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La karma remis en question
Hier, au cour de l’entretien que j’avais avec une personne que j’accompagne, elle me disait sentir au fond d’elle, la peur d’être heureuse. Elle me disait même : « J’ai peur d’aimer mon enfant, de trop l’aimer. Parce que si je l’aime trop, peut-être que s’il lui arrivait malheur, qu’il tombait gravement malade ou s’il décédait, ce serait trop dur pour moi de faire face à la situation. » La question « Comment être heureux quand existe souffrance et injustice ? » fomentait déjà dans son esprit.
A son écoute, j’entendais qu’elle se retenait d’aimer. Poursuivant son propos, elle me dit même percevoir mon bonheur. Elle me dit alors, « peut-être que c’est une question de karma. Peut-être que ton karma, Pascal, fait que ça va bien pour toi. Alors que pour moi, ce n’est pas le cas. »
La question en gestation
La question se rapprochait jusqu’à éclore vers : « Comment être heureux avec toute la souffrance et l’injustice du monde? Comment continuer à apprécier la vie alors qu’il y a des arnaques, que l’on sait qu’existent des enlèvements, des privations de liberté, de la violence, etc.? »
J’ai trouvé cet échange très intéressant. C’est la raison pour laquelle j’ai directement annoncé à Laurie : « C’est décidé, aujourd’hui j’enregistrerai le podcast pour vendredi avec cette thématique-là. » Vous connaissez à présent la raison pour laquelle je m’arrête aujourd’hui sur ce sujet.
Les questions qui tuent
- Est-ce que ça a du sens d’être heureux alors que le malheur est autour de nous?
- Est-ce qu’on devrait se sentir mal à l’aise de ça?
- Quel sens ça pourrait avoir de se sentir mal à l’aise ou de se sentir coupable de cette réalité-là
- ? Et qu’est-ce que ça pourrait vouloir dire de se poser cette question comme un problème? De se dire : « Mais si je suis heureux, est-ce que ce n’est pas un problème parce que d’autres sur Terre souffrent? »
Je vais m’arrêter sur chacun de ces points pour que vous compreniez ce que vous parviendrez à comprendre 😉
J’ai vendu la mèche
Les heureux, bonjour les heureuses. Rien qu’en entendant ma façon de vous appeler, « les heureux et les heureuses », comme je le fais quasiment chaque semaine, je vous donne une piste. De plus, j’ajoute que je veux que « vous viviez votre vie en mieux ». C’est juste, j’ai conscience d’être entrain de commencer à répondre partiellement à la question. Parce que je ne suis pas avec vous chaque semaine pour que vous continuiez à nourrir vos galères, que vous vous sentiez mal d’être mieux. On y viendra un peu plus tard.
Y aurait-il a un karma pour le bonheur ?
Est-ce que certaines personnes seraient calibrées pour le bonheur alors que d’autres ne le seraient pas? Comme s’il y avait un karma, quelque chose d’écrit quelque part qui pourrait faire qu’il est tout à fait logique qu’untel ou unetelle soit heureux ou heureuse?
Ça ne marche pas comme ça. En fait, ça pourrait peut-être être intéressant de se poser la question du fond, celle que cache cette question. Croyez bien que je compte y revenir. Je le ferai à la fin de ce podcast. Elle me paraît vraiment importante.
Quand je m’interroge pour savoir si, peut-être, je pourrais être élu au bonheur. S’il est possible que le bonheur soit aussi pour moi ou s’il est réservé à d’autres, cela dit des choses à mon sujet. Je pense que ce vouloir dire est même d’une grande importance. Cete croyance nécessite réellement qu’on s’y arrête. Patience jusqu’à la dernière partie de ce podcast.
Une question fréquente
La question que m’a posée Laurie n’est pas une question rare. Il est fort probable que parmi vous qui m’écoutez chaque semaine, certains se sentent en phase avec cette même question. Vous avez peut-être parfois l’impression que le bonheur, c’est pour un autre. Et je dirais même qu’il serait injuste pour vous d’être parmi les élus au bonheur. Il vous arrive de vous dire : « Je ne peux pas être heureux, je ne peux pas être heureuse. »
C’est ce que j’ai vécu avec une femme avec laquelle j’ai partagé ma vie. Elle ne se donnait pas le droit d’être heureuse. Pourquoi ? Parce que ses parents n’étaient pas heureux. Ce n’est pas venu à la conscience comme ça, en un claquement de doigts. C’est le résultat d’un accompagnement, d’une prise de conscience ayant pour but de comprendre les raisons pour lesquelles elle avait entre les mains quasiment tous les atouts pour être heureuse et qu’il lui était difficile de s’installer dans cette réalité du bonheur, de la faire sienne, de la camper. Et, dirai-je, de le promouvoir, de l’épandre en elle.
L’auto-privation au bonheur
D’aucuns pourraient me dire de lui dresser la liste des raisons pour lesquelles on pourrait se dire « J’ai toutes les raisons d’être heureux » tant cette liste est son fondement, subjective. Peut-être que je viens vous inquiéter, vous fragiliser dans votre attente, mais il n’existe pas de liste objective pour dire que « vu les rentrées financières que vous avez, le profil familial qui est le vôtre et les parents que vous avez, vous devriez être heureux » ou « vu le passé familial que vous avez, les difficultés que vous avez rencontrées, vous devriez être malheureux ». Ce n’est pas comme ça que ça fonctionne. Interrogez Gatsby le magnifique, même s’il s’agit d’une fiction romanesque !
