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Le match est lancé
Depuis plusieurs semaines, j’ai mentionné l’importance de focaliser l’attention sur l’expérience et de ne pas donner la priorité aux résultats. On pourrait penser à un match résultat contre expérience.
Je sais que cela trouble certaines personnes qui me disent ne pas s’y retrouver. Alors j’ai choisi de faire ce podcast aujourd’hui pour clarifier les choses. Met-on l’expérience ou le résultat en premier ? Est-ce qu’on met l’expérience et les résultats l’un contre l’autre en concurrence ? Est-ce qu’on en balance un des deux ? C’est le sujet d’aujourd’hui.
Je me réjouis de vous retrouver aujourd’hui pour ce podcast, qui, je le crois, sera passionnant car il va confronter, presque comme sur un ring, le résultat à l’expérience. Est-ce que l’un et l’autre doivent s’opposer ou collaborer ? C’est vraiment le sujet du jour pour comprendre comment nous allons fonctionner.
Pourquoi faire la différence entre résultat et expérience ?
Alors, pourquoi ? D’abord, je voudrais que l’on fasse une différence entre le résultat et l’expérience, car je sais que certaines personnes ne le font pas. La plupart d’entre nous, et je m’inclus dedans, avons un penchant pour mettre l’accent sur le résultat lorsqu’on est confronté à ce conflit entre résultats et expérience.
On veut le résultat, on veut que ce soit impeccable, que ce soit nickel, que ce soit propre, que ce soit beau, que ce soit à la hauteur, que ça corresponde à ce que les gens voudraient, à ce que nous voudrions. On a ce profil d’exigences élevées, et quand je dis « on a », je m’inclus dedans, j’ai ce schéma d’exigences élevées, schémas dont Jung et Klozcko parlent dans leur livre intitulé « Je réinvente ma vie », que je vous recommande en autothérapie si vous voulez l’utiliser, parce que c’est l’un des livres que j’ai utilisés précisément en autothérapie dans les années 90 et que j’ai trouvé pratique avec des questionnaires qui me permettaient de travailler sur moi. Après, certains aspects peuvent nécessiter un accompagnement, mais entendre que c’est possible en autodidactie peut déjà être un premier pas.
Quand le résultat nous abime !
Quand on a cette exigence envers le résultat, quand on a une exigence élevée, on utilise le résultat comme un barème avec une volonté de s’évaluer en fonction du résultat. Le problème qui se pose généralement, c’est que l’on est dans une approche subjective. Le résultat n’émane pas de l’extérieur. Voyez, si vous êtes dans une pratique sportive par exemple, que vous faites 100 mètres et qu’on attend de vous un résultat, on vous donnera un résultat chiffré.
On veut que vous passiez la ligne d’arrivée avant tant de secondes ou tant de minutes. Si vous êtes dans une expérience professionnelle, familiale ou même personnelle, en train de vous amuser à quelque chose, comment pouvez-vous déterminer le résultat ? Quels sont les critères qui font que vous pourrez dire « Là, ça y est, j’ai réussi » ?
Sur quelles bases déterminer un résultat ?
On ne peut pas déterminer un résultat de manière subjective sans avoir appris à déterminer un résultat. Si vous n’avez pas appris comment établir un résultat, vous allez sans doute l’utiliser pour vous faire du mal. Et c’est là que beaucoup d’entre vous se retrouvent en consultation avec moi, à reconnaître s’être fait du mal avec des résultats. Je voulais être un meilleur père, je voulais avoir la reconnaissance de mon patron, je voulais que ma femme se dise que grâce à moi ou avec moi, elle était heureuse, je voulais que mon fils ait de meilleurs résultats, je voulais perdre du poids, je voulais rentrer dans tel pantalon, je voulais être capable de jouer tel morceau de musique au bout de tant de temps.
Et tous ces éléments sont des éléments subjectifs qui ne tiennent pas compte d’un réel contexte personnel, d’une singularité. Alors j’entends que l’on peut se dire « Mais comme quelqu’un l’a fait, peut-être que je peux le faire, il n’y a pas de raison que je ne le fasse pas, moi. » Ok. Seulement, dans cette démarche, il est aussi intéressant d’accepter sa singularité. Je ne suis pas la personne X, donc je n’atteindrai pas le même résultat. Certes. Mais lequel ?
