267# Comprenez pourquoi vous y arriverez

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L’antidote qui conduit vers un réel mieux vivre

Il vous arrive d’être conscient que vous vous autocensurez. En effet, vous pensez que vous n’y arriverez pas parce que vous n’avez pas les compétences. Vous pensez parfois que vous n’êtes pas à la hauteur, que c’est trop difficile… Autant de pensées vous traversent l’esprit et que vous nourrissez par moments, vous bloquant dans votre présent et même dans votre développement personnel. Aujourd’hui, je voudrais que vous donne des outils pour dépasser cela. Pour comprendre que vous y arriverez. Je vous donne de maîtriser les raisons pour lesquelles vous pouvez y parvenir, et mieux encore, les raisons pour lesquelles vous réussirez.

Dans ce rendez-vous d’aujourd’hui, je serai concret. Certes, certains me diront que c’est ainsi chaque semaine, mais j’ai tellement la volonté de vous donner quelque chose de concret, de pratique que c’est vrai que ça m’obsède. Ici, vous repartirez avec les moyens de comprendre pourquoi vous n’y arrivez pas, ou plutôt pourquoi vous y arriverez.

Obstacles à Surmonter

Quand nous nourrissons la pensée que nous n’y arriverons pas, nous le faisons avec plusieurs axes. J’en ai identifié quatre sur lesquels je m’attarderai. Evidemment, la liste n’est pas exhaustive. 

victoire

 Les quatre axes de pensée

  1. Pensée du Nouveau : « Je n’y arriverai pas parce que je ne l’ai jamais fait. »
  2. Pensée de l’Inédit :  » Je n’y arriverai pas parce personne ne l’a fait jusqu’à présent. »
  3. Pensée des Compétences : « Je n’y arriverai pas parce je n’ai pas les compétences pour faire ce que je voudrais faire. »
  4. Pensée de la Volonté : « Je n’y arriverai pas parce je ne suis pas sûr d’avoir envie d’arriver à faire ce que je voudrais faire. »

Exemples Concrets

Pour que le podcast vous paraisse le plus concret possible, j’ai choisi six situations que je vais vous soumettre et que j’utiliserai dans une des catégories, des modes de pensées ou de croyances qui font qu’on a le sentiment qu’on n’y arrivera pas. Ensuite, bien sûr, nous découvrirons que l’on peut y arriver de manière très pragmatique et concrète.

  1. Conduire une voiture
  2. Demander une Augmentation ou un Changement de Conditions de Travail
  3. Se lancer en Freelance
  4. Cuisiner une recette inhabituelle 
  5. Changer de façon de penser ou ses croyances
  6. Dire à quelqu’un une chose désagréable à entendre

Focus sur le premier axe

Revenons sur la première axe, le premier groupe relatif à la croyance « je ne l’ai jamais fait ». Je voudrais d’abord reprendre le mot que je viens d’employer. De ce fait, vous inviter à mesurer qu’il est question de croyances. Que ce soit « je ne l’ai jamais fait, personne ne l’a fait, « je n’ai pas les compétences pour le faire », « je ne suis pas sûr de vouloir le faire », il s’agit de croyances.

 La Dynamique des croyances

Dans le schéma que je vous présente depuis le tout début de Heureux au Présent, nous suivons un cadre. Nous y trouvons, dans l’ordre : 

  1. Les valeurs (qui sont au nombre de cinq, quatre, six par personne). 
  2. Les croyances 
  3. Sur ces dernières viennes se greffer les pensées, 
  4. Les émotions 
  5. En enfin les actions (qui incluent les paroles). 

Si j’ai la croyance que je ne l’ai jamais fait et que donc je n’y arriverai pas, je déclencherai un système de pensées comprenant des milliers de pensées autour de cette croyance-là. Elles feront que je ne n’y arriverai pas parce que je ne l’ai jamais fait ! 

Ce n’est pas que je n’y arriverai pas parce que je ne sais pas faire ou parce que je ne pourrais pas acquérir les compétences ou les savoir-faire. Tout cela est complètement écarté de la perspective. L’idée est qu’un auto-verrouillage lié à la croyance s’enclenchera. Je validerai donc que, comme je ne l’ai jamais fait, il ne m’est pas possible d’y arriver.

le pouvoir des croyances

Le pouvoir des croyances

Dès que l’on a compris qu’il est question de croyances, cela permet de clarifier la perspective. Dès lors on sait ce qui nous attend, en réalité. Par contre, si l’on change une croyance, une seule, une vie entière peut être changée.

