sorte qu’il ne pleuve pas. Mon collègue est en colère. Je sais ne pas avoir le pouvoir de le décolérer. Mon enfant ressent de la frustration. Je n’ai pas le pouvoir d’enlever cette frustration. 

Je choisis sciemment d’utiliser cette exemple éducatif pour les parents qui m’écoutent. Nous, parents, avons parfois semé ou tendance à semer chez nos enfants que nous avons du pouvoir sur eux. C’est une manière de commencer à les abîmer. Déjà, dès le plus jeune âge, nous n’avons pas de pouvoir sur nos enfants. Mieux vaut dire à un enfant « j’entends que tu ressens de la frustration. Qu’est ce que ça fait chez toi de ressentir cette frustration? Est-ce que tu parviens à identifier les raisons pour lesquelles tu ressens ça? ». Ce faisant, j’invite l’enfant à prendre le pouvoir sur lui-même plutôt que de lui dire,  « tu ressens de la frustration là !? Quand même, tu es gonflé. Tu devrais plutôt avoir honte vu que, si je t’ai fait cette remarque, c’est parce que… ». 

Vous voyez, finalement, qu’en tant que parent, je prends le pouvoir en lui disant, « l’émotion que tu ressens n’est pas la bonne. Tu devrais te corriger et te soumettre à mon pouvoir qui est un pouvoir semi-divin. En tant que parent, je te dis que tu devrais ressentir autre chose, ou tu devrais faire autre chose que ce que tu fais… Stop ! Vous n’avez pas de pouvoir sur les autres. Vous n’avez pas de pouvoir sur ce qui arrive. 

Vous avez du pouvoir sur vous

Auriez-vous du pouvoir sur vous? Vous avez compris que oui. Dans le podcast numéro 267 qui s’intitule « Comprenez pourquoi vous y arriverez ». Je m’arrête sur le pouvoir que vous avez sur vous. Le pouvoir se trouve en vous et uniquement en vous, sur vous même. Ne donnez jamais à quelqu’un d’autre le pouvoir sur vous même. 

Une délimitation éclairante 

Pour se créer, il est important et aidant d’apprendre que prendre conscience de son pouvoir est l’axe majeur de la création. Vous ne vous lancerez jamais à créer quelque chose si vous ignorez avoir le pouvoir de le faire. C’est là tout l’intérêt de prendre conscience de votre pouvoir. 

J’ai conscience de mon pouvoir de création sur moi même, jamais sur les autres, jamais sur les événements, mais sur moi-même seulement. C’est déjà beaucoup. Dans le même temps, j’accepte les limites de mon champ du pouvoir. C’est un un moyen sublime de limiter la déception, de limiter la volonté d’abuser de ce pouvoir sur les autres, notamment avec la manipulation ou le viol de la conscience. Je rappelle que ce pouvoir déviant se manifeste quand je veux que les autres fassent ce que je veux qu’ils fassent. 

Prendre connaissance de son pouvoir

Vraiment, prendre connaissance de son pouvoir et ne l’exercer que sur soi efficacement peut participer à renforcer l’estime de soi. Pourquoi ? Parce que quand on est dans un respect complet de son champ de pouvoir et qu’on évite de l’exercer sur les autres par respect pour eux et pour soi, on renforce l’estime de soi au fil du temps. 

Pour se créer, en plus de prendre conscience de son propre pouvoir et de ses limites choisies, (pas celles qui nous seraient imposées. Le viol est une limite que je m’impose à moi-même. Je la choisis pour moi. Personne ne me l’impose. De plus, je ne m’interdit pas le vin parce que la loi l’interdirait. Non, la loi ne m’interdit absolument pas d’imposer à quelqu’un quelque chose qu’il ne veut pas, en usant de manipulation, en lui faisant la danse du ventre, etc. Il n’y a rien dans le code qui limite cela. En parlant de ça, je pense à madame Bettencourt, la femme la plus riche du monde, qui a été abusée sans s’en rendre compte. J’ai vu qu’il y a une série sur Netflix (lien pour découvrir la série).

création

Une projection vers quoi ?