Le résultat et le regard des autres
Il y aura une différence par rapport au résultat qu’une autre personne a réussi à atteindre. Donc si j’ai cette maturité pour comprendre que oui, je peux viser un résultat en me disant que je suis singulier, que j’ai telle compétence, que j’ai telle ignorance, que j’ai telle aptitude, que j’ai telle inaptitude, et que par conséquent, mon résultat aura la singularité qui lui est propre, cela signifie qu’il sera différent de celui qu’ont obtenu d’autres personnes. Bingo ! Très bien. On ne se fait pas de mal.
Seulement, la plupart du temps, ce n’est pas ainsi que ça fonctionne. On veut un résultat qui soit le même. On veut la même évaluation pour quelqu’un qui vit avec le schéma des exigences élevées.
Schéma : exigence élevée
Voilà ce que Yang et Kloczko écrivent dans « Je réinvente ma vie ». « Ce qui prime, c’est la pression intérieure. Vous ne pouvez jamais vous détendre et jouir de la vie. Vous foncez, vous foncez sans cesse, vous voulez toujours aller plus loin. Du coup, vous luttez pour être le meilleur dans tout. Que ce soit dans vos études, dans votre travail, dans le sport, dans vos loisirs, dans votre vie amoureuse et sexuelle. Même dans la sexualité, c’est moi qui complète. Il peut y avoir cette aspiration aux résultats. »
Je poursuis : « Vous devez être parfait, tant dans votre créativité que dans votre sens de l’organisation. Le nom de ce schéma reflète le point de vue de l’observateur, non pas le vôtre. Vous vous positionnez, c’est moi qui rajoute. Comme si l’observateur, en vous voyant agir et être, pouvait, devait arriver à la conclusion : ‘Ce gars ou cette fille sont au top, le résultat de leur être est génial.’ Je poursuis la lecture. »
Effets physiques de la mauvaise gestion du résultat
Certains symptômes physiques de stress tels que l’irritabilité du côlon et les maux de tête sont fréquents. Il peut s’agir d’hypertension, d’ulcère, de colite, d’insomnie, de fatigue chronique, de crises de panique, d’arythmie cardiaque, d’obésité, de maux de tête, d’affections dermatologiques, d’arthrite, d’asthme, et je rajouterai de boulimie, de dépression, de honte, etc.
Vous voyez que ce court paragraphe que je vous ai lu du livre « Je réinvente ma vie » avec le travail de Jung et Klozcko illustre clairement ce qui peut devenir une obsession chez quelqu’un qui fait une fixation sur le résultat. Il ou elle veut absolument que tout soit nickel, que le résultat prime sur tout, que tout soit carré, qu’on ne se lance pas sans un objectif clair. Et ça peut être intéressant pour des personnes qui ne souffrent pas de ce schéma d’exigence élevée. Mais si c’est dans ce que vous êtes, dans cette situation, dans ce profil là, s’il vous plaît, vous avez intérêt à vous détacher du résultat pour considérer l’expérience, sur laquelle je reviendrai dans quelques instants.
Eviter le résultat le temps de se reconstruire
Si je propose, quasiment systématiquement, aux personnes qui viennent en consultation avec moi de se détacher du résultat pour se focaliser sur l’expérience, c’est parce que le résultat est très souvent utilisé pour s’abîmer, pour nourrir une croyance d’incompétence, de limitation, d’incapacité, de faille, et nourrir après coup une légitimité à ne pas se sentir bien, à ne pas être aimé par les autres.
