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La paix, oui, mais sans payer quoi que ce soi
Il vous est déjà arrivé, ou il vous arrive encore, de vous retrouver dans des situations que vous considérez comme étant compliquées. Avez-vous alors envie de crier « je veux la paix ». Vous voulez qu’on vous laisse tranquille ? Dans ces cas-là, vous avez trouvé un moyen, une sorte de compromis ou de compromission parfois, pour qu’on vous laisse en paix afin de développer cette sérénité.
Dans ce podcast, j’utiliserai l’image de la signature d’un contrat pour illustrer un film pendant le podcast d’aujourd’hui. Cela me permettra d’expliquer clairement les impacts et le sens de ce qui se cache derrière le fait d’accepter un contrat alors que vous ne souhaitez pas jouer le rôle décrit dans ce dernier. Vous trouverez peut-être plus facile de vous retrouver dans des situations où on vous laisse tranquille, ou plutôt où vous créez la paix. C’est une manière plus saine de dire « je veux la paix ».
Vivez votre vie en mieux
Je rappelle, en ce début de podcast, combien il m’importe que vous intégriez que c’est votre vie que vous vivez et que vous pouvez vivre, d’où le slogan « vivez votre vie en mieux ». Ce n’est pas la vie de quelqu’un d’autre qui vous attend. Vous n’allez pas changer de vie. C’est bien votre vie que vous changerez pour vivre votre propre existence. Il ne s’agit nullement d’une démission, mais bien de l’inverse. Il s’agit d’une prise de responsabilité. D’ailleurs, c’est ce que nous verrons dans le podcast d’aujourd’hui, intitulé « Je veux la paix ».
Je veux la paix !
Vous voulez la paix ? Alors, bienvenue, si c’est le cas. Parce que c’est vraiment ce que je voudrais promouvoir. Et si vous n’avez même pas conscience de vouloir la paix, eh bien, je voudrais que vous développiez cette aspiration. Mais attention, ce n’est pas à n’importe quel prix.
Si j’aborde ce sujet aujourd’hui, c’est parce que j’ai eu, dans la même semaine, deux situations de personnes que j’accompagne dans lesquelles ce sujet a émergé. Et je me dis, quand c’est le cas, que je veux récupérer cette dynamique, l’accueillir comme un signe. Ainsi, je l’utilise comme elle vient pendant les accompagnements pour aider ceux et celles qui ne sont pas accompagnés par moi.
Le scénario
Dans l’introduction, je vous ai dit que j’allais utiliser l’image du cinéma parce que je trouve qu’elle est assez parlante pour aborder le sujet d’aujourd’hui. Quand quelqu’un veut devenir acteur, il passe des castings. On lui propose des scénarios à lire.
Au fil des castings, si un jour il est pris pour un rôle, on lui présentera le projet. Ce faisant, il recevra un teaser, un résumé du film en projet. On lui présentera aussi un teaser spécifique pour son rôle. Dans ce dernier, il comprendra les tenants et les aboutissants du personnage qu’on lui demandera de jouer. Il comprendra les relations, les interactions qu’il aura avec les différents personnages de la fiction ou du biopic.
Une pré-projection en mirage
Il aura également des détails sur ce qu’on attendra de lui en termes de performance, sur les performances qu’on estime les plus challengeantes, les plus importantes. Il découvrira donc les défis de jeu incluant les grandes crises, les grandes phases émotionnelles, peut-être même des scènes de nues ou des scènes d’amour. D’aileurs, il aura tous ces éléments-là avant de signer. Exception sera faites pour Les séries. Dans ces cas là ; il est possible de conjuguer au fur et à mesure pour aller dans une direction ou dans une autre en tenant compte du succès en cours.
Parfois, dans certaines approches cinématographiques, tout n’est pas écrit d’avance. On connaît la grande direction, mais au fil des épisodes, quand c’est surtout une série, on va écrire les épisodes trois, cinq, six en avance alors qu’on est en train de jouer l’épisode un ou deux, vous voyez ?