La deuxième chose que vous pouvez faire pour vous créer, c’est de vous projeter. Dans quoi, au juste? Est-ce vers ce que vous voulez vivre? La réponse est non. Vous n’allez pas projeter ce que vous voulez vivre parce que ça équivaudrait à chercher à maîtriser les événements. Vous avez compris que vous ne pouvez pas les maîtriser. 

La puissance créatrice du comment

Donc l’idée n’est pas de vous projeter sur ce que vous voulez vivre, mais de vous projeter sur comment vous voulez vivre. La nuance n’est pas maigre. Certains disent, « Mais en fait, pour être heureux, je veux vivre ça, je veux vivre ceci ». Mais je vous rappelle que vous n’avez pas le pouvoir sur ce qui se déroulera dans votre vie. Peut-être que votre maison va s’écrouler. Peut-être qu’elle sera sur le chemin d’une tempête. On peut aussi imaginer qu’un de vos enfants sera kidnappé. Qu’un membre de votre famille sera atteint d’une maladie grave. Peut-être que vous serez au chômage, touché par un chômage de longue durée. Il n’est pas à écarter que votre entreprise ferme, qu’il y ait une nouvelle pandémie, je ne sais pas. Et vous non plus ne le savez pas.

S’installer dans l’acception de la non-puissance 

Préparez-vous, préparons-nous à vivre la manière dont vous voulez vivre ce qui s’ouvrira devant vous, devant vous. Qu’il s’agisse d’une pandémie, d’une maladie grave, d’un accident, d’un décès, quoiqu’il arrive, focalisons notre attention sur la manière de le vivre. 

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Qu’est ce que vous voulez vivre si vous êtes alité? Vous voulez être guéri? Et qui vous dit que vous le serez? Si vous êtes touché par une maladie incurable, vous n’avez aucun pouvoir. Comment vivrez vous le fait d’être alité pendant votre maladie grave et incurable? Là, commence votre pouvoir. Il se cache dans le comment. Comment voulez-vous vivre votre vie ouvre le champ de votre pouvoir. 

L’exercice du pouvoir en situation 

Disons qu’un de mes amis veut que l’on sorte au restaurant. Je me demande pourquoi j’ai accepté malgré mon hésitation. C’est fait, j’ai accepté. J’ai eu l’impression que la manière dont mon ami me l’a demandé exerçait un pouvoir sur moi (ce qui était faux). Cela dit, j’ai quand même accepté d’aller au restaurant et je me rends compte que je n’ai pas vécu ma liberté, ma création, mon auto-création jusqu’au bout. Si je l’avais vécue, je me serais égocentré. Je me serais écouté et j’aurais accepté sans hésitation. Soit parce que j’aurais su clairement pourquoi je voulais aller au restaurant, ou bien j’aurais refusé sans hésitation pour les mêmes raisons inversées. Bon, dans le cas présent, pour l’exemple, j’ai accepté. Et j’entends bien que je ne me suis pas écouté, je n’ai pas posé mes limites. Disons que je vais au restaurant. 

Questions de fond

Pourquoi y vais-je? Qu’est-ce que je veux y vivre? Est ce que je veux me régaler? Manger un bon repas? Est ce que je veux vivre un bon moment? 

Vous entendez que, si je suis sur une évaluation qualitative Avec « bon », « bon », je vise le résultat. Imaginez que le repas ne me plaise pas. Je vivrais de la frustration ou la déception. Imaginez que le moment ne soit pas à la hauteur de ce que j’avais projeté. De la même manière, je serai déçu. Je vivrai encore plus de frustration ou je l’aurai intensifié parce que je ne m’étais pas egocentré avant pour savoir si j’avais envie d’aller au restaurant avec cet ami ou pas. 

