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Le prix est ce que vous payez, la valeur est ce que vous obtenez, a dit Warren Buffett
Le mot d’ordre de notre rendez-vous d’aujourd’hui est : ne confondez pas valeur et prix. Je ne parle pas nécessairement d’objet, en vous incitant à faire la différence entre valeur et prix. De toute façon, nous seront obligés de faire un détour par les objets qui nous environnent. Vous me comprendrez mieux dans quelques minutes.
En considérant uniquement votre environnement, vous percevez combien tout ce qui s’y trouve possède un prix estimé. C’est le cas tant sur une échelle financière, ayant trait au prix, que sur le plan de la valeur.
Nous vivons environnés de prix
Quasiment rien de ce qui vous entoure n’a pas de valeur ou est exempt d’un prix. Vous savez pertinemment qu’un livre, que vous voyez dans votre bibliothèque coûte tel prix. Par conséquent, vous avez compris qu’il n’y a rien à voir entre le prix de ce même livre et sa valeur, du moins, a priori !
Reprenons l’exemple du livre acheté chez un bouquiniste. Il peut avoir une plus grande valeur qu’un livre que vous avez payé 25€. Alors que vous pouvez l’avoir acheté d’occasion pour 3€, 2€ ou 0,50€.
Ces quelques éléments permettent de prendre conscience qu’intérieurement, dans votre manière de fonctionner, vous faites une différence notoire entre le prix et la valeur d’une chose. Vous êtes environné de cela, comme nous le sommes tous, tous les jours de notre vie. Certains problèmes peuvent émerger quand il y a une confusion de ces deux éléments.
Quelle est la valeur du collier de grand-mère ?
Supposons que le collier offert par votre grand-mère sur son lit de mort a coûté 15 €. Si vous le voyez cassé par votre enfant, vous verrez qu’il a une valeur considérablement supérieure à son prix. Cette réaction sera en relation avec la charge émotionnelle que vous ressentirez. Vous vous sentirez sans doute déçu, triste ou en colère sans aucune relation avec sa valeur financière de 15 €, prix d’achat.
Ce regard rationnel vous montre que vous savez pertinemment que vous avez les moyens d’acheter un collier de remplacement d’une valeur de 15 €, à moins que vous soyez dans en situation économique très difficile. Vous aurez, quoi qu’il en soit, un indicateur vous permettant de réaliser que votre attitude n’est pas en relation avec la valeur financière de l’objet, mais avec sa valeur affective, émotionnelle, sa véritable valeur, finalement.
Ce qui a beaucoup de valeur n’a pas de prix.
Je dirais qu’en général, ce qui a beaucoup de valeur n’a pas de prix. Et ce sur quoi on peut mettre un prix à généralement moins de valeur. Raison de plus pour dire : ne confondez pas valeur et prix.
Regardons d’abord ce sur quoi on peut mettre un prix. La plupart des objets qui nous entourent, comme je l’ai évoqué tout à l’heure, peuvent recevoir une étiquette, un prix, une estimation. À partir du moment où vous pouvez étiqueter quelque chose, le mettre dans une case, un compartiment, peut-être même sur une balance, vous avez les moyens de mesurer le prix qu’il représente. Finalement, apposer un prix est une manière d’évaluer, d’étiqueter, de jauger une chose et de la limiter. Seules les choses qui ont un prix sont limitées.
Le prix est un leurre, une illusion légale
Prenez conscience qu’à partir du moment où vous mettez un prix sur une chose, vous la limitez.
Ce qu’il m’importe d’intégrer, dans cette prise conscience, c’est que le prix ne reflète absolument pas une réalité.
La plupart des produits que nous avons autour de nous ont un prix d’achat qui ne correspond pas du tout à leur valeur de base, à savoir leur valeur financière revenue. Cette valeur-là implique les matériaux qui ont été utilisés pour sa fabrication, le temps qui a été alloué pour fabriquer l’objet et les chaînes de distribution qui ont permis de faire que ce produit ait été accessible dans le magasin dans lequel vous l’avez acheté.