Hypothèse pratique 

Supposons que j’ai la croyance que dans une relation amicale, on doit forcément être dans un rapport de force. J’ajoute que j’ai vu mes parents en relation avec leurs amis vivre dans des rapports de force. Il planait très souvent un « Qui a tort? », « Qui a raison? ». J’ai vu qu’eux-mêmes, dans leur couple, étaient un rapport de force avec « tu as tort, j’ai raison ». C’est celui qui parlait le plus fort qui l’emportait. J’ai vécu cela pendant toute mon enfance, mon adolescence et ma jeune vie d’adulte.

(Je rappelle que je ne parle pas de ma vie, ici. C’est une hypothèse pour cas pratique). Évidemment, ma vie aura pris une direction avec une profonde concrétisation. En effet, cela implique une véritable mise en œuvre en actions et en émotions de cette croyance des rapports de force. Du coup, toute ma lecture de vie s’en trouve imprégnée.

Découverte transformatrice

Imaginons qu’à l’âge de 30 ans, je découvre qu’il est possible d’entretenir des relations familiales, amicales et professionnelles, sans rapport de force. D’envisager des relations dans lesquelles on ne va pas chercher à s’imposer à l’autre, à dominer l’autre ou à se laisser imposer. On ne cherchera pas non plus à se laisser dominer par l’autre. On portera plutôt pour une relation d’échange, d’enrichissement, de découverte mutuelle, etc. Ça changera ma vie. Ce n’est plus la même donne. Même ma posture professionnelle en sera bouleversée.

Impact des croyances

Quand mon patron ou mon collègue fera une remarque sur un travail que j’ai fourni, j’aurai une attitude complètement différente. Si j’estime que la relation professionnelle tourne autour d’un rapport de force ou que j’estime que la relation professionnelle peut être vécue dans une horizontalité sans hiérarchie, mon attitude différera.

Dynamique des croyances

Une croyance insuffle, impulse, donne une direction, une énergie à une relation, à une vision de la vie. Et je voudrais que dans les quatre croyances que j’ai mentionnées plus haut, on entende bien qu’il s’agit de quatre croyances. Ce faisant, si une seule d’entre elle s’en trouvait modifiée, la vie tout entière serait dynamisée autrement. Il en serait de même pour l’avenir.

Quatre croyances approfondies

Quatre croyances approfondies

Première croyance : « Je n’y arriverai pas puisque je ne l’ai jamais fait »

Arrêtons-nous sur cette première croyance : « Je ne l’ai jamais fait, par conséquent, je n’y arriverai pas. » Comprenez pourquoi, si vous changez cette croyance, vous y arriverez. Cela changera votre vie.

Comme je l’ai déjà dit, et le répéterai afin de m’assurer que vous le comprenez. Le pouvoir de changer votre vie n’est pas extérieur à vous. Il ne se trouve pas au loin, quelque part chez quelqu’un ou une adresse précise. Il est là, en vous, dans votre corpus de croyances. Si vous changez une croyance, vous changez votre vie. Imaginez si vous en changez cinq ou  dix ? 

Aujourd’hui, on va s’arrêter sur quatre croyances, mais si vous en changez ne serait-ce qu’une seule, vous changerez la direction de votre vie.

La course d’orientation

On pourrait me dire que ne changer qu’une croyance est sans effet palpable. 

Imaginez que vous faites une course d’orientation et que vous avez une boussole avec un cap à suivre. On appelle ça des azimuts. Supposons que vous avez choisi de personnaliser le parcours. 

Vous vous dites « Allez, ce n’est pas important. On va faire trois quatre degrés d’écart par rapport à ce qui est demandé au lieu de chipoter ». C’est vrai que sur le court terme, à l’instant T, ça ne change pas grand-chose. Mais plus votre vie avancera, plus votre course d’orientation avancera et plus vous serez loin de là où vous auriez été si vous aviez pris le cap initial. Le cap juste.

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Importance des petits changements

Ça fait une grande différence. Et plus on avance, plus la différence s’accroît. 

Si vous êtes deux coéquipiers, vous vous rendrez compte qu’au bout de quelques kilomètres, vous ne pouvez plus vous voir alors que vous n’aviez que deux, trois ou quatre degrés d’écart. 