Il est donc possible qu’il y ait, soit une part de connaissance la plus générale possible du rôle qui est attendu, soit quelque chose qui va s’ouvrir vers une part de surprise quand il s’agit d’une série.
Je voudrais utiliser cette image du contrat à signer pour que puissiez vous vous immergiez dans votre quotidien comme étant celui ou celle à qui vous auto-présentez le rôle que vous « jouerez » dans votre journée. Je ne veux pas du tout donner l’impression de vous inviter à vivre du fake. On est vraiment dans une immersion de votre propre vie. La seule chose est d’imaginer les rôles que vos interlocuteurs vous demanderont que jouiez. Je mettrai davantage l’accent sur ce deuxième pendant, justement. Je le ferai parce que c’est là que les deux personnes que j’accompagnais cette semaine se sont retrouvées en difficulté.
Illustrations par situations de vie
- Vous vous imaginez que vous êtes au bureau. Un de vos collègues vous demande de faire un travail. Il s’agit de présenter une réunion à sa place ou bien de préparer un dossier en amont d’un projet.
- Imaginez que vous êtes sur un chantier, qu’un de vos collègues vous demande de faire une tâche ou d’aller rapporter un propos, soit au chef de chantier, soit à un collègue.
Dans ces deux demandes se trouve un contrat. On vous demande. De le valider. Autrement dit, de signer le contrat. Prenez la mesure Diu fait que quotidiennement, vous êtes confrontés de nombreuses fois à cette interrogation : vais-je signer ou pas Vous avez peut-être remarqué que bon nombre d’entre vous ne se posent plus la question. « Je fais ce qu’on me demande de faire », pense-t-on. Je signe.
Invitation claire à mentir
Je me souviens, lors de ma formation de naturopathe, avoir été dans un magasin bio pour donner quelques conseils en naturopathie aux clients. Le propriétaire du magasin nous demandait de dire certaines choses aux clients qui étaient fausses. Personnellement, j’appelle ça un mensonge. Pour moi, il était inacceptable de dire au client que sa commande était en retard alors que la réalité était que l’on avait oublié de la passer. Du coup, il aurait à patienter huit jours de plus sans ses compléments alimentaires.
Pour l’employeur, le patron, il était très difficile d’accepter que l’on ne dise pas ce qu’il avait demandé que l’on rapporte au client. Je me souviens précisément d’une fois où j’ai dit à mon employeur, alors qu’il me proposait de dire un mensonge, « Je m’occupe de la situation ». J’ai alors dit au client la vérité. Je l’ai assumé pleinement parce que je n’avais pas du tout l’intention de lui raconter des salades.
Vous avez probablement remarqué, à travers ce que je viens de vous raconter, que j’ai dû prendre des décisions quant à les signer ou non des contrats proposés. En l’occurrence, dans ce cas précis, j’ai décidé de ne pas signer le scénario proposé par mon employeur. Au lieu de cela, j’ai élaboré mon propre rôle de manière à ce qu’il soit en alignement avec mes valeurs et avec qui je suis.
Vivez VOTRE vie, pas celle d’un autre
C’est ainsi que se déroulent les choses dans la réalité. Lorsqu’on présente un contrat à quelqu’un. Même de manière indirecte, on sollicite son accord, touchant ainsi ses valeurs, croyances et postures intérieures.
J’aimerais que vous preniez conscience de tout ce que vous allez vivre aujourd’hui ou demain, si vous écoutiez ce podcast en fin de journée. Visualisez tout, même lors de vos interactions familiales avec vos enfants, votre conjoint, ou tout autre partenaire. Vous constaterez qu’il est presque systématiquement question de contrats : « Peux-tu m’aider à faire la vaisselle, s’il te plaît ? » contient un contrat. « Peux-tu demander aux enfants de faire moins de bruit là-haut, s’il te plaît ? » – contient un contrat. « Veux-tu bien préparer le repas et aller plus vite, s’il te plaît ? Parce que j’ai vraiment faim. » – contient aussi un contrat.