Nous n’avons aucune idée de tout cela. C’est ce qui fait que nous pouvons acheter un produit 10 fois plus cher que sa valeur financière revenue sans imaginer un instant que nous payons ce produit beaucoup trop cher. D’ailleurs, c’est le cas pour un téléphone mobile. Le prix d’une baguette de pain s’en approche. C’est aussi valable pour un café que vous achetez au bar, préparé avec application par le barista. C’est le cas pour la plupart des produits de consommation courante que vous possédez. Vous les avez acheté 5,6, voire 10 fois plus cher que leur valeur financière finie.
Accepter le prix est un révélateur de soi-même
Cela ne vous pose aucun problème. Pour quelle raison ? Parce que vous avez, vous-même, ajouté une valeur à ce produit. C’est la raison pour laquelle vous ne voyez aucun inconvénient à ne pas mener d’enquêtes ayant pour but de vous assurer du juste prix. Vous estimez qu’il est juste parce qu’autour de vous, les choses sont également dans une fourchette de prix qui est voisine cette même réalité. Mais cette fameuse réalité peut en cacher une autre à savoir que, tous les prix des T-shirts du quartier est exorbitant par rapport à leur valeur de produit fini.
Vous comprenez qu’en regardant la vie des objets qui nous entourent, ou la place que nous leur donnons dans notre vie, nous biaisons notre relation aux objets. Nous le faisons en acceptant le prix auquel nous sommes prêts à les acheter.
En reprenant l’exemple du collier de votre grand-mère, celui dont je parlais tout à l’heure, et qui n’avait une valeur financière que de 15 €, prix d’achat, vaux tellement plus que c’est 15 € au point qu’il peut vous mettre en colère, vous attrister, vous faire vous sentir coupable s’il était abîmé, par exemple. C’est parce que vous avez attaché une estimation financière à cette objet qui n’a rien à voir avec la réalité.
Nous vivons dans une réalité créée de toutes pièces, et acceptons de l’épouser, indépendamment de la vraie réalité. C’est comme si nous vivions une vie en parallèle, ce qui est finalement le cas. Nous vivons dans cette vie parallèle. Surtout si nous confondons valeur et prix.
Ce qui possède une réelle valeur ne peut pas être évalué
Ce qui, en général, a de la valeur et en possède beaucoup, ne peut pas être étiqueté, enfermé, mis dans des cases, évalué et vendu ou acheté.
À partir du moment où il est impossible d’évaluer le prix d’une chose, vous pouvez considérer qu’elle détient une vraie valeur.
En vous disant cela, je pensais à une vente aux enchères. À cette occasion, on pourrait présenter un croquis, dessiné par un peintre célèbre, sans prendre d’exemple particulier, bien que je fasse allusion à un événement récent.
Entendez que ce croquis, d’un format papier A4 ou A5, griffonné à l’encre de Chine pourrait être vendu plus de 15 000€, 20 000€, 50 000€, 70 000 € ! Quelle est la valeur financière réelle de ce croquis ? Disons 0,60 €, 1€ ? En cumulant le prix de l’encre de Chine, converti à la valeur de la monnaie de l’époque, et la valeur du papier sur lequel le croquis a été réalisé, le prix revenu de ce croquis ne vaut pas grand, grand chose.
Pourtant, lors d’une vente aux enchères, ce croquis pourrait être vendu plusieurs dizaines de milliers d’euros. Les potentiels acquéreurs se battraient pour arriver à l’acheter. Certains le conservero nt et le laisseront éventuellement prendre de l’âge avant de le reproposer pour une vente aux enchères au bout de 5, 15 ou 20 ans, assuré d’en tirer un meilleur prix.
Le potentiel nouvel acquéreur sera tout à fait conscient que le prix qu’il investira dans l’achat de ce croquis sera le prix d’une valeur affective, émotionnelle, éventuellement d’une stratégie financière à des fins de placement.