Par exemple, s vous travaillez sur la croyance « je ne l’ai jamais fait, donc je n’y arriverai pas », c’est parce que vous avez oublié d’être pleinement cohérent avec vous-même. Si vous regardez votre parcours de vie, vous savez sciemment et vous pouvez me faire la liste de choses que vous n’avez jamais faites et pour lesquelles vous êtes arrivé. Sans surprise, vous en avez quelques-unes qui vous viennent à l’esprit. 

On peut commencer par la phase de l’enfance. Vous allez faire et pipi caca tout seul. Vous réchauffez votre petit déjeuner, marchez, écrivez, parlez à présent. Tant de choses que vous n’aviez jamais faites avant de les faire ! On a donc des expériences nombreuses de choses que l’on n’a jamais faites et pour lesquelles on est arrivé. Il peut s’agir d’un certain problème arithmétique, de certaines choses qui étaient à retenir, à apprendre par cœur à l’école comme à apprendre à conduire. D’ailleurs, c’est une des situations que j’ai mentionnée sur la liste des situations que j’ai listées tout à l’heure : conduire une voiture. Vous ne l’avez jamais fait avant de le faire. Pourtant, vous y êtes arrivé.

Deuxième situation : Demander une augmentation ou un changement de conditions professionnelles. Peut-être que vous ne l’avez jamais fait. Mais ce n’est pas parce que vous ne l’avez jamais fait que vous ne pourrez pas arriver à le faire.

Histoire de réussite personnelle

Vous lancer dans une entreprise en étant gérant de votre société. Vous ne l’avez jamais fait ? Peut-être, mais ça ne veut pas dire que vous n’arriviez pas à le faire. Vous avez l’histoire, une histoire colossale de choses que vous n’avez jamais faites et pour lesquelles vous êtes arrivé à les faire.

Échecs minoritaires

Alors peut-être me direz-vous, j’ai pris des initiatives et tenté certaines choses dans lesquelles j’ai essuyé un échec. Donc j’ai aussi des expériences qui montrent que ne l’ayant jamais fait. J’ai été confronté à une situation dans laquelle je ne suis pas arrivé au résultat escompté. D’accord. 

Seulement, si je vous demande de dresser la liste minoritaire et majoritaire de ce que vous avez entrepris, que vous n’aviez jamais fait et pour lequel vous avez réussi, et de choses que vous n’aviez jamais faites et pour lesquelles vous avez échoué, vous vous rendrez compte que la seconde liste est minoritaire. Vous en êtes conscient. Elle paraitra dresser de l’infime. Très peu de choses. 

Si vous arrivez à lister 20 choses que vous avez initiées et que vous n’aviez jamais faites pour lesquelles vous avez vécu un échec, c’est énorme. 20 choses, c’est énorme, je vous l’assure ! Surtout si on le regarde en comparaison avec les milliers de choses que vous n’aviez jamais faites et que vous avez mises en mouvement et qui, de plus, ont abouti à un résultat satisfaisant. Vous réalisez que 20, c’est rien du tout.

Facteur bloquant la croyance

Pourquoi pourrait-il être bloquant de nourrir la croyance que vous n’y arriverez pas parce que vous ne l’avez jamais fait ? Percevez-vous que cette croyance ne tient pas la route ? On est dans une perception, dans une impression. Je dirais même qu’il ne s’agit pas une intuition. Ces dernières s’avèrent généralement juste.

Mécanisme de la croyance

Et en plus, le phénomène de la croyance, puisqu’il est vraiment question de croyance, veut que pour éviter que vous ayez tort. Vous chercherez à vous donner raison. Quel meilleur moyen pour ne pas y arriver que de ne pas se lancer ? Et vous avez compris que vous avez trouvé le meilleur moyen pour vous donner raison, que vous n’y arriverez pas. Vous ne vous lancez pas.

Ne pas tomber dans l’auto-verrouillage

Or, dans ce podcast dans lequel je veux que vous compreniez pourquoi vous y arriverez, ne vous faites pas ce genre d’entourloupe personnelle. Dépassez ses faiblesses, ses impressions fausses qui sont des projections intérieures et qui n’ont rien à voir avec la réalité, puisque dans les faits, comme je vous l’ai dit, ce n’est même pas une question de majorité et de minorité.