Il y a un contrat dans chaque relation. À chaque fois, on vous propose un accord. Où en êtes-vous dans votre propre posture par rapport à vos valeurs, votre vision de la vie, votre conception des relations humaines et votre capacité à vous engager dans ce que quelqu’un vous propose ?
Une source d’erreur trop méconnue
Ce qui se joue, et qui est difficile à appréhender, c’est souvent la préoccupation de plaire. On veut plaire parce qu’on estime avoir besoin d’amour. Laissez-moi profiter de cette occasion pour ouvrir une parenthèse.
Comme je l’ai mentionné cette semaine avec les deux personnes que j’ai accompagnées. L’erreur encore trip méconnue est de confondre un besoin et un moyen. Cela nous conduit à commettre davantage d’erreurs.
Si vous souhaitez approfondir ce sujet, je reste à votre écoute. Cependant, je vous prie de ne pas confondre un besoin et un moyen. Être aimé est un besoin. Plaire est un moyen. Vous avez besoin d’être aimé. Mais avez-vous besoin de plaire ? Répondez clairement à cette question. J’ai fourni de nombreux éléments pour vous aider à clarifier ce point.
Le besoin de plaire
Lorsqu’on est convaincu du besoin de plaire pour être aimé, on a tendance à miser sur les apparences. En conséquence, on fait le nécessaire pour obtenir cette approbation. Pourquoi ? Parce que l’on a compris que plaire exige un certain investissement pour déclencher la satisfaction chez l’autre. Cela nous conduit à placer le pouvoir en nous-mêmes pour influencer l’autre. On croit fermement que nous avons le pouvoir de faire en sorte que l’autre nous aime. Vous ne mesurez peut-être pas pleinement l’impact et la gravité de ce que nous évoquons ici.
Revenir les pieds sur terre
Vous n’avez pas le pouvoir de faire en sorte que les autres vous aiment. C’est une illusion.
Je sais que c’est largement répandu en raison du fonctionnement commun de la société. En effet, elle nourrit la pensée que nous avons un contrôle sur les autres, contribuant ainsi à alimenter notre culpabilité. J’aurai l’occasion de m’arrêter un peu plus tard sur ce sujet du besoin de plaire, qui s’appuie sur les apparences.
Ces apparences nous incitent à payer, investir, et à déployer notre pouvoir pour obtenir l’amour des autres. Une question légitime me vient à l’esprit : est-ce vraiment de l’amour ? De plus, est-ce que mes collègues au travail, mon patron, ou même mon voisin sont censés m’aimer ? Je laisse cette question en suspens pour vous inciter à la réflexion.
Le besoin d’être aimé
La deuxième démarche, qui consiste à avoir besoin d’être aimé plutôt que de plaire, nous amène à quelque chose de plus profond, de plus ancré. Elle nous guide vers des relations authentiques qui se construisent sur le fond, au lieu de dépendre d’investissements ou de paiements pour recevoir de l’affection. Puisque c’est gratuit, nous sommes conscients de ne rien avoir à faire.
Dans ce besoin d’être aimé, nous plaçons le pouvoir en l’autre. Nous considérons qu’il est libre de nous aimer ou de ne pas le faire. Ainsi, nous avons le courage de ne pas être aimés.
Avec ce sujet abordé en quelques minutes, je suis conscient d’avoir peut-être soulevé une montagne en vous. Si vous ressentez le besoin de travailler sur cette réalité parce que vous vous rendez compte d’être pris dans ce marchandage, cherchant à être aimé en cherchant à plaire, je suis là pour vous aider.
La véritable gratuité appelle l’amour
L’amour ne s’achète pas. Si vous avez cherché à plaire pour recevoir de l’amour et réalisez que ce n’est pas vraiment de l’amour, qu’avez-vous donc reçu ? En revanche, si vous avez comblé votre besoin d’être aimé sans rien faire, en reconnaissant que le pouvoir est entre les mains de l’autre, vous êtes en paix, serein.