Je me souviens de ma femme qui me dit un jour : « Tu as dû avoir des parents formidables pour être l’homme que tu es aujourd’hui. » Et quand je lui ai raconté le regard que je posais sur mon enfance et mes parents, elle a écarquillés les yeux. C’est alors qu’elle m’a dit : « Comment est-ce possible que tu sois ainsi installé dans le bonheur avec cette constance ? Comment parviens-tu à un tel épanouissement, cultivant ce plaisir de vivre alors que tu as vécu ce que tu me décris? »
Le bonheur n’est pas conditionné par notre passé
En réalité, notre bonheur n’est pas conditionné par notre passé. Je sais que c’est difficile à entendre pour certaines personnes. ça l’est plus encore pour celles qui sont accompagnées depuis des années par des thérapeutes, psychanalystes ou autres. Je ne vais pas lut intenter de procès, mais il est faux de faire croire que le bonheur présent ou les difficultés présentes sont déterminées par le passé. Parce que le bonheur est déterminé par des croyances, des façons de pensées et des actes. Ils peuvent tous être posés uniquement au présent. Et cela, en prenant éventuellement connaissance du passé. Mais ce n’est pas une condition sinéquanone.
On n’a pas forcément besoin du passé pour que le bonheur s’installe
On n’a pas forcément besoin du passé pour que le bonheur s’installe dans la droite ligne de ce que je viens de partager. Adopter cette croyance pourrait donner l’impression qu’il nous faille attendre la fin de la souffrance sur la terre ou la fin de l’injustice pour que le bonheur s’installe.
Certes, je prends connaissance de mon passé, je le règle et une fois que le passé est réglé, je pourrai installer le bonheur ? Non. Cela relève du mythe et demeure sans fondement prséent. Je me porte intensément en faux avec cette manière de voir les choses. Le bonheur n’a pas besoin d’être installé uniquement ou à condition que la souffrance soit balayée. Ni à condition que l’injustice soit balayée. Si cette croyance est installée, c’est pour me révéler quelque chose à mon sujet, sur mes croyances, sur mes pensées, peut-être aussi sur les personnes que je fréquente et les manières dont les personnes que je fréquente fonctionnent. Mais ça ne tient pas la route. Ce n’est pas suffisamment étayé pour constituer une manière d’envisager la vie. Il peut y avoir souffrance, il peut y avoir difficulté et il peut y avoir bonheur simultanément.
Je ne radote pas. Promis !
Je n’ai pas envie de raconter 150 000 fois mon exoérience, mais peut-être est-elle illustrante pour cette réalité présente. En effet, je me souviens que pendant que je souffrais, touchée par un cancer, je n’ai pas pu dire avoir été malheureux. J’ai vomi un nombre record par jour et peut-être en volume, plus que tout ce que j’avais pu vomir avant. Je trouvais ça impressionnant. Je le vivais avec souffrance, secoué par des sortes de convulsions. J’avais l’impression d’être comme tiré par des cordes avant de me retrouver renvoyé par terre. J’étais secoué par des spasmes. Tout cela n’a pas enlevé mon bonheur.
Là, il est vrai que je suis en train de parler d’une souffrance personnelle. La question de Laurie touche à une souffrance autour de nous, dans le monde, d’une injustice environnante. Puis-je être heureux s’il y a souffrance et injustice autour de moi.
En quoi mon bonheur affecterait-il la souffrance environnante ?
Je continue à affirmer oui et sans aucune difficulté, sans culpabilité, ce sur quoi je m’arrêterai tout à l’heure. Je pourrais poser une question : en quoi mon bonheur affecterait-il la souffrance et l’injustice dans le monde ? Donc si je vis malheureux, est-ce que ça affecte la souffrance et l’injustice dans le monde ? Et si je vis heureux, est-ce que cela affecte la souffrance et l’injustice dans le monde ? Je vous laisse quelques secondes pour réfléchir à cette double question.
——– Prenez votre temps avant de poursuivre la lecture ——–
Si je vis malheureux, est-ce que cela affecte la souffrance et la justice dans le monde ? Et si je vis heureux ? Même question, est-ce que cela affecte la souffrance et l’injustice dans le monde ? Je sais que certaines personnes d’entre vous ont peut-être répondu par la négative à ces deux questions, se disant “Quelque part, que je vive heureux ou malheureux, ça n’affecte rien dans le monde”. Et je ne suis pas d’accord.
En même temps, ce qui est génial, c’est que le fait que je ne sois pas d’accord ne veut pas dire que j’ai raison. Le fait que vous ne soyez pas d’accord avec moi ne veut pas dire que vous avez raison. Ça veut dire que vous avez des raisons de ne pas être d’accord, tout comme j’ai des raisons de ne pas l’être, voyant les choses autrement. Cela dit, pour avancer, je vous donnerai mon regard sur ces questions.
Comment augmenter la souffrance dans le monde ?