On trouve une raison parce qu’on va nourrir le mental. Surtout, je rappelle dans le podcast que j’ai enregistré et qui s’intitule « Nous agissons toujours par intérêt« , nous préférons agir dans l’intérêt de notre mental pour valider une croyance présente plutôt que d’avoir le sentiment d’avoir eu tort. Donc, on va chercher à se dire dans le résultat : « J’avais raison », et parfois malheureusement « J’avais raison parce que je ne suis pas à la hauteur ». On pense aussi, « J’avais raison parce que je ne suis pas capable ». J’avais raison parce que je n’y arriverai pas ». Sans parler de pensées telles que « J’avais raison parce que les fruits que je porte sont pourris. »
Une résolution temporaire
Je vous demande de vous détacher du résultat si vous utilisez les résultats pour vous abîmer, parce que le résultat a de très bons côtés. Il peut être utilisé pour se booster, pour s’auto-booster en se disant : « Je veux arriver à tel résultat », comme un signal qui va m’encourager en me disant : « Je suis sur la bonne piste », comme quand vous êtes au volant et que vous voyez un panneau qui vous signale que vous êtes sur la bonne route.
Il peut s’agir d’un résultat intermédiaire, comme un objectif intermédiaire de vous dire : « Ça y est, génial, je suis sur la bonne route, c’est un signe. » Je veux, en circulant, en allant en vacances, voir à la prochaine intersection un panneau qui me dit que je suis sur la bonne route, que je suis dans le bon timing, qu’il me reste 284 kilomètres. Super ! C’est vraiment ce que j’avais estimé dans le temps de route que j’avais évalué avant de partir.
Mais vous comprenez que si je suis uniquement sur le subjectif, je risque de me faire du mal. Encore 280 kilomètres. « Mais qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai encore traîné, ce n’est pas possible. Je dois avoir un problème parce que normalement je me disais que je serais arrivé bien plus tôt que ça. » Mais sur quoi vous basez-vous pour savoir que vous deviez arriver bien plus tôt que ça aux résultats que vous venez de projeter là à l’instant ? Ils n’étaient pas escomptés, calculés en amont, suffisamment en amont et donc construits. Vous comprenez qu’il y a un problème. Quand vous vous abîmez avec le résultat, il vaut mieux focaliser votre vision, votre regard, votre attention sur l’expérience.
Clarifions les choses
Ne nous méprenons pas toutefois, je ne suis pas en train de vous dire qu’on ne va plus du tout considérer le résultat. Mais pendant un temps, on va faire une cure de nos résultats. On va regarder le résultat en disant : « Écoute, je sais que j’ai une tendance à te placer à des endroits où c’est prématuré, des endroits où c’est beaucoup trop haut, où c’est beaucoup. »
Bref, je vais faire une cure de non-résultat et focaliser mon attention sur l’expérience. Et quand j’aurai assaini mon regard sur le résultat, et que j’aurai vraiment ancré une véritable expérience, je reviendrai pour replacer des résultats. Et surtout, je vais apprendre à placer des résultats à la juste hauteur, à la juste place, à la juste distance, au juste endroit, sur le bon terrain.
L’expérience, un passage d’auto-construction
Alors focalisons notre attention sur l’expérience. Au demeurant, l’expérience est, pourrait-on dire, un terrain qui a une place considérable dans la construction du bonheur. Le résultat aussi, bien entendu. Mais si on se projette sur être heureux au présent, ça tombe bien, c’est le nom du podcast que vous êtes en train d’écouter. On va moins focaliser l’attention sur le résultat.
Ça ne veut pas dire qu’on va minimiser ou négativiser le résultat, mais on va focaliser l’attention sur l’expérience. Parce que l’expérience, c’est le ici et maintenant. Qu’est-ce que je vis là, ici et maintenant, indépendamment du résultat qui m’attend dans quelques kilomètres ou dans quelques jours ? Qu’est-ce que je vis ici et maintenant ? Et mieux encore, qu’est-ce que je veux vivre ici et maintenant ? Là, je me fonde sur l’expérience.
L’expérience sous contrôle
Le gros avantage de l’expérience est qu’elle est sous mon contrôle, tandis que le résultat l’est moins. L’expérience est sous mon contrôle parce que ma manière de penser, mes croyances, mes émotions, mes actions, mes paroles sont sous mon contrôle. Même si pour l’instant, vous pouvez peut-être vous donner l’impression ou avoir la croyance que ce n’est pas sous votre contrôle, vous n’y arrivez pas.