Cela aura pour conséquence que vous ne signerez pas au bas de la page de tous les rôles qui vous seront proposés. En réalité, si vous acceptez de signer pour un rôle qui ne vous correspond pas, qui ne reflète pas vos valeurs, cela signifie que vous êtes dans la démarche de chercher à plaire.
En résumé :
« Besoin » de plaire : Fondé sur les apparences
Conséquences :
- Payer pour recevoir
- Investir pour déclencher l’attendu en l’autre
- Exercice du pouvoir avec la croyance que le pouvoir de changer l’autre est en soi « je peux faire en sorte que l’autre… »
Besoin d’être aimé : Fondé sur la vérité
Conséquences :
- Accepter la gratuité
- Opter pour ne rien faire pour être aimé
- Exercice du pouvoir avec la croyance que l’autre possède son pourvoir à exercer à sa guise « je ne peux faire en sorte que l’autre… »
La confusion des genres
Je tiens à rappeler que plaire n’est pas un besoin. Ce que dissimule ce besoin apparent de plaire est le besoin d’être aimé, d’exister, le besoin d’être valorisé. Là, nous entrons véritablement dans un besoin. Plaire n’est qu’un désir, une envie.
D’ailleurs, vous avez peut-être remarqué que les envies et les désirs peuvent être éphémères, comme la météo qui peut changer rapidement. Ils peuvent varier entre la chaleur, le froid, l’humidité, la tiédeur, la pluie, la neige, le soleil, etc. Nous sommes dans quelque chose de fugace lorsque nous parlons du besoin de plaire.
En revanche, le besoin d’être aimé est profondément ancré en nous, stable. Je ne pense pas rencontrer quelqu’un d’ici la fin de mes jours qui me dirait : « Je n’ai plus besoin d’être aimé, ni par moi-même ni par quelqu’un d’autre. » Il s’agit vraiment d’un besoin, tout comme celui de dormir. Il s’agit d’un besoin réel, contrairement au besoin de plaire qui relève davantage du désir, de l’envie.
Une voie de compromission
Quand on cherche à plaire, on entre dans la compromission, dans le marchandage, et on risque de signer des contrats qui ne nous correspondent pas.
En revanche, quand on a besoin d’être aimé, on ne signe que lorsque on est centré sur soi-même, en choisissant des rôles qui nous ressemblent, qui nous révèlent, qui correspondent à notre identité. On réalise que ces choix soulignent nos valeurs et collant à nos croyances.
En cherchant à plaire, on peut signer pour des choses qui satisfont la personne à qui l’on veut plaire. Dans ces conditions, on cherche à se se conformer à ses désirs, aspirations. Tout cela en oubliant souvent qui nous sommes. On peut le faire en pensant que si l’on s’oublie en donnant la priorité à l’autre, il nous aimera davantage. C’est une idée fausse. C’est vraiment une conception erronée.
Soyez égocentrique
Pour répondre à votre besoin d’être aimé, vous devez placer la priorité sur votre égocentrisme. Si vous ressentez une réticence ou une difficulté avec le mot « égocentrique », écoutez le podcast intitulé « Soyez égocentrique ». Vous comprendrez de quoi il est question. Parce que l’égocentrisme est une position saine d’équilibre, de bien-être profond, d’assise. Je prendrai deux situations pour illustrer ce dont nous parlons aujourd’hui.