Je pense que si je vis malheureux, ça affecte la souffrance et l’injustice dans le monde. Pour ma part, le fait de m’installer dans ce malheur augmente la souffrance, le malheur. J’accroits le nombre de gens malheureux.
J’aime entendre l’étymologie de ‘malheureux’. Il souligne le fait que je suis heureux, mais pas bien, mal. Je ne suis pas un bienheureux, pour prendre son “opposé”.
Et je pense que finalement, en étant dans cette dynamique-là, je viens ajouter de la souffrance et de l’injustice dans le monde. Si je fais partie de ceux qui sont inscrits dans cette approche, je vis malheureux moi aussi. J’ajoute de la souffrance, sommes-nous d’accord. Il y a inf”niablement un malheureux de plus si je reste dans le malheur. Je rencontrerai des hommes, des femmes, des jeunes, des moins jeunes, et je viendrai ajouter ma souffrance à leur souffrance. Et puis, si j’ai ce sentiment d’être traité avec injustice, je participerai aussi à valider le fait qu’il y a injustice. Celle que j’aurais aimé ne pas vivre ou subir, selon moi.
Je suis d’accord avec vous quant au fait que je nourris, je mets de l’engrais dans la souffrance et l’injustice environnante. Finalement, je viens aggraver la situation du monde. Si je vis malheureux, je participe à affecter la souffrance et l’injustice dans le monde.
Qu’en est-il si je vis heureux ?
Si je vis heureux, j’allège la souffrance et l’injustice dans le monde. Il y aura une personne de moins en souffrance. Une personne de moins qui, voyant une action, la qualifiera d’injuste ou si elle la qualifie d’injuste, la vivra mal et ajoutera donc de la souffrance dans le monde.
Si je vis heureux, je deviens un acteur qui participe à alléger la souffrance dans le monde. En fait, mon malheur ne soulage pas la souffrance d’un autre. Mieux encore, je peux mieux aider en vivant heureux, en étant un outil ou un moyen qui participe à alléger la souffrance dans le monde.
La force de l’exemple
Prenons l’exemple de quelqu’un qui a eu un accident de voiture. Il se retrouve sur la chaussée où il souffre. Il est là, il gémit, il a mal. En plus, c’est injuste parce qu’il était en train de traverser sur un passage pour piétons quand il a été heurté par un véhicule.
Si je manifeste du malheur, de la souffrance et que je me plains de l’injustice que vit cete personne en me postant aurpès d’elle, est-ce que sa situation va s’améliorer ? Vous avez la réponse ? Absolument pas. Par contre, si je continue à vivre mon bonheur et que je viens auprès d’elle en lui disant : « Regardez-moi dans les yeux. J’entends que vous souffrez. Continuez à vous focaliser sur le fait qu’on va trouver une solution. Les secours arrivent, vous allez voir, on va vous accompagner et vous aider. ». Est-ce que je participe à aggraver la situation ? Vous savez répondre, n’est-ce pas ?
Offrir invite au bonheur
Et si je demande à cette personne de me sourire, sachant qu’elle souffre. Que je lui dise, “Est-ce que vous avez un ou deux sourires à m’offrir ? Quelques-uns que vous pourriez trouver en stock en vous ? Est-ce possible ? Et si vous me l’offriez maintenant. Qu’en pensez-vous ? Allez, j’en voudrais juste un. Gardez-en un pour tout à l’heure. Peut-être pour les pompiers qui sont en chemin. Est maintenant, offrez-m’en un, là, juste maintenant, juste pour moi.” Et voyant son sourire s’esquisser sur son visage et dns ses yeux, je lui dise, “Voilà. Ah, merci vraiment”. Vous avez compris.
En étant moi-même heureux, vous constatez que je participe à déclencher du bonheur chez cette personne. Elle allège elle-même sa propre souffrance. Ça ne veut pas dire qu’elle n’aura plus mal, mais sur le moment ou au moment où elle sera en train de m’offrir son sourire, la souffrance s’est trouvée atténuée.
La puissance du mental
Vous savez, même si vous n’avez pas fait de sophrologie, même si vous n’avez pas étudié les neurosciences et les mécanismes du cerveau en matière de priorité des informations et de traitement des douleurs, etc., vous pouvez quand même comprendre qu’au moment où la personne m’offre son sourire, elle a le sentiment, au fond d’elle-même, que sa douleur a diminué, ne serait-ce que pour quelques secondes.
Or, la douleur a véritablement diminué en actionnant son pouvoir d’action vers le déclenchement du bonheur. De plus, en donnant du bonheur à quelqu’un d’autre ou en le partageant avec quelqu’un d’autre, j’allège, j’atténue la souffrance, ma propre difficulté, et l’injustice dans laquelle je suis inscrit. J’ai envie de dire, “waouh !” Est-ce que vous réalisez à quel point on peut être acteur pour alléger la souffrance dans le monde ?
L’effet papillon
Oui, nous sommes sur l’effet papillon. Plus il y aura de personnes qui vivront le bonheur, et plus la souffrance réduira dans le monde. Plus des personnes seront bien dans leur peau, dans leur société, dans leur relation à l’autre, et moins il y aura d’injustice dans le monde.