Les vraies valeurs sont hors de prix
À partir du moment où une chose possède beaucoup de valeur, elle n’a pas de prix. On ne peut pas l’étiqueter, on ne peut pas la mettre dans une boîte, et elle ne rentrera dans aucune case. Il acquière une dimension qui dépasse tout ce qui peut être mesuré. C’est exactement le cas de l’humain comme de bien des choses que vous faites.
Quand vous prenez votre conjoint, votre fils dans vos bras, que vous le regardez dans les yeux en lui disant « je trouve que ce que tu fais est vraiment génial. Je suis content pour toi ! ». Quelle est la valeur de cela ? Elle est inestimable. Personne ne peut y mettre un prix, ni vous, ni votre fils. Or, une simple phrase comme celle-là pourra le suivre pendant des décennies.
Ce sera peut-être le cas jusqu’à la fin de ses jours. Il pourra se souvenir, en se refaisant du bien, que tel jour, à telle heure, son père, sa mère, son frère ou sa sœur lui a dit « tu vois, ce que tu as fait là, je le trouve vraiment formidable. C’est génial. Cela révèle ceci ou cela de toi… Et je trouve ça vraiment génial ! ». Il sera inutile de lui dire «ne confondez pas valeur et prix !», quand ces phrases reviendront à son esprit, tout sera si clair à ses yeux.
La notion de prix est subjective, elle aussi
Peut-être que, dans votre vie, vous êtes entouré d’objets qui ont un prix considérable. Que ce soit des œuvres d’art, des bouteilles de vin, du matériel ou des matériels. C’est peut-être le cas de votre maison, de votre voiture, si elle a coûté très cher et qu’il s’agit d’une pièce de collection, par exemple. Même en utilisant l’expression, « très très cher », j’en entends la subjectivité. Évidemment votre acquisition à un prix correspondant à ce que vous avez dépensé, mais qui peut être parfois inférieur à la valeur de l’objet acquit.
Ne confondez pas valeur et prix
Peut-être est-il judicieux, alors que vous avanciez vers la prise de conscience de l’importance de faire la différence entre le prix et la valeur, que bien des objets qui ont beaucoup de valeur pour vous restent finalement des objets. Je sais que ce n’est pas évident, mais c’est juste.
Même si je reprends l’exemple du collier de la grand-mère, il s’agit d’un objet ! Vous pouvez visualiser ce collier comme une sorte de signe, synonyme de panneaux de signalisation vous mettant en lien avec votre grand-mère. En soi, ce collier n’a pas de valeur. C’est la relation avec votre grand-mère, qui en possède une.
Quand on remet, ainsi, les choses à leur place, on peut plus facilement se détacher de certains objets. Mieux encore, on peut les mettre à leur juste place ou à une place plus juste. On peut se poser certaines questions pour savoir pourquoi on attache autant d’importance à sa voiture ? Pourquoi sa collection de disques est-elle si importante ? Je parlais du collier de la grand-mère, là aussi, on peut se poser la question de l’attachement au collier, à la boucle d’oreille, à la bague de grand-mère qui représente tant de valeur pour nous ?
Pourquoi sommes-nous autant attachés à du matériel ? À certains objets comme s’il s’agissait de personnifier ces objets en question ? Qu’est-ce que tout cela raconte de nous ? Sommes-nous prêts à nous entendre là-dessus ? À nous rencontrer nous-mêmes par l’intermédiaire de ces choses objets-médians ?
Les choses tarifiables ont une valeur instable
Je rappelle juste qu’à partir du moment où il est possible de mettre un prix sur du matériel, il perd de sa valeur, puisqu’il devient limité, étiqueté, évaluable. Seules les « choses » qui ne sont pas évaluables, mesurables, étiquetables, ont une réelle valeur. C’est le cas pour le temps, l’humain, la vie, la nature, l’air, le soleil… et je m’arrête là, dans ma liste, puisque vous pouvez aisément la compléter d’éléments immatériels sans mon aide.