Une motivation pleine de création

Par contre, si je vais au restaurant parce que je veux vivre une rencontre dans laquelle je serai authentique. Vous comprenez que là, je rentre dans la création. Rien ni personne ne peut m’empêcher d’être authentique. 

Quand je vis dans l’être, je suis dans la création. Quand je vis dans le faire, je peux être parfois dans la création, et parfois, je peux aussi perdre de nombreux pans de mon pouvoir. Parce que le faire a ses limites que l’être a en moins grand nombre. En réalité, je suis déjà qui je suis. Vous entendez ça? Ça rejoint ce qu’on a évoqué tout à l’heure. C’est ce qui fondait le fait inutile de chercher à prouver qui l’on est ou ce que l’on vaut. C’est insensé, inutile, gaspillage de temps et d’énergie. Pourquoi ? Puisque vous êtes vous. Vous n’avez rien à prouver de qui vous êtes. 

Pour se créer, je pourrais prendre un deuxième exemple. Cette fois-ci, empruntons-le au monde professionnel. C’est intéressant parce que, dans le monde profession, on est généralement en attente de résultats. Quand on va au boulot, on fait le travail parce qu’on attend de nous un résultat. Et on est en train, finalement, de créer la vie d’un autre, de participer à la création de ce que quelqu’un voudrait. Or, je voudrais que vous soyez créateur de votre vie pour votre bonheur. 

III. La mentalité du créateur

Comment peut on allier l’attente de résultats professionnels et la mentalité du créateur? Vous pouvez aller au travail en vous disant qu’effectivement vous participez à la création du rêve d’un autre, parce que c’est indéniable. Mais qu’en même temps vous avez besoin de vous créer. Or, quand vous vous créerez, vous vivrez une satisfaction qui nourrira l’estime de vous-même. Vous avez choisi de ne plus faire l’économie de cette dimension. Imprégnez-vous de la mission d’allez travailler aussi pour acquérir une expérience. `

D’ailleurs, si vous deviez postuler pour un nouvel emploi, vous verriez que votre expérience est importante dans votre CV. Donc focalisez votre attention là-dessus. Dites-vous, « Oui, je travaille pour répondre à un résultat attendu par l’entreprise parce que je suis rémunéré pour un résultat. Mais je veux aussi acquérir de l’expérience, augmenter mes compétences, ouvrir mon champ du possible, mieux comprendre ce que je ne connaissais pas, découvrir des domaines dans lesquels j’avais une limite qui s’arrêtaient à tel niveau ». 

Vous entendez que je suis en train de me créer en voyant le travail sous cet angle? Aller au travail pour acquérir de l’expérience, pour s’enrichir est une chose qui n’a plus rien à voir avec répondre aux seules attentes d’un autre. 

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Le temps de l’enrichissement personnel

Quand vous vous créez même au boulot, vous êtes égocentré. Vous vous enrichissez, Vous faites quelque chose qui vous fait du bien, qui vous apporte, qui vous procure et qui vous procure ici et maintenant. L’idée n’est pas d’acquérir de l’expérience dans cinq ans, mais là, au présent. Qu’est-ce que vous allez vivre? Comment allez-vous vous placer pour vivre un enrichissement personnel, obtenir des acquisitions supplémentaires? 

Vous voyez comme ce regard donne du sens à la raison pour laquelle vous êtes là ? Peut-être que votre boulot ne vous plait pas particulièrement, mais on en a rien à cirer. Parce que c’est un événement, ça. Ce qui est important c’est qu’est de ce boulot qui ne vous plaît peu-être pas, trouviez des voies pour vous développer, apprendre. 

Sur le plan relationnel, sur le plan des compétences, du savoir faire, du savoir faire-faire, de l’acquisition, cette approche reste valable.

La création est vraiment une mentalité.