Phénomène en chaîne
Parce qu’en fait, qu’est-ce qui encourage l’injustice ? C’est le fait que des personnes se sentent mal au fond d’elles-mêmes. Elles développent une convoitise, jouent des coudes, veulent prendre la place de l’un et de l’autre parce qu’elles ne se sentent pas bien dans leur peau, dans leur tête, dans leur vie, dans leur cœur.
L’injustice est un vouloir dire
Si l’on se sent bien en soi, on n’a pas besoin d’avoir recours à l’injustice pour écraser l’autre, pour prendre ce qu’il a. Parce qu’on aura développé le bonheur qui fait qu’on saura se satisfaire de ce que l’on a ou qu’on saura encourager l’autre à avoir ce qu’il veut sans jalouser sa réussite. Et je pourrais continuer la liste.
Donc oui, il y a possibilité d’être heureux et de participer à réduire le malheur, l’injustice, la souffrance, les difficultés vécues par les uns et les autres dans de nombreuses situations. Si l’on augmente son bonheur, si on le fait grandir, mûrir, et qu’on le stabilise, et que, évidemment, comme c’est le bonheur, on a besoin de le partager, le bonheur augmente. Un bonheur qui ne se partage pas n’est pas un bonheur. Le partager est inscrit dans la loi de l’émotion de joie.
Vous me direz que l’on ait envie de partager le malheur. Pas uniquement le bonheur. Quand je me suis fait virer, je ne me suis pas dit que j’allais le garder pour moi. Quia,d je croise un pote qui me dit « J’ai été licencié, franchement, mon patron c’est un vrai ceci, c’est un vrai cela, j’ai pas de bol », on aura tendance à partager cette “mauvaise nouvelle” avec d’autres personnes. Le malheur, comme le bonheur, poussent au partage parce qu’ils répondent à la même loi que celle présente dans l’univers du bonheur (bien que l’intention puisse différer).
Une loi naturelle
Plus on partage de malheur, plus il se répand, plus on partage de bonheur, plus il se répand. Plus on partage de plants de menthe, plus elle se répand, et plus on partage de plants de pissenlits, plus il se répand. C’est une loi naturelle. On n’invente rien du tout. On est en train de constater un fait, une réalité.
Si je partage la conviction qu’en accroissant mon bonheur égocentré, je participe à augmenter le bonheur des gens qui sont autour de moi, et par voie de conséquence inévitable, à alléger l’impression de malheur, je deviens responsable au lieu de camper dans une posture de victime. Et je dis “yes !”.
Un ancrage des plus nécessaire
Prenez quelques minutes pour ancrer cela dans votre esprit. Si besoin est, mettez cette écoute en pause pour ancrer, enregistrer, intégrer cette croyance qui peut vous sembler nouvelle : “en accroissant mon bonheur, j’augmente le bonheur de ceux qui m’entourent”.
Vous sentez peut-être que cela vient chambouler ou bousculer certaines de vos croyances. De plus, Vous sentez que l’accord est difficile. Vous avez du mal à prendre votre stylo pour signer en bas de la page de ce que vous venez d’entendre.
Si c’est facile pour vous, prenez votre stylo et signez tout de suite. Dites, « Je suis d’accord, je veux vivre cela. Je veux m’inscrire dans l’expansion du bonheur parce que je sais que cela va prendre le pas sur la souffrance et l’injustice dans le monde. »
Faire reculer la haine
Savez-vous quelle est la solution pour enlever la haine dans le monde, dans un foyer, dans une société, dans une classe, dans une entreprise ? Ce n’est pas d’aller chercher à l’enlever, car vous ne pourrez pas le faire.
Par contre, vous pouvez implanter de l’amour. Plus l’amour grandira, plus la haine diminuera dans un espace donné. Cette espace ne pouvant se dilater, une partie de qu’il contient sera contrain au déménagement. L’espace,dispose d’une surface ou d’un volume. Ce dernier est plus ou moins fixe. Donc, si l’on met beaucoup d’amour, on repoussera la haine. Si l’on y installe du bonheur, on va repousser le malheur, la souffrance et l’injustice parce qu’on entrera dans une approche contagieuse.
Un désaccord interrogatif
“Pascal, on est d’accord, c’est vrai. Ok, je comprends, j’entends. Ok, cool, c’est bon, c’est clair, je peux signer en bas de la page, mais… (je m’y attendais ;-), quand même, on devrait se sentir mal à l’aise que des gens soient dans le malheur et la souffrance alors qu’on se régale de bonheur, quand même !”.
D’accord. J’entends cette question que je trouve excellente. Et comment répondre à cette question ? Par quelques questions : Dites-moi. Qu’est-ce qui se passe en vous en entendant cette question ? Percevez-vous la présence d’un terreau de culpabilité ? Ressemblerait-il a “Si je me sens heureux alors que d’autres sont malheureux, il y a quelque chose d’injuste. J’abuse. Je ne le peux pas. Je me sens mal à cette pensée. Finalement, je me sens coupable. Par là, je nourris un sentiment d’injustice.