Deux situations de réponse égocentrée
Première situation : Une amie a demandé que je mente à son conjoint en disant qu’elle était chez moi alors qu’elle sortait avec un autre homme. C’est la première situation. Qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je signe pour le rôle en disant à mon ami : « Bon, ok, je ne suis pas à l’aise avec ça, ça me gêne. Mais écoute, c’est pour toi. Et comme tu es mon ami, je le ferai. »
Entendez qu’il y a là une volonté de plaire dans la pensée » Je le ferai pour continuer à conserver ton amitié. Je le ferai parce que j’ai conscience que si je te dis non, tu m’aimeras moins ». C’est ainsi que je l’interprète. Alors que si je suis dans le besoin d’être aimé pour qui je suis, avec mes valeurs et ma propre identité, je dirais à mon ami : « Tu sais que dans mes valeurs, il n’est pas acceptable de mentir. Je ne peux donc pas jouer le rôle que tu me demandes, et je ne signerai pas le contrat. » « Ouais, mais si tu me lâches, qu’est-ce que je vais faire ? Te rends compte si mon mec est au courant ? » « Écoute, je pense qu’il est préférable que tu assumes ton choix. »
Miser sur ses propres bases
Finalement, dans cette démarche, vous percevez que je ne vais pas jouer un rôle en distorsion avec moi-même et je vais rester dans l’alignement, même si je sens qu’il y a un éventuel enjeu sur notre amitié. Mais dans la balance, je ne mettrai pas l’amitié ou la fidélité, le mensonge ou la volonté d’être aimé, non. C’est l’égocentrisme qui pèsera le plus. Par conséquent, il sera hors de question pour moi d’aller dans une direction qui correspond, même de loin, à ce que je ne veux pas, à ce qui ne me ressemble pas. Je préfère aller vers ce qui me révèle dans qui je suis, qui souligne mes valeurs ou mes croyances.
Deuxième situation : mes parents veulent que l’on passe les vacances ensemble. On est au mois de janvier. L’été approche et les propositions sont claires. « On a vu une maison qu’on pourrait louer à tel endroit », me disent-ils. « Viens avec les enfants et ta femme. On pourra passer une semaine ensemble. Ce sera génial. »
Le puits de mes réponses
Seulement, au fond de moi, je sens que c’est difficile. Je n’ai pas envie. Vraiment. Si je m’interroge j’ai perçu que mon seuil de tolérance de temps passé avec mes parents est de quatre jours. Je me sens donc mal à l’aise à l’idée de passer une semaine avec eux. Que faire ? Signer ce contrat ?
Avant de répondre, je précise juste qu’il s’agit d’une situation purement inventée. Je l’ai greffée sur des réalités entendues cette semaine avec deux personnes que j’accompagne. Je ferme la parenthèse.
Est-ce que je choisis de signer ou non ? Difficile pour certaines personnes d’entre nous de rendre à cette question. En tant que Pascal, pour moi, c’est très très simple. Mais c’est parce que je me suis égocentrée, que j’ai identifié mes valeurs, mes croyances. En effet, j’ai choisi de ne vivre que ce qui me révèle, que ce qui me ressemble. En conséquence, j’ai refusé de signer quelque chose qui serait en distorsion d’avec moi-même, qui m’amènerait à me travestir.
Si c’est une situation qui vous paraît inextricable, c’est parce que vous n’avez pas pris le temps de vous égocentrer. Écoutez le podcast, soyez égocentrique ! Une fois que les choses auront été clarifiées, ce sera beaucoup plus simple pour vous.
Des bases identifiables et aidantes
Mes parents veulent que l’on passe une semaine de vacances ensemble. Je sens que mon seuil de tolérance avec eux est de quatre jours. Vous entendez que je me suis égocentrée pour identifier mon seuil de tolérance de quatre jours ? Cela signifie que lorsque nous arrivons au quatrième jour, je ressentirai sans doute un besoin d’air, de couper, de ne plus être avec eux car j’ai du mal à les supporter.
Certaines personnes me disent que leur seuil de tolérance est de 3 heures, d’autres me disent qu’il est de dix, quinze, trois semaines. Chacun a un seuil de tolérance différent. Tout cela dépend de l’histoire, de la relation, de la manière dont elle s’est construite avec le temps, avec ses propres parents.
Apprenez à vous connaitre, vous
Identifiez votre seuil de tolérance. Si vous avez à répondre à quelque chose qui ressemble à cela, percevez que cette demande appelle l’égocentrisme.