Vous entendez qu’on est campé en plein dans la création? La création est vraiment une mentalité. Acquérez la mentalité du créateur. À partir du moment où vous êtes où vous vous trouvez, parce que vous ne pouvez pas vous téléporter pour être ailleurs, endossez la mentalité du créateur pour vous projeter là, ici et maintenant, dans ce que vous voulez vivre. 

Sur le plan de l’expérience, j’aime le verbe projeter. Vous avez entendu que je l’ai employé plusieurs fois. Projeter, c’est jeter avant même que ça n’arrive. Vous avez entendu qu’il y a un préfixe pro. Il signifie avant

La création appel un projet

Donc en fait, quand vous vivez quelque chose, projetez vous sur comment vous voulez la vivre. Sachez quelles expériences personnelles vous voulez  développer dans ce que vous vivrez. Faites ce choix de vous créer en amont. Vous pouvez vous projeter le matin. Ainsi, vous pouvez le faire avant même l’expérience. 

Vous allez en réunion et vous en avez horreur. Vous vous dites « Comment je veux vivre cette expérience de la réunion que je n’aime pas en général? Qu’est ce que je pourrais vivre d’enrichissant? Vivre une expérience qui me permette d’avoir le sentiment de me développer, d’apprendre quelque chose sur les relations humaines, sur des axes de mon boulot, quel que soit. » 

Peut être que vous kiffez d’aller en réunion et de la même manière, même si vous aimez, vous pourriez vous vautrer dans le piège d’être focalisé sur le résultat. Là aussi, vivez le pareillement, sans résultat à ligne de mire.  Avancez en vous disant, « comment je veux vivre cette expérience de la réunion. Même si je raffole des réunions, je veux développer des acquisitions, des expériences, des compétences et vivre cette réunion comme une expérience d’enrichissement personnel et pas seulement d’enrichissement du dirigeant de la réunion qui ressortira de là en se disant ‘génial, on a bien progressé, on a bien avancé’ « , ce qui est un but, un résultat. 

La mentalité du libérateur 

Quand vous adoptez la mentalité du créateur vous adoptez, en même temps, celle du libérateur. Le créateur est libérateur. Vous ouvrez les possibles, vous créez des chemins. Vous ne vivez plus jamais dans une impasse. Fini la manière de vous mettre en boîte. Vous n’êtes plus jamais en boîte quand vous allez travailler, quand vous êtes en famille ou avec des amis. Quel que soit ce que vous vivez. Vous êtes créateur. Vous êtes votre propre libérateur.

Souvenez-vous que vous êtes libérateur d’autres personnes dans la mesure où vous avez choisi de ne pas imposer votre pouvoir dans la vie des autres. Et encore moins, s’il vous plait, dans la vie de ceux qui se sont habitués à être dirigés, se sentant en sécurité quand leur pouvoir de créateur est entre les mains d’autres plutôt que dans les leurs.

Prenez ce qui vous appartient ; le pouvoir 

En parlant de pouvoir, vous avez remarqué que sur Heureux au Présent, je vous donne des pouvoirs. Uniquement des pouvoirs et aucun devoirs. Aujourd’hui, je vous propose un pouvoir. Et symboliquement, j’irai puiser dans les exemples que je peux trouver dans la création, rédigée dans le livre de la Genèse. 

Je vous demande de vous mettre en création pendant six jours, puisque la Genèse dit que Dieu a créé le monde en six jours. Encore une fois, je ne vous demande pas de le croire. On est dans la symbolique. Notez que ce récit de la création n’est pas présent que dans la Bible. Si l’on va dans la période akkadienne, on a aussi des récits de la création, alors qu’on est bien avant la rédaction de la Bible. 

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Mettez-vous en création de vous

Je vous demande de vous mettre en création pendant les six jours qui sont devant vous, jusqu’à vendredi prochain. Mettez-vous en création de vous. Chaque jour, en vous levant, dites vous que vous avez un pouvoir de création.  Vous l’exercerez non pour manipulation des événements, mais sur l’état d’esprit, la manière dont vous allez vivre ce que vous rencontrerez. 