Le terreau de la culpabilité
Pourquoi se sentir coupable de vivre heureux quand d’autres vivent malheureux ? Alors que vous avez bien compris que si je vis malheureux pour coller au malheur des autres, cela ne change rien au malheur des autres. Si cela l’aggrave, on augmente le territoire des gens malheureux, le nombre de malheureux augmente. Par contre, si j’installe le bonheur, c’est l’inverse qui se produira.
Donc la culpabilité est révélatrice de quoi ? D’un mal-être intérieur. Là, vous aviez trouvé avant même que je ne complète la réponse, n’est-ce pas ? Mais cela peut aussi être une excuse, une stratégie de fuite, d’évitement en se disant en fait, “j’ai bien raison de ne pas être heureux parce que trop vivent malheureux et souffrent d’injustice. Et que si j’étais moins heureux, ce ne serait pas juste. Je devrais donc être malheureux avec eux.
Mais vous comprenez que c’est faire fi des gens heureux. Pourquoi ne pas me dire “comme il y a des milliards de personnes heureuses sur Terre, je pourrais m’allier à elles pour faire partie des gens heureux. Ce serait justice. Vous percevez que l’on choisi un camp qui correspond véritablement à une fuite, une excuse pour se donner le droit de ne pas être heureux. Se trouver une excuse pour justifier une situation que l’on ne veut pas changer, au fond.
Donnez-vous le droit d’être heureux.
En version négative, cela donnerait, “Ne vous donnez pas le droit de ne pas être heureux”. Si vous vous l’octroyez, c’est votre choix. Personne ne devrait vous interdire d’être heureux, et même si quelqu’un voulait vous en empêcher, il outrepasserait son pouvoir car c’est quelque chose qui vous appartient et qui vous n’appartient qu’à vous seul.
Personne ne doit vous dicter d’être heureux ou malheureux, de ressentir du bonheur, de la joie, de la honte, de la tristesse, de la colère, de la déception. C’est vous qui avez le contrôle de cela. Vous seul pouvez déclencher ces émotions, ces projets de vie, d’être, ces chemins à parcourir.
This is the voice !
J’écoutais “The Voice” il y a quelques jours. J’y ai entendu Vianney dire à un candidat, « Vous m’avez renvoyé dans l’enfance quand vous avez interprété cette chanson. » Mewhy, pianiste, venait de chanter “On allait au bord de la mer”, de Michel Jonaz. C’est beau à attendre, mais ce n’est pas vrai. Je sais que c’est ce que nous croyons, communément. Vianney a fait ce voyage tout seul, sans l’aide de personne. Mewhy ne l’a renvoyé nulle part.
Personne ne pouvait le renvoyer dans son enfance. Nul autre que lui ne connaît l’adresse du moment précis où Vianney s’est retrouvé au bord de la mer, en famille. Ce n’est donc pas vrai. Vianney a fait ce voyage tout seul en pleine responsabilité. Il a placé lui-même les mains sur le volant qui de son propre véhicule qui l’a conduit à se retrouver au bord de la mer, en famille, où il allait une fois par an avec une famille qui se sacrifiait pour réunir les finances nécessaires afin de se retrouver avec sa grande fratrie.
Personne ne peut piloter vos émotions à votre place. Si vous choisissez d’installer la culpabilité, c’est parce que vous avez les mains sur le volant et que vous avez choisi de programmer le GPS dans la direction de la culpabilité et, par conséquent, du malheur. Vous êtes responsable, vous ne subissez rien du tout, ni de personne. Même pas de vous.
Un raisonnement qui prend l’eau
Il n’existe aucun raisonnement valable pour vous dire que vous devriez éviter d’être heureux parce qu’il pourrait être difficile pour les personnes qui souffrent et qui vivent l’injustice de vous voir heureux. C’est faux.
Pourquoi ne pas plutôt construire la pensée suivante : « Si je manifeste mon bonheur et que je vis heureux, je pourrai donner envie à des personnes qui souffrent et qui vivent l’injustice d’être heureuses à leur tour. Qui plus est, si je suis dans une condition sociale qui ressemble à la leur, cela pourrait être un encouragement dans ce sens. »
C’est comme si vous me disiez que je ne peux pas profiter pleinement de ma santé quand je vois qu’il y a des millions de personnes malades. Que je ne peux pas bouger et utiliser tous mes membres quand je vois des personnes en situation de handicap autour de moi. De même, que je ne peux pas faire mes courses et manger à ma faim quand je vois des personnes qui meurent de faim sur la planète. Vous comprenez bien que votre cerveau ne peut pas valider cette manière de fonctionner. Comprenez que c’est la même chose pour des personnes qui souffrent et qui vivent l’injustice sur la planète. Votre capacité à déclencher, à instaurer le bonheur en vous va participer à augmenter le bonheur sur la planète, à faire que d’autres aient envie de bonheur. Visualisez davantage cela.
La contagion au bonheur existe
Focalisons-nous sur la contagion du bonheur. Le bonheur peut donner envie à d’autres de vivre heureux. Plus vous serez heureux, plus d’autres auront envie de l’être. Le bonheur entraîne le bonheur.
Je vous rappelle que le bonheur n’est pas un but à atteindre. C’est une façon de vivre, une façon de voir la vie. Si vous considérez que c’est un but à atteindre, vous aurez tendance à biaiser votre manière de vous installer en lui. Le voyant comme un véhicule, vous savez que des places nombreuse restent disponible uniquement pur les personés qui veulent s’y installer.