Repérez ce qui vous ressemble, ce qui correspond à votre bien-être et à vos propres valeurs. Si vous avez l’envie de répondre favorablement à l’invitation de vos parents, faites-le sans chercher à leur plaire. Faites-le en répondant à votre besoin. Il est temps pour vous d’être vous-même et non de plaire à vos parents.
À l’écoute des besoins, envies, rêves et désirs.
Il va de soi qu’une des conséquences que je voudrais voir poindre à l’horizon est que vous puissiez répondre sans aucune culpabilité. Comment le faire ? Je vous l’ai déjà dit, la première chose à faire est de vous égocentrer. Mettez-vous à l’écoute de vos besoins, de vos envies, de vos rêves et de vos désirs. Abandonnez l’idée de plaire. Focalisez sur :
- Qui je suis ?
- Qu’est-ce que je veux vivre ?
- Pourquoi je veux vivre ça ?
- A quelles besoin vais-je répondre ?
- Comment je veux vivre ce qui m’est proposé ?
- Mettez toute votre attention sur : besoins, envies, rêves et désirs.
- Un signal à repérer
Si une de ces catégories commence à s’allumer en rouge avec un clignotant qui vous dit que ça ne répond pas, vous savez déjà que vous ne pourrez pas signer le contrat. Ne le signez donc pas.
Les voyants au vert
Si tout se met en vert, vous pouvez signer le contrat. Même si vous percevez mal certaines choses, même si vous avez tous les voyants au vert, qu’il y a une petite pointe de « ça leur fera plaisir », enlevez-la de votre paysage. Puis veillez à ne faites pas des choix pour faire plaisir, même si c’est avec vos parents. Faites des choix pour répondre de manière égocentrée à ce qui vous ressemble, à ce qui vous révèle, à ce qui correspond à vos valeurs, à vos croyances, à vos envies, à vos rêves.
Par voie de conséquence, il arrivera que cela fera plaisir, mais ce sera à considérer comme un effet corrélé, collatéral. Ce ne sera pas l’intention première. Je le redis pour vous aider à focaliser sur cet objectif : ne faites pas de choix pour faire plaisir. Faites vos choix parce que vous répondez à vos besoins, vos envies, à vos rêves, à vos désirs. Ne signez un contrat pour un rôle que pour répondre à vos besoins, à vos envies, à vos rêves et à vos désirs. Jamais pour répondre aux besoins, aux envies, aux rêves et aux désirs d’un autre.
Partez du principe qu’il est hors de question qu’il n’y ait qu’un bénéficiaire dans une relation transactionnelle avec un contrat à signer. Vous devez répondre à vos besoins, à vos envies, à vos rêves, à vos désirs et, pourquoi pas en même temps, aux besoins, aux envies, aux rêves et aux désirs d’un autre. Par contre, ne répondez jamais aux besoins, aux rêves et aux désirs d’un autre, au détriment de vos besoins, de vos envies, de vos rêves et de vos désirs. Jamais. Ne vous faites jamais porter une charge aussi lourde que celle-là. Si une situation vous est inacceptable, ne signez pas. Vous devez répondre à vos besoins, à vos envies, à vos rêves et à vos désirs.
Je me répète
Vous avez l’impression que je me répète, n’est-ce pas ? Eh bien, rassurez-vous, ce n’est pas une impression. Je le fais à dessein parce que je sais que c’est une chose difficile à faire entrer dans la tête de certains. Pourquoi ? Etant donné que vous avez tellement pris l’habitude pendant des décennies de vivre en répondant aux besoins, aux envies, aux rêves et aux désirs des autres vous avez oublié de replacer le curseur à son juste équilibre. Quel est-il ? Répondre d’abord et avant tout à vos besoins, à vos envies, à vos rêves et à vos désirs.