Persévérance et raisonnement rationnel

Vu que ce n’est pas parce que vous n’y êtes pas arrivés que vous n’y êtes pas arrivés, la vie continue. Rien ne dit que parce que vous n’y êtes pas arrivé, vous n’y arriverez pas. Vous comprenez que ce raisonnement peut venir se compléter à la tendance à vouloir s’auto-verrouiller parce qu’on n’y est pas arrivé.

Perspective rationnelle

Je préférerais que, dans une approche rationnelle, on dise « jusqu’à présent, je n’y suis pas arrivé ». Même si vous le formulez, « je ne suis pas arrivé parce que je ne l’ai jamais fait », vous comprenez que d’une part, ça ne tient pas la route, mais vous n’avez pas réussi à le faire jusqu’à maintenant. Vous ouvrez du coup la possibilité d’y arriver un jour, même si vous ne l’avez jamais fait. Du moins au stade auquel vous en êtes à ce jour.

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Deuxième  croyance : « personne ne l’a fait, donc je n’y arriverai pas »

Qui dit que personne ne l’ayant fait, vous ne pouvez pas y arriver. Là encore, ça ne tient pas la route. Vous pouvez vous retourner vers votre vie quotidienne, vous promener la main dans le dos dans votre appartement et voir tout ce qui existe dans votre logement.

Vous pouvez aussi inclure votre véhicule et les nouvelles technologies qui y sont intégrées. Même les anciennes technologies peuvent servir à comprendre que tout ce qui existe autour de nous est le résultat de personnes qui se sont dit « ça n’existe pas. Donc on va l’inventer. Personne ne l’a fait. C’est donc l’opportunité idéale pour se lancer ».

Pionniers de l’innovation

Je pense à cet homme qui a inventé le lave-linge, à Clarence Birdseye qui a inventé la surgélation pour vendre les aliments. On peut penser à ceux qui ont inventé l’automobile, qui ont inventé l’aviation qui nous permet aujourd’hui de voyager même à travers un seul pays pour ne parcourir qu’un millier de kilomètres en 1h30.

Création et Inventivité

C’est impressionnant de voir tout ce qui existe autour de nous, qui n’existait pas. Personne n’avait inventé le podcast avant qu’il existe. Or, vous êtes en train d’écouter un podcast. Personne n’avait inventé un ordinateur personnel avant qu’il n’existe. Et que ce soit sur votre tablette ou votre smartphone ou votre ordinateur, vous êtes en train de lire ce podcast ou cet article. Personne n’avait inventé la chemise ou le slip avant que vous ne portiez un ou une. Nous sommes environnés de choses que personne n’avait jamais faites avant que quelqu’un ne le fasse.

L’Esprit entrepreneurial

Ce n’est pas parce que personne ne l’a fait que ça ne peut pas exister. Vous pouvez y arriver le premier mal si personne ne l’a fait avant vous ou d’aortes votre connaissance. 

Vous pourriez peut-être compléter cette phrase en vous disant « personne ne l’a fait à part moi », ou « personne ne l’a fait avant moi. Je vais donc le faire ». C’est un esprit entrepreneurial qui peut dépasser le monde de l’entreprise.

Innovations personnelles

C’est vrai qu’il s’agit d’une mentalité éminemment présente dans le monde des nouvelles technologies et de l’innovation. Seulement, au-delà de la recherche business, on peut aussi se lancer dans « personne ne l’a fait et je vais le faire ». « Personne n’a eu ce comportement ou cette manière de formuler ». « Je me suis fondé sur rien de ce que je sais exister autour de moi. Pourtant je vais le mettre en œuvre. Je peux y arriver ». « Personne n’est allé voir l’employeur pour demander une augmentation ou une condition de travail différente parce qu’on a l’impression que l’employeur est trop ceci ou pas assez cela. Personnellement, je le ferai ».

Briser les conventions

Ce n’est pas parce que personne ne l’a fait que je ne peux pas aller voir mon employeur pour demander une augmentation, par exemple. On y viendra tout à l’heure. Je voudrais juste illustrer ce point avec un exemple inverse.

je n’ai arriverai pas vue que je n'ai pas les compétences

Troisième croyance: « je n’ai arriverai pas vue que je n’ai pas les compétences »

Je ne peux pas placer d’échelle d’évaluation sur la facilité plus ou moins importante d’une croyance ou sur l’impact plus ou moins important sur qu’elle peut avoir sur une vie. Seulement, vous remarquez que les deux croyances précédentes se sont retrouvées avec les jambes brisées. Pourquoi cela ? Parce que nous avons dit qu’elles n’avaient pas de fondement. 