Je n’ai pas évoqué cela avec Laurie hier, mais j’insiste sur le fait que le bonheur n’est pas un but à atteindre. Il est un moyen pour vivre ce que l’on est en train de vivre d’une manière différente, enrichissante. Du coup, cela affecte notre regard sur ce qui est vécu.
Je me suis engagé à m’arrêter sur le karma avant de clore ce podcast. Je vais le faire maintenant.
Et le karma, dans tout ça ?
Est-ce que je suis un élu, pré-destiné pour le bonheur ? Siri c’est le cas, que c’est inscrit dans mon karma, je fais partie de ceux qui ont la chance de vivre heureux. Géniale, non ? Waouh, c’est tombé sur moi ! ». Est-ce que je suis pré-destiné pour la souffrance et l’injustice? Parce que c’est inscrit dans mon karma, et que, bah voilà, pas de bol quoi. C’est comme ça. Je ne suis. Né au mauvais endroit, au mauvaits moment, dans la mauvaise famille. » Un tel raisonnement serait le comble pour parfaire l’injustice, nous-sommes d’accord !
Je tiens à ce que vous compreniez qu’il y a des situations assez interpellantes. Des humains vivent dans des lieux retirés de la civilisation industrielle. Nous avons tendance à les voir comme des gens malheureux. Pour nous, ils sont pauvres. Mais si on les interviewait, ils nous diraient, « mais non. Je vais très très bien, je suis heureux. Là, je vis avec mes tatouages. On va à la chasse, on vit sous nos tentes, dans les arbres. Tout va très bien, quoi ».
Intéressant d’entendre que ma construction du bonheur n’a pas besoin d’être projetée sur la vie d’un autre. Ce n’est pas parce que ceci ou cela me rend heureux que telle et telle conditions font que je me développe en bonheur, que pour que le bonheur chez l’autre soit, il serait pertinent et judicieux qu’il vive dans les mêmes conditions.
Ce que je viens de dire est valable pour la souffrance. « Si j’étais dans une situation qui ressemble à ceci ou à cela, ou la, la, ce serait terrible, je souffrirais et ce serait vraiment injuste. Vraiment. Je le vis avec ce réel sentiment d’injustice ». Oui, mais ça, c’est moi. Je ne suis juste pas obligé de plaquer ma lecture de l’injustice sur la vie d’un autre.
Inscrit dans mon karma
Est-ce que le bonheur ou le malheur sont inscrits dans mon karma? Comme je l’ai dit, c’est une manière de nourrir l’injustice de manière flagrante et je ne peux pas souscrire à ça. Parce que le bonheur n’a rien à voir avec quelque chose qui m’est donné, qui tombe du ciel et que m’est tombé, « boom ! ». C’est comme si je pouvais me dire, « Purée, ce n’est tombé sur moi. Le bonheur ne connaît pas mon adresse. Mais vous, vous avez de la chance, parce quec’est tombé chez vous! ».
Waouh! Rien de cela n’a à voir avec la réalité. Le bonheur s’apprend, il se crée, se développe, se répand, s’instaure. Il répond à une aspiration, à un désir, à un choix, à une construction.
Vous voulez être heureux? Faites le nécessaire. Construisez pour être heureux et vous pouvez trouver matière sur le blog Heureux au Présent pour aller dans cette direction.
Vous voulez garder la souffrance et vivre l’injustice? Par voie de conséquence, vous agirez dans la direction qui consiste à regarder la souffrance et à vivre les injustices. Vous ferez en sorte de veiller à ne pas être heureux.
Adieu karma
Laurie, cette question du karma ne tient pas la route. Le fait que le bonheur ne soit pas installé chez toi n’a rien à voir avec le karma. Cela n’a rien à voir avec quelque chose d’externe à toi, ni avec le bain familial dans lequel tu as grandi. Ça n’a rien à voir avec tous ces éléments-là. Ça a tout à voir avec toi. Non pas que, ah mince, t’as pas de bol. Tu n’as pas su. C’est minable d’être ainsi à côté de tes pompes. Non. On ne peut pas reprocher à quelqu’un de ne pas savoir ce qu’il ignorait.
Tu ne savais pas comment faire. Ok, c’est noté. A présent, tu sais. Qu’est-ce que tu en fais? Est-ce que tu peux apprendre? Oui, génial. Ça tombe bien, tu peux apprendre. Que tu t’appelles Laurie, Paul, Johanne, Jean, Sophie, Bernadette, Brigitte, Alix, quel que soit ton prénom, tu peux apprendre à vivre heureux.
La bonne nouvelle est devant ta porte
La bonne nouvelle est que tu sais qu’en développant ton bonheur, tu participes à donner envie à d’autres d’être heureux. Bien entendu, ce n’est valable que dans la mesure où eux ont envie de l’être.