À vrai dire, à partir du moment où un élément est immatériel il entre dans le domaine des valeurs considérables. Interrogeons-nous de savoir si ce qui est immatériel (comme c’est le cas de la nature, d’un arbre n’étant pas un matériel ou d’un objet, tout comme d’un humain, loin d’être un objet), qui possède le plus de valeur ?
Où placez-vous ce qui a de la valeur dans votre vie ?
Dans votre vie, à quoi donnez-vous la priorité ? À ce qui est matériel ou à l’immatériel ? Combien de fois percevez-vous, dans votre relation avec vos collègues, vos amis, les membres de votre famille, que le matériel a pris une place qui empêche ou limite, contraint la relation ? Cette relation qui est sans valeur, ou du moins, est d’une valeur inestimable, non étiquetable, non évaluable, non mesurable ? Est-ce qu’il ne serait pas judicieux, pertinent, dirais-je même, voire sage, même si je n’ai pas encore les cheveux blancs, de mettre la priorité là où ce qui a une vraie valeur ?
Passez à l’action
Il est parfois un peu compliqué d’adopter cette approche. Je voudrais pousser, toutefois, à effectuer ce travail de réflexion :
- Prenez place face à vous-même et regardez votre vie
- Visualisez le travail que vous faites, les relations que vous avez avec les personnes qui sont autour de vous, les objets et remettez tout cela dans une balance
- Reposez le tout dans un panier pour faire un tri de manière à choisir de vivre dans une vie qui redonne sa place aux choses ; à ce qui a de la valeur et à ce qui possède un prix
- Donnez la primauté à ce qui devrait être à la première place et remettez à sa place qui devrait être en second, en troisième, en quatrième, ou en cinquième place.
- Peut-être que, grâce à cette position, vous reprendrez le temps de vous retrouver. De prendre Rendez-vous avec vous-même, comme je l’ai dit dans un rendez-vous précédant vers lequel je vous renvoie. Peut-être prendrez-vous également davantage le temps de construire les relations avec les gens qui vous entourent.
Même si vous avez parfois l’impression de mettre un coup d’épée dans l’eau, vous trouverez le courage et l’envie de revenir, de reprendre des nouvelles, de vous remettre en lien, de vous reconnecter. Vous le ferez parce que vous estimerez qu’il y a là une valeur tellement inestimable que cela vaut le coup d’investir. C’est quand les moyens d’évaluer une chose n’existent pas que ça vaut le coup d’investir. On se met à l’abri. On échappe au risque de confondre valeur et prix. La lecture devient alors plus aisée.
L’ordre des choses
Prenez quelques instants, à la fin de ce rendez-vous d’aujourd’hui, pour faire cette pause et vous retrouver face à vous-même. Vous pourrez ainsi réaménager, ou même, déménager certaines choses de votre vie. Vous pourriez également prendre le temps d’emménager certaines choses qui ne se retrouvent pas dans votre vie et que vous estimez nécessaire d’y incorporer.
Ainsi, vous ferez ce choix parce que vous vous rendrez compte qu’elles ont de la valeur alors qu’elles sont actuellement reléguées au bord de votre vie. Profitez de ces instants, surtout si vous avez votre cahier de vie. Prenez alors le temps d’écrire ce qui devrait avoir de la valeur à vos yeux ou devrait en avoir davantage. Vous le ferez sur la base de ce que vous estimez être des valeurs inestimables. En conséquence, vous relèguerez à leur place des choses évaluables, des objets étiquetables, limitées, trop limitées dans le temps.
Les vraies valeurs sont gratuites
J’ajouterais que ce qui possède vraiment de la valeur peut être obtenu gratuitement. À partir du moment où vous pouvez mettre un prix sur une chose, vous altérez sa valeur. Seul ce qui ne peut se monnayer a une valeur inestimable. L’humain en fait partie, encore une fois !
Comment voyez-vous les relations avec vos parents, vos voisins, les gens qui vous entourent ?
- Avez-vous l’impression d’être dans des relations dans lesquelles vous devez quelque chose ? Avez-vous l’impression d’avoir à (vous) prouvez, à acheter de la reconnaissance, à devoir marquer votre territoire pour tenter de (dé)montrer votre valeur ?