Cette troisième croyance vient naturellement s’ajouter à la liste. « Je n’ai pas les compétences, donc je n’y arriverai pas. » ne tient pas la route. Dans n’importe quel domaine – et j’insiste bien pour dire n’importe quel domaine, quel qu’il soit – il est possible d’acquérir des compétences. 

Acquisition de compétences

Quand je parle d’acquérir des compétences, je ne parle pas d’acquérir des aptitudes transmises par quelqu’un qui les possède. Évidemment, c’est un raccourci possible. Lorsque vous suivez une formation, lorsque vous prenez des cours, vous bénéficiez des compétences d’une personne qui, a priori, possède des longueurs d’avance sur vous. Cette personne sait déjà faire ce que vous ne savez pas encore faire. Cependant, vous pouvez acquérir des compétences par l’auto-apprentissage à travers la pratique et l’expérience. Ainsi, vous pouvez  atteindre une autonomie qui vous permette de découvrir des chemins et des voies qui n’existaient pas jusque-là.

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Exemples d’apprentissage par auto-apprentissage

Je pense à Rostropovitch, un violoncelliste très célèbre qui a brillé en tant qu’élève et soliste. Il a innové en développant de nouvelles techniques d’archet et de jeu du violoncelle. Il a donc acquis des compétences ou a sollicité des compétences qu’il n’avait pas lui-même. 

En parlant de Rostropovitch, je pense à Pat Metheny, un guitariste et jazzman renommé, auteur et compositeur, qui s’engage dans une recherche musicale expérimentale. Il explore des sons, des nuances de sensibilité et va jusqu’à demander à son luthier de modifier sa guitare. Personne ne l’avait fait auparavant. Il demande une adaptation avec un double micro pour obtenir une fréquence spécifique, un son particulier en évidence tout en minimisant un autre.

Personne ne l’avait fait, mais il le fait. Il n’avait pas les compétences des personnes auxquelles il faisait appel pour améliorer son jeu. Pour ce faire, il a créé des compétences qu’il n’avait pas. Car dans cette troisième croyance, « Je n’ai pas les compétences », il ne faut pas considérer que le temps est figé, que l’on est achevé, terminé. On peut continuer à se développer, à accroître ses compétences, même sans les importer de l’extérieur.

Quatrième Croyance : « Je ne suis pas sûr d’avoir envie d’y arriver »

Cette quatrième croyance est une croyance dont le fondement est aussi fragile que les autres. Souvent, elle est utilisée pour justifier la première croyance abordée dans ce podcast. En fin de compte, « je n’y arrive pas parce que je ne suis pas sûr d’avoir envie d’y arriver » sert d’échappatoire. Cette croyance d’excuse permet de ne pas se donner les moyens nécessaires pour y arriver.

Reconnaître sa vérité

Il est essentiel de reconnaître quand on se raconte des histoires. Ces quatre croyances sont fréquemment utilisées pour s’auto-saboter, mais elles ne tiennent pas la route. Ce sont des mensonges, des salades que l’on se sert à soi-même, même si elles sont présentées sur un plateau d’argent et dégustées avec des couverts en or, elles restent quatre mensonges. Des salades. 

Un passage nécessaire 

Je vous demande de choisir d’abandonner ou de corriger ces croyances. Pour ce faire, utilisons le phénomène de l’inversion. La b bonne nouvelle est que ces croyances deviennent pertinentes lorsqu’elles sont inversées. Elles cessent alors d’être limitantes et auto-censurantes. 

La force de l’inversion

La force de l’inversion  

1. En inversant ces croyances, nous pourrions en formuler quatre nouvelles. Au lieu de penser  :

« je n’y arriverai pas », formulons « j’y arriverai même si je ne l’ai jamais fait ». Cette première croyance repose sur votre expérience réelle, où vous avez réussi de nombreuses choses sans les avoir faites auparavant.

2. La deuxième croyance inversée serait : « j’y arriverai même si personne ne l’a fait avant moi« . Cela repose sur la preuve historique que de nombreuses personnes ont réussi à faire des choses que personne n’avait faites avant elles. 