Fais-le, développe ton bonheur. Et, ce faisant, invite des gens que tu vois malheureux. Dis leur simplement « Ça te dit d’être heureux, de vivre le bonheur d’installer le bonheur dans ta vie? C’est possible, tu sais !. Je n’ai pas toutes les clés. Mais y travaillant, je t’assure que c’est possible. »
Vous pouvez compléter votre rtémoignage par, « je suis l’accompagnement de Heureux au présent avec Pasca. Peut-être que tu peux écouter ces podcasts gratuits. Tu peux aussi lire certains livres. Tu peux assister à des entretiens avec Pascal. En plus, le premier entretien est offert, tu vas sur « Go, je passe à l’action« sur le blog au présent et tu pourras commencer à mettre les pieds dans les chaussures du bonheur. Tu vas voir, ça va te changer la vie. Ou plutôt tu vas changer ta vie ».
N’attendez pas un chose extérieure qui viendra changer votre vie? C’est vous qui va la changerez avec les outils que je mets à votre disposition.
Je vous laisse mettre vos commentaires, vos questions, vos cinq étoiles sur les applications podcast que vous utilisez, Apple Podcast, Google Podcast et autres pour que vous puissiez enclencher le bonheur en étant peut-être, pourquoi pas, en mesure d’ouvrir encore plus le spectre. Vous le ferez en vous disant « je participe à répandre, à augmenter le nombre de personnes heureuses sur la planète et donc, par voie de conséquence, à diminuer le nombre de personnes touchées par la souffrance et l’injustice ». Goooooooooo !!!
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye bye!
Merci Pascal, pr ce podcast. il repond a une partie de mes interrogations sur ces questions liées a la souffrance et a l injustice. J aime cette façon de penser que mon malheur alourdi le monde alors que mon bonheur l allège. Je vais le garder en tête !
En revanche j ai qq réserves sur d autres choses que tu dis : parfois notre bonheur peut etre un exemple, un outil pr aider mais parfois il peut agresser l autre, le faire souffrir encore plus, l agacer. L autre peut ns renvoyer : c est facile pr toi d etre heureux avec tt l argent que tu as si la personne a des difficultés financières ou toi qui a la chance d avoir un enfant si la personne ne peut pas en avoir. Sans se sentir coupable, on peut se sentir mal a l aise d afficher son bonheur si l autre n a pas autant, surtt les personnes proches nos amis, famille, conjoint.
Dans ton exemple de l accident en effet je pense que ça allege la souffrance physique mais parfois notre bonheur peut agresser la souffrance morale de l autre.
En fait parfois ça rassure l autre que moi aussi je galère, il se sent moins seul dans son caca. On peut avoir l impression d abandonner le malheureux dans son malheur en choisissant le camp des heureux. Comme tu le dis » qui plus est si je suis dans une situation sociale qui ressemble a la leur » si ce n est pas le cas cela peut creer une jalousie, une frustration, une douleur chez l autre et dans ce cas j alourdis l autre de mon bonheur. Ex Sarah qui souffre du bonheur d Agar d avoir une enfant.
J aime l image que plus on repand du bonheur plus il se répand comme les plants de menthe!
Le bonheur n est pas un but mais un moyen? Tu m as perdue là !
Ce qui m a le plus percuté :
» Le bonheur s’apprend, il se crée, se développe, se répand, s’instaure. Il répond à une aspiration, à un désir, à un choix, à une construction. Vous voulez garder la souffrance et vivre l’injustice? Par voie de conséquence, vous agirez dans la direction qui consiste à regarder la souffrance et à vivre les injustices. Vous ferez en sorte de veiller à ne pas être heureux » je vais l ecrire sur le miroir de ma salle de bain!
Tu finis avec » ce n est possible que si tu as envie d être heureux. » Parfois les gens qui se sentent agressés par ton bonheur ne veulent pas être heureux ( de façon inconsciente bien sûr) car ils ont plus de benefices a etre malheureux, on ne peut donner a boire a un âne qui n a pas soif et parfois c est l autre l âne, parfois c est moi !
Merci pr ce podcast qui m as eclairé🙂
Bonjour,
Merci pour l’intérêt porté à ce Podcast.
Par ailleurs, je ne peux que me réjouir qu’il est, au moins partiellement, répondu à une préoccupation personnelle.
En relevant l’exemple que je donne pour l’accident AUTOMOBILE, je vois que tu mentionnes qu’il est possible que la personne se sent agressé par notre bonheur alors qu’elle est en souffrance.
Je l’entends bien, c’est tout à fait possible. Cela dit, il m’apporte d’intégrer que cette perception d’agression relève d’un choix de la personne qui se sent agressé. Nous ne pouvons en rien être responsable de cela. Il y a de grands risques que, si une personne se sent agressé par le bonheur de quelqu’un d’autre, c’est qu’elle n’utilise pas l’événements pour choisir de développer ou d’instaurer son propre bonheur. Elle préférera se placer en victime. En ce sens, démarre notre impuissance.
D’ailleurs, tu le mentionnes toi-même, à la fin de ton commentaire. Quand tu dis « parfois, les gens qui se sentent agressé par le bonheur, ne veulent pas être heureux. »
J’ajoute qu’il est indispensable d’accepter qu’une personne choisisse de ne pas être heureuse.
Sans vouloir tordre le propos, certaines personnes pensent que être heureuse nécessite de se sentir installé dans le malheur. Est-ce que tu comprends cette manière inconsciente de fonctionner ?