Les objection « entendantes »
Certains me disent : « Mais Pascal, ce n’est pas bien, c’est égoïste. » Je m’en fiche. S’il est difficile pour vous de le vivre ainsi, je vous renvoie à écoutez, « soyez égocentrique« . Si besoin est, écoutez l’autre podcast qui s’intitule « Soyez égoïste« . Je vous assure que c’est une voie saine. Ne vous oubliez jamais. C’est ça qui est déséquilibrant.
De plus, vous être mis à l’écoute de vos besoins, de vos envies, de vos rêves et de vos désirs, il vous appartient de verbaliser ce que vous avez à dire à l’autre.
Je reprends l’exemple des parents qui veulent passer une semaine de vacances avec ma famille et moi. Que vais-je leur dire ?
Je vois ici poindre la préoccupation de certains d’entre vous qui se disent : « Si je refuse, aïe, aïe, aïe, qu’est-ce qui va se passer ? Ils vont mal le prendre, ils vont mal le vivre, etc. »
Pour aujourd’hui, je m’arrêterai là. Et je le fais en vous disant que ce n’est pas votre rôle de flipper à l’idée de ce que diront les autres. Rassurez-vous, nous verrons cela la semaine prochaine. Je vous donnerai davantage d’éléments pour comprendre cette direction.
Votre engagement envers vous-même
Pour l’heure, je vous demande de ne plus vivre quelque chose qui ne corresponde pas à vos besoins, à vos envies, à vos rêves ou à vos désirs. Ou plutôt de ne vivre que ce qui correspond à vos besoins, à vos envies, à vos rêves et à vos désirs.
Quand quelqu’un vous demandera de faire quelque chose avec lui, vous aurez peut-être besoin de réécouter ce podcast. Heureusement, vous pourrez le faire. Vous pouvez aussi vous rabattre sur la retranscription parce que ce sera plus facile de travailler avec un texte sous les yeux. Il vous suffitra d’aller sur HeureuxAuPresent.com.
Je vous rappelle que je reste à votre écoute pour vos questions, vos remarques, vos commentaires. J’écoute même vos suggestions de podcasts à enregistrer.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine en attendant que vous mettiez vos cinq étoiles sur Google Podcast, Apple Podcast et Spotify.
Bye bye
Pour avoir la paix, je pense effectivement qu’il est essentiel d’être au clair avec soi-même et envers les autres. Merci pour cet article !
Avec plaisir Alexandra
« Vivez votre vie en mieux » Quel bonheur ! Merci pour cet article Pascal, il va rejoindre mes favoris dans mon second cerveau 😀
Merci pour ton commentaire. Et que diras-tu de la suite de ce podcast ? A voir
Merci pour ce superbe article ! J’ai finalement compris que chercher la paix, c’est un peu comme chercher mes clés quand elles sont déjà dans ma poche. 😅
J’aime beaucoup ton métaphore, Jacky. C’est en effet à nous d’installer la paix par une voix bien plus saine et équilibrée, que je prends le temps de développer dans le podcast de vendredi prochain
Merci pour cet article. Au fur et à mesure que j’ai lu l’article, je suis passé par ce que tu appelles les objections « entendantes ». Je vais reprendre le temps de relire cet article car en effet il faut réajuster le curseur vers soi.
Yop ! Relire permettra sans doute une assimilation plus facile. Je reste à ton écoute en cas de question.
Merci pour cet article circonstancié, qui donne à réfléchir sur le type de relations que nous souhaitons entretenir !
Mention spéciale pour le podcast, qui est très agréable à écouter, je recommande vivement ! 🙂
Merci pour ton retour et ta mention spéciale 😉
il y a eu beaucoup de données dans cette article. Je me rends compte de certains schémas que je reproduis et qui me frustre. Maintenant je sais pourquoi, à mon tour de reprendre les rennes pour retrouver la sérénité.
Bonjour,
En lisant « à mon tour de prendre les rênes » je ressens une joie particulière. Pour construire son bonheur, il est indispensable de prendre les rênes. Surtout, ne les laisser à personne d’autre.
Aller au boulot :-).