3. La troisième croyance inversée donne : « j’y arriverai même si je n’ai pas les compétences« . Vous pourriez vous entourer de personnes compétentes, acquérir de nouvelles compétences et développer celles que vous avez déjà.

4. La quatrième croyance inversée produit : « J’y arriverai parce que je suis sûr(e) d’avoir envie d’y arriver« . 

On a bien compris que si vous n’êtes pas motivé(e) à l’idée d’y arriver ou pas sûr(e) de vouloir y arriver, vous vous compliquez vous-même votre cheminement. Par conséquent, mieux vaut travailler dans cette dynamique qui donne « J’y arriverai parce que je suis sûr(e) de vouloir y arriver ». 

Si je reprends les six situations que j’ai proposé plus haut qu’est-ce que ça peut donner ? 

Obtenir le permis de conduire

Situation n°1 : Obtenir le permis de conduire

Vous avez peut-être le permis de conduire. Peut-être l’avez obtenu parce que vous avez eu la volonté d’y arriver. Vous étiez sûr(e) de pouvoir y arriver. Vous saviez que plein de personnes avaient le permis de conduire avant vous ? D’ailleurs, vu ainsi, la deuxième croyance ne tient pas non plus. Pour la troisième, vous n’aviez pas les compétences, vous le saviez déjà avant de vous inscrire pour le permis. C’est pour ça que vous avez passé le code et choisi un moniteur auto-école pour acquérir les compétences requises. Vous ne l’aviez jamais fait auparavant. 

Sur ces quatre croyances, il n’y en a qu’une qui pourrait éventuellement ne pas être concernée pour cette première situation. Mais les autres sont pleinement concernées.

Résultat des courses, vous avez obtenu le permis de conduire parce que vous aviez la volonté et la certitude de pouvoir y arriver. Cela contredit la deuxième croyance (« Je ne l’ai jamais fait, par conséquent, je n’y arriverai pas ») au passage.

Vous avez reconnu ne pas avoir les compétences nécessaires pour conduire, et vous avez suivi une formation pour les acquérir. Cela démontre que la troisième croyance (« Je n’y arriverai pas parce que je n’ai pas les compétences ») n’est pas un obstacle insurmontable.

Avant de poursuivre, il me bien que certains, parmi vous, pourraient ne pas avoir réussi à obtenir le permis de conduire. Du coup, ils pourraient avoir développé des croyances limitantes à partir de cette expérience. 

Prendre de la hauteur

Je propose de prendre du recul et d’interroger ces croyances. Identifiez leur impact sur la vision de soi, les relations avec l’environnement, et la perception de la vie.

Si l’échec du permis de conduire a engendré des croyances limitantes, identifiez-les clairement. Demandez-vous pourquoi ces croyances persistent et comment elles affectent votre vision de vous-même et de la vie. Explorez si ces croyances influent sur d’autres aspects de votre vie, comme les choix professionnels ou les relations.

En remettant en question vos croyances limitantes et en travaillant sur des affirmations positives, vous pouvez transformer votre perspective et renforcer votre confiance pour atteindre vos objectifs. Qu’ils soient liés à la conduite, à la carrière, ou à d’autres domaines de la vie.

Situation n°2 : Demande d’augmentation ou de changement de conditions professionnelles

Si vous n’avez jamais fait la démarche de demander une augmentation ou un changement de conditions professionnelles, cela peut être dû à la quatrième croyance (« Je ne suis pas sûr(e) d’avoir envie d’y arriver »). Je suggère d’analyser cette croyance et de déterminer si elle influence vos décisions professionnelles.

Si vous n’avez jamais fait la démarche, cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas le faire. Vous avez la possibilité d’acquérir les compétences nécessaires pour entreprendre cette démarche. Même si personne dans votre entreprise n’a fait une telle demande auprès de l’employeur, vous pouvez être le premier à la faire. Cette initiative pourrait briser la croyance collective que personne ne l’a jamais fait. L’accent est mis sur la valeur de la démarche elle-même, indépendamment du résultat final. Le bonheur est à entendre comme un processus, une façon de voir les choses et une dynamique de vie plutôt qu’un simple résultat.