Vous avez des émotions plus fortes que vous, vous avez des pensées qui vous traversent que vous ne voulez pas voir. C’est parce que vous avez perdu l’habitude de vous entraîner à mettre tout ça sous votre contrôle.
Les pleins pouvoirs
Mais vous avez le pouvoir sur vos croyances, vos pensées, vos émotions, vos actions et vos paroles beaucoup plus que vous ne l’imaginez. Vous avez même un pouvoir créateur qui est considérable. Je vous renvoie vers le podcast « Le bonheur de la création » et le podcast suivant dont je ne me souviens pas du titre, qui va compléter ce podcast intitulé « Le bonheur de la création ». Vous avez un contrôle, un pouvoir possible.
J’aime employer l’image de la baguette magique, une baguette magique qui symbolise le pouvoir sur ce que vous voulez vivre ici et maintenant en termes d’expériences. Mais vous avez beaucoup moins de contrôle sur le résultat, puisque le résultat, dans bien des situations, ne dépend pas que de vous. Alors que vos croyances, pensées, émotions, actions, paroles dépendent de vous. Ce que vous allez dire ne dépend que de vous. Le choix de vos mots ne dépend que de vous. Les émotions que vous ressentez ne dépendent que de vous.
100% responsable
Vous êtes à 100 % responsable de ce que vous ressentez. Les pensées que vous avez ne dépendent que de vous. Je pourrais ajouter un aspect qui pourrait être antérieur à ce qui dépend de vous. C’est ce que vous avez récupéré de vos aïeux, vos parents, vos grands-parents, vos arrière-arrière-grands-parents dont vous êtes inconscient. Et là, vous pourriez dire : « Oui, effectivement, je prends conscience qu’il y a des choses qui ne dépendent pas que de moi. » C’est vrai.
Mais cela n’empêche pas que vous avez le contrôle. C’est-à-dire que ce n’est pas parce que votre arrière-grand-père était dépendant de l’alcool dans sa manière de fonctionner que votre père vivait dans la dépendance à l’alcool, que vous êtes tenu de dépendre de l’alcool par exemple.
Ce n’est pas parce que vos aïeux avaient une facilité à prononcer des jurons que vous êtes obligé de prononcer des jurons. Vous pouvez choisir un chemin dans lequel vous pourrez vous affranchir en prenant votre liberté en main pour vivre une nouvelle expérience et, par voie de conséquence, obtenir de nouveaux résultats.
Quand on regarde les résultats, on pourrait dire que dans le phénomène en chaîne des valeurs, croyances, pensées, émotions, actions, paroles, le résultat se voit au niveau des actions et des paroles. Vous avez compris que sur les cinq aspects que je viens de mentionner – valeurs, croyances, pensées, émotions, actions, paroles – on est sur 20 %. Les 80 % restants, c’est vous dans votre contrôle, c’est votre expérience.
Que faire de la loi de Pareto ?
Alors, pourrait-on dire, avec la loi de Pareto, tu sais Pascal, que 20 % de ce que nous faisons impactent 80 % de notre vie. Et c’est juste. Cela signifie que ce que nous faisons avec nos actes et nos paroles va venir renforcer, amplifier des émotions, des pensées, des croyances et conforter certaines valeurs.
Mais on peut choisir qu’il en soit autrement. On peut travailler uniquement si on travaille en pleine conscience pour qu’il en soit autrement et cesser de se subir soi-même ou donner l’impression d’être une victime. Parce que vous n’êtes pas victime, vous êtes acteur. Ça signifie que vous pouvez choisir de vous programmer pour vivre le ici et maintenant. Focaliser l’attention sur l’expérience, en mettant l’accent sur ce que j’appelle l’entraînement.
Vision : entrainement
Je me souviens quand je faisais partie d’une équipe de basket et que nous allions à l’entraînement toutes les semaines. Je m’entraînais plusieurs fois par semaine au gymnase, et plusieurs fois par jour, je courais. Une fois par semaine, je courais 10 à 12 kilomètres d’affilée, en les faisant en moins d’une heure ou en 1 heure maximum. Cela semblait être un résultat. Et je faisais ce travail dans un objectif bien précis qui était de nourrir mon expérience, d’acquérir davantage de compétences. Parce que c’est le propre de l’entraînement.