Dites-vous, « Je veux ressentir les choses de telle ou telle manière. Je veux vivre les choses comme ça. Je veux vraiment mettre le pouvoir sur moi, sur le comment je veux vivre. Focaliser sur comment je veux penser. Quelles croyances je mettrai en mouvement face à telle situation ? Comment gérerai mes actions, moi, mon corps, mon état d’esprit, ma mentalité dans telle ou telle situation. Acceptez de ne pas savoir ce qui va se dérouler dans votre journée. 

Et je voudrais que, en puisant encore exemple dans le récit de la création, à la fin de chaque journée, vous vous retourniez non pas sur ce que vous avez vécu ou sur ce que les autres ont fait, ni même sur ce que vous avez fait pour les autres, mais sur ce que vous avez créé. Attention, On n’est pas sur un résultat extérieur. Vous vous retournez sur ce que vous avez créé. 

Prenons un exemple. Un ami ou votre votre chéri·e, si vous êtes en couple. J’ai vécu telle chose en ayant des émotions, des ressentis. Si je l’ai vécu en ayant un état d’esprit qui correspond à celui du créateur, je termine donc ma journée en me disant « c’était bon ». Je prends cet exemple parce que dans les récits de la Genèse, à la fin de chaque journée, Dieu dit « c’était bon ». 

Dieu ne visait pas le résultat

Au demeurant, que les croyants m’excusent si ce que je vais dire les chagrine un peu, mais le jour  où Dieu sépare les eaux d’en bas des eaux d’en haut, il n’a fait ça ? Un journée entière pour ce résultat-là ? En plus, à la fin de la journée, il dit « c’était bon ». Un autre jour,  il dit « que la lumière soit et la lumière fut » et il dit ensuite que « C’est bon ». Que ça en toute un jour et il ose dire et « c’est bon » ?. Vous percevez qu’il ne vise pas le résultat ? Je ne peux le voir que comme ça. Parce que s’il visait le résultat, il aurait fait toute la création en dix minutes. Pourquoi s’arrêter après un seul truc avant de laisser la suite au lendemain ? i

En ce sens, imitons Dieu en ne visant pas le résultat. Si le créateur de la genèse avait visé le résultat, il aurait claqué des doigts pour qu’en quelques secondes, tout soit terminé. Là, on se serait dit « wahou ! Purée ! Le pouvoir qu’il a ce Dieu ! C’est énorme! Il a créé la planète toute entière en quelques secondes. 

Vivre parce que c’est bon

Apparemment, on est à des années lumières de cette recherche de résultat. Il crée ça parce qu’il trouve que ça c’est bon. C’est une expérience qui correspond à ce qu’il veut vivre. 

Vivez comme ça, vous aussi? Pas de résultats. Ne cherchez pas de « Wow! Wow! Ce que tu as fait là, c’est génial, non? ». Ce faisant, vous vous focaliserez sur le résultat. Vivez ce qui vous attend pour vous. Vivez-le comme ça vous fait du bien à vous. Que ça corresponde à ce que vous voulez vivre, vous, dans votre ressenti, dans votre expérience. Et c’est ça qui compte. Pendant six jours, créez le comment vous voulez vivre ce qui s’ouvre à vous, puis le septième jour, reposez-vous.  Enfin, chaque fin de journée, faites le point et dites vous « Oui, j’ai conscience de ce que j’ai créé. J’ai vraiment vécu cette expérience à fond, en intensité ». 

Je compte sur vous pour vivre cet exercice de manière concrète déjà tout à l’heure, si vous êtes en début de journée ou même si vous êtes en milieu de journée. Que les heures qui vont s’égrainer devant vous, vous viviez en conscience que vous n’avez pas la mainmise dessus. Vous n’avez la mainmise ou le pouvoir que sur vous. Alors, entrez à en mode création. 

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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine de création. 

Bye bye!

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