Oui tout a fait, on cherche des excuses, on se » raconte des salades » pour eviter d affronter notre résistance ( peur) au bonheur… vaste sujet mais passionnant!
Magnifique lucidité !
Bravo
J’aime beaucoup ce podcast et ce qu’il avance. Non, seulement, il ne place dans une responsabilité individuelle concernant notre propre bonheur, mais au pire d’une possibilité de collaborer au bonheur d’autres personnes, dans la mesure où elles aspire.
Merci beaucoup
Merci Laurent pour ton message.
En effet, aspirer au bonheur n’est pas forcément inscrit en soi. Je pourrais même dire que se donner le droit d’y aspirer peut parfois passer par un besoin d’apprentissage.
Très bel article et podcast. Beaucoup de mes patients s’interdisent le bonheur à cause d’épreuves qui ont touché la famille. Avec cette pensée, si les gens que j’aime sont malheureux il me faut être dans le même état d’esprit par fidélité à notre lien. Il y aurait alors une forme de culpabilité au bonheur.
Bonjour,
Que tu écrives « beaucoup de mes patients s’interdisent le bonheur à cause d’épreuves qui ont touché la famille » ne m’étonne pas le moins du monde. C’est un point commun aux personnes qui mettent le pied dans la communauté Heureux au Présent. Ils y découvrent tout l’intérêt de se donner l’autorisation de vivre heureux.
Cela montre à quel point dépend de choix personnels, surtout quand je vois l’évolution de bon nombre d’entre eux en quelques mois ou années.
Merci encore pour ton commentaire
Merci pour ce podcast et cet article. J’aime beaucoup la réflexion. Quand on comprend que le bonheur ne dépend pas des événements passés mais de nos actions et croyances actuelles, ça nous responsabilise et ça nous libère en même temps. Parfois, pour y arriver, nous avons besoin de personnes bienveillantes qui nous entourent et qui nous tirent vers le haut. Ou d’exemples inspirants comme tu le dis.
Tout à fait d’accord avec ton propos.
Au boulot !
Comment apprécier la vie malgré les épreuves?
À lire absolument pour une dose d’optimisme réaliste!
Merci Stéphanie. Fais-tu référence à un livre ? Qui en est l’auteur, le cas échéant ?
Bonjour merci pour cet article très complet. Personnellement j’ai l’impression de trouver le bonheur dans le moment présent. Et je pense que le bonheur est sûrement une injonction moderne. On n’est pas obligé d’être heureux. Et qu’on peut être malheureux de temps en temps , ça fait partie de la vie et des processus de développement dans nos vies personnelles.
Bonjour,
Je trouve un intérêt particulier à ce que tu viens d’exprimer quand tu dis que « le bonheur est une injonction moderne ».
C’est juste, c’est depuis quelques siècles que l’on commence à réfléchir à cette notion du bonheur, de manière concrète, depuis que l’on a développé l’importance de la dimension ludique. C’est indéniable.
En réalité, dans les millénaires précédents, la question du bonheur ne se posait pas en terme cognitif. On ne réfléchissait pas pour savoir si on était heureux. On vivait en acceptant sa situation et en faisant le nécessaire pour y travailler. En effet, la psychologie est venue ajouter une dimension, une prise de conscience de son état intérieur. On voit poindre cette réalité avec l’apport de la philosophie, déjà.
Cela dit, vivant aujourd’hui dans notre présent, nous ne pouvons pas nier cette interrogation au bonheur. Elle est une prise de conscience mentale qu’une réalité existentielle.
Au lieu d’en faire une préoccupation moderne, on peut en faire un véhicule pour conduire sa vie dans une direction qui pourrait être la même que si l’interrogation du bonheur n’était pas présente, mais avec une dimension qui en optimise l’expérience.
J’intègre tout à fait le besoin d’accepter de vivre le malheur. Nous pouvons être exempts de difficultés. Ça fait partie de la vie, comme tu l’exprimes tout à fait.
Toutefois, forts de notre évolution relative à la psychologie, à la science du mieux-être et à la gestion des émotions, nous pouvons utiliser les pages de malheur pour créer notre bonheur. Mieux comprendre, ce qui fait que l’on passe par des situations de malheur, et ce qui peut nous permettre d’utiliser ces dernières.
Dès lors que l’on utilise le malheur, on est encore assis, et bien installé, dans le véhicule du bonheur.
Qu’en penses-tu ?
Merci pour cet article très complet . Je ne m’étais jamais posé la question de savoir si le fait que je sois heureuse affecte ou non le bonheur des autres, voilà qui est fait ! Un point de vue intéressant
Bonjour,
Le fait que tu ne sois jamais posé, la question signifie peut-être que tu as choisi de t’installer dans le bonheur sans prendre en considération le point de vue des autres. En ce sens, je ne peux que me réjouir, si mon interprétation tienne la route.
Merci pour tout l’intérêt porté à cet article.
Continue, quoi qu’il arrive, à développer son bonheur 🙂
Mais oui, voilà qui est fait. À présent, tu peux le vivre en pleine conscience, peut-être même, en espérant partager ton bonheur avec les autres. L’entière responsabilité reste leur, mais, qui sait ?