L’entraînement se suffit à lui-même
Quand on est en entraînement, on n’attend pas un résultat immédiat. On est dans une démarche consciente de ses forces, de ses faiblesses, de ses limites et de ses aptitudes. On va travailler à l’entraînement, dans le ici et maintenant, en fondant cet entraînement sur la force et le pouvoir de la répétition pour augmenter ses compétences, ses savoirs, ses habiletés, ses connaissances, sa maîtrise, etc. Mais on n’est pas en mesure d’évaluer le résultat encore. Le propre de l’entraînement, c’est vraiment d’acquérir, d’apprendre, d’expérimenter, de découvrir, de récupérer, de s’enrichir. Et cet enrichissement ne se verra que pendant les matchs.
Un lieu formateur
Quand je revenais de l’entraînement, j’étais plus fatigué, plus épuisé qu’après un match. Parce que je donnais beaucoup plus pendant l’entraînement. D’une part, l’entraînement était beaucoup plus long qu’un match et en plus, on avait des attentes de l’entraîneur, du coach qui nous poussaient dans nos limites, dans nos faiblesses, dans nos travers. Il n’attendait pas de nous que nous soyons des super basketteurs avec des résultats exceptionnels. Il voulait renforcer les domaines de jeu dans lesquels nous avions des faiblesses, que ce soit en défense, avec le reculé arrière, la capacité à lever les mains et baisser les mains, lever les mains, les lever, etc.
Tout le travail de pompe, le travail d’abdos. Après un entraînement, j’avais mal aux abdos, mal aux cuisses. Je me rappelle un soir où mon père m’a dit : « Pascal, si tu continues comme ça, je vais te retrouver noyé. » Parce que je passais un temps fou dans la baignoire à essayer de me détendre avec des bains chauds et froids. L’entraînement me faisait plus mal que les matchs.
Mettre l’accent sur l’expérience
Je voudrais que vous mettiez l’accent sur l’entraînement. Vous avez besoin de vous focaliser sur l’entraînement, non pas pour souffrir davantage, mais pour acquérir des compétences, des aptitudes, des savoir-faire, etc. Et on verra les résultats après. Quand vous aurez fini de vous purifier, que vous vous sentirez mieux dans votre peau, que vous constaterez que vous progressez, évidemment, vous êtes en progression.
Pensez à Schwarzenegger qui se rendait compte qu’il avait pris un centimètre de tour de biceps. Ce n’était pas son objectif, mais un effet de l’entraînement. Il l’a utilisé comme un encouragement. Tant que vous n’arrivez pas à utiliser les résultats comme des encouragements, s’il vous plaît, mettez l’accent sur l’expérience.
Quand vous vous rendez compte que vous avez réussi à vous sevrer de l’idée de toujours être au sommet, de vouloir être le meilleur, de ne pas vous contenter de la deuxième place, et que le stress n’est plus constamment présent, que vous n’êtes plus pris dans un esprit de compétition où le sentiment d’échec vous fait vous sentir mal, alors mettez l’accent sur l’expérience. Car il est important de vous entraîner à savourer le plaisir du moment présent, le bonheur du chemin parcouru pas à pas. Bien sûr, de temps en temps, vous pouvez jeter un coup d’œil au sommet de la montagne, mais apprenez à vivre pleinement dans l’instant présent, à trouver du bonheur dans chaque moment.
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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye-bye
merci pour cet article trés intéressant. Je suis tout à fait d’accord. Je pense également que nous sommes responsables de nos pensées. Nous ne pouvons pas changer ce qui se passe autour de nous mais nous pouvons décider de changer notre réaction à cela.
Merci Caroline,
Le fait de prendre conscience de la responsabilité, de nos pensées et véritablement à pouvoir que je souhaite te voir utiliser dans ta vie.
Merci de me le confirmer. 🙂