Situation n°3 : Se lancer à son compte

Si l’idée de se lancer à son compte vous titille depuis un moment, et que vous n’avez pas osé franchir le pas, il est temps de remettre en question certaines croyances limitantes. L’idée que personne dans votre entourage ne l’a fait, que vous n’avez pas les compétences nécessaires, et que vous n’êtes pas sûr d’avoir envie de le faire ne tient pas. Je vous demande de sortir de la résignation et de reconnaître que vous pouvez acquérir les compétences nécessaires. Des personnes ont réussi à se lancer malgré des débuts similaires. Vous pouvez recevoir un soutien considérable du système d’accompagnement à la création d’entreprise en France proposé, entre autres à travers les chambres de commerce et d’industrie (CCI), par exemple.

Hé oui, j’ai oublié d’aborder la 4e ;-). Faites-le en autonomie, par exemple. Ce pourrait-être un excellent exercice.

Situation n°5 : Changer de façon de penser

Si vous pensez que vous ne pouvez pas changer votre manière de penser parce que vous avez toujours fonctionné de la même manière, je vous déclare que cette croyance est fausse. Je souligne que vous avez le pouvoir de changer votre manière de penser, même si elle était différente de celle qui vous aviez dans le passé. J’encourage à la flexibilité mentale. Elle permet de s’ouvrir à de nouvelles perspectives et façons de voir le monde.

Situation n°6 : Dire quelque chose de désagréable

Exprimez-vous même si c’est désagréable. Vous pouvez dire : « Je ne sais pas le faire, je ne l’ai jamais fait, je n’ai pas les compétences, je ne connais personne qui l’a fait. Je ne suis pas sûr(e) de vouloir le faire parce qu’en fait, voilà. » Cette situation est comparée à la boule de Madame Irma. Avoir peur de dire quelque chose désagréable à quelqu’un est une peur fantôme. Malgré le manque initial de compétences, il est possible d’apprendre et de répondre aux situations difficiles.

Conseils pratiques

Conseils pratiques :

  • Mettez l’accent sur l’importance de la démarche elle-même, indépendamment du résultat final. Cela peut réduire le stress lié aux résultats anticipés.
  • Soyez le pionnier dans vos démarches, que ce soit dans le domaine professionnel ou entrepreneurial. Vous pouvez contribuer à changer les croyances existantes dans votre environnement.
  • Reconnaissez que l’acquisition de compétences est un processus évolutif. Vous n’avez pas besoin de les posséder toutes au départ. Vous pouvez les développer au fur et à mesure de votre évolution, comme tout le monde.
  • Interrogez vos croyances limitantes et identifiez celles qui pourraient entraver votre progression. Challengez-les activement pour les transformer en croyances positives.Faites-le en vous concentrant sur la démarche, en défiant les croyances limitantes, et en adoptant une attitude proactive. Explorez de nouveaux horizons, que ce soit sur le plan professionnel, entrepreneurial, ou personnel. La confiance en soi est renforcée par la reconnaissance du pouvoir de changement et d’initiative individuels.

Mettez-vous au travail

Prenez cela comme un entraînement quotidien et mettez-vous au travail. Même si vous ne connaissez personne qui a déjà fait ça. Soyez sûr(e) de vouloir changer, car c’est un gage important pour y arriver.

Je vous demande de laisser vos commentaires, de poser vos questions. Si vous rencontrez une difficulté quelconque, vous savez que vous pouvez aller sur la page « Heureux au présent » et tout en haut choisir : « Go! Je passe à l’action« . Je vous écoute pendant 30 minutes. C’est offert. 

Vous pouvez décider directement d’un accompagnement pendant quelques séances pour que vous puissiez passer d’un niveau à quelques étages au-dessus. Vous vous rendrez compte que vous avez entre les mains des outils magnifiques pour changer votre vie,. C’est d’ailleurs plus puissant lorsque je vous accompagne. Vous découvriez plus justement et plus rapidement les outils. Vous perdant d’accroitre vos compétences, tout simplement. 

J’attends vos cinq étoiles sur Apple Podcasts, Google Podcasts, tout comme vos commentaires que je lis attentivement. 

Et puis, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine. 

Bye bye !

2 commentaires

  1. Ok ! Je dois dire que ça me remonte le moral. Merci

  2. Magnifique article, j’ai pris beaucoup de plaisir à le lire ! Tu traites le sujet en profondeur, c’est génial 🙂
    Je me retrouve un peu dans le « je n’ai arriverai pas vue que je n’ai pas les compétences » – même si ça fait un moment que je travaille dessus et que je m’améliore !

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