- Etes-vous plutôt dans une relation gratuite, relation dans laquelle vous êtes capable de recevoir gratuitement, de donner gratuitement sans monnayage ?
- Vous voyez-vous parfois installé dans une posture d’aumône, tentant de faire fléchir celui ou celle desquels vous attendez quelque chose ?
- Vous infligez-vous des torts pour obtenir de l’attention ?
- Entrez-vous dans la bouderie pour « acheter » une forme de bienveillance, voire de gentillesse ?
Vous n’avez plus à mériter ce qui a une réelle valeur
Entendez-vous que le regard posé sur les éléments qui sont non monnayables détruit la notion du mérite ? Vous n’avez donc rien à faire, rien à faire pour obtenir ce qui a véritablement de la valeur. Qu’il s’agisse de l’amour, du temps, d’une relation, du soleil, de l’air, de l’eau. Vous n’avez rien à faire pour recevoir cela.
Si vous ressentez en vous la nécessité de mériter des valeurs inestimables, vous pouvez accueillir cela comme un signal. Regardez-le comme l’occasion de prendre conscience du besoin de travailler sur vous-même pour vous installer dans un univers dans lequel vous accepterez que ce qui a de la valeur ne se mérite pas :
- L’amour ne se mérite pas
- Le pardon ne se mérite pas
- La générosité d’un autre ne se mérite pas
- Le temps passé avec soi ou avec quelqu’un ne se mérite pas
- La bonté ne se mérite pas
- La bienveillance ne se mérite pas
Rien de tout ce qu’il y a de la valeur, sans aucun prix et sans étiquetage ne se mérite.
Bienvenue dans le monde de ce qui ne se mérite pas, je dirais dans le monde de la grâce, de la générosité. Le monde de la gratuité ouvert sur la liberté.
Les véritables valeurs sont adossées à la liberté
Avez-vous remarqué que ce qui a de la valeur flirte et parfois même est complètement immergé dans la liberté ? Le temps, le soleil, la vie, la nature, l’amour, les relations, tout cela est empreint de liberté. C’est là que se vit la réelle dimension verticale et transversale de la valeur.
Je rappelle que vous ne « devez pas » mériter ces éléments de valeur. Je dirais même que le jour où ces valeurs seront monnayables, ce qui commence déjà à être le cas, notre monde courra à sa perte. Plus le nombre de valeurs inestimables devient monnayable et plus l’homme se trouve en danger.
Avez-vous remarqué que vous êtes, pour la plupart d’entre vous, rémunérés au temps passé au travail ? On considère un peu vos compétences, mais la base salariale est calculée sur le temps ! Avez-vous remarqué que nous payons l’eau que nous consommons ? Peut-être un jour devrons-nous payer l’air que nous respirons ou bien le soleil pour s’y exposer ?
Nous payons déjà la nature, quand nous achetons de l’alimentation. Plus le nombre de ces éléments, qui sont des valeurs inestimables, sera important et plus l’homme sera en danger.
Donner sens à la liberté
J’espère que l’amour ne sera jamais en danger parce qu’à acheter. Nous sommes déjà dans les travers dans lesquelles dans notre mode relationnel nous sommes capables de monnayer l’amour, en essayant de le mériter. Nous en sommes à monnayer le sexe, l’échange de corps, mais surtout pas l’amour, pas les relations. Ne tombons pas dans le piège. Que tout cela reste libre le plus longtemps possible pour ne pas nous rapprocher de ce signal grave que je crains voir poindre un jour dans notre humanité.
Profitez de ces valeurs qui nous restent encore accessibles gratuitement. Battez-vous pour votre liberté en valorisant ces valeurs, en étant en mesure de faire la différence entre les choses qui ont un prix et celles qui n’en ont pas. Ne confondez pas valeur et prix.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine
Bye-bye
Image par Free-Photos, Adina Voicu, Kerstin Riemer de Pixabay