266# L’émotion qui cache la forêt

l'émotion qui cache la foret

Retrouver la biodiversité émotionnelle

Dans la droite suite de notre travail de la semaine dernière avec des vœux de pouvoir, j’ai décidé de poursuivre en vous accordant une attention particulière. Et j’ai choisi de le faire en poursuivant sur le thème des émotions,  d’où « L’émotion qui cache la forêt ».

Vous comprendrez l’importance fondamentale de comprendre et d’identifier l’émotion qui peut éventuellement cacher la forêt. En effet, cette approche nous permet d’éviter de négliger d’autres émotions qui pourraient coexister. 

Le menu du jour

Dans ce podcast, je partagerai avec vous : 

  1. Les raisons pour lesquelles il est crucial de ne pas se priver d’émotions supplémentaires présentes en nous,
  2. Je vous amènerai à découvrir les émotions moins fréquentes pour vous en enrichir,
  3. Enfin, je vous guiderai dans la démarche afin de découvrir les autres « arbres ». Ceux qui peuvent être cachés dans la « forêt » de vos émotions. Vous pourrez ainsi développer une vie intérieure plus épanouissante.

Nos colonnes centrales

Les familiers de la communauté Heureux au Présent savent que les émotions jouent un rôle central. Elles constituent l’un des piliers majeurs nous permettant de créer et de développer notre bonheur. De plus, elles nous donnent de reprendre le contrôle de notre vie plutôt que de la subir, en la construisant activement. 

cachée arbre

Créer ou subir

Je trouve intéressant d’utiliser la métaphore de la création, et c’est avec cette perspective que je partage aujourd’hui le podcast « L’émotion qui cache la forêt ».

Je pense à Paul, qui partage souvent son sentiment de colère. Lorsque je l’interroge sur les autres émotions qu’il ressent, à l’exception de quelques moments de joie, il semble incapable de répondre. La colère domine son ressenti, et il a du mal à envisager d’autres facettes émotionnelles. 

Puis, il y a Sylvie, qui évoque une émotion persistante de tristesse, présente dans sa vie depuis des années. Pour elle, la tristesse semble être omniprésente, au point de paver son quotidien. Bien que des changements aient commencé à se produire depuis que nous avons commencé à travailler ensemble, la tristesse frappe encore de temps en temps à sa porte. Nous avons mis en place des approches pour accueillir cette émotion lorsqu’elle se manifeste, mais il est indéniable que la tristesse a longtemps marqué sa vie.

Je pense aussi à Noa qui ressent une émotion envahissante ; la honte. Peu importe où il est ou ce qu’il fait, il a l’impression d’éprouver de la honte constamment. Cette émotion semble dicter son existence. Il dit légitimant la ressentir dans le regard des autres, dans les questions qui lui sont posées et dans les remarques qui lui sont faites. Quand je lui demande s’il ressent d’autres émotions, il évoque principalement des moments de joie, mais la honte demeure prédominante.

Refuser le solo émotionnel

Il est important de souligner qu’il est inconcevable sur le plan fonctionnel humain, sauf en cas de dysfonctionnement pathologique avéré, qu’un individu n’éprouve qu’une seule émotion. Même le ressentis d’une émotion et demie, ni même de deux, en acceptable. La multiplicité émotionnelle devrait  souligner la complexité et la richesse de notre monde émotionnel. 

On rencontre, on fréquente, on profite de l’ensemble du cocktail émotionnel qui se présente dans ce que j’aime appeler notre cosmogonie humaine intérieure. Le signal mettant en évidence l’élection  d’une émotion qui cache la forêt est important à entendre. On peut en prendre conscience quand survient la répétition de la même émotion, quelle que soit la fréquence. On la ressent plusieurs fois par jour, voire plusieurs fois par semaine. Dans ce cas, c’est une alerte (quand il ne s’agit pas de l’émotion de joie, bien entendu). Une récurrence de signal montre qu’il y a sans douter un arbre qui cache la forêt.

Si cette émotion est répétée, même dans une durée plus longue, avec une intensité cette fois-ci, et non plus seulement une fréquence importante, il y a de grandes chances que cette émotion cache aussi la forêt. On va donc ajouter un facteur qui est que le ressenti que cette émotion déclenche. Et généralement, sans surprise, il s’agit d’une souffrance. 

Repérer le signal

Quand je vis une situation avec une souffrance répétée ou très intense telle, sans doute, cette émotion est en train de cacher la forêt. En plus, elle cache forcément d’autres émotions. Elle participe ainsi à abîmer une réalité qui existe par ailleurs et que je néglige en utilisant cette émotion que j’appelle également une émotion fourre-tout.

Parfois même, je ne sais pas ce que je ressens en dehors de l’émotion qui cache la forêt. Par exemple, si je suis sensible à la colère, à chaque fois je vis quelque chose de difficile, je ressens de la colère. En somme, je ne sais pas ressentir autre chose. Ressentir de la tristesse ? De la honte ? Je l’ignore. Je ressens une émotion forte et c’est généralement celle-là. C’est celle que je connais le mieux, que je maîtrise le mieux, ou plutôt qui me domine le plus ou e mieux ! Celle que je fréquente le plus souvent ou qui déclenche une plus grande intensité émotionnelle. Il y a de grandes chances que ce soit une émotion qui cache la forêt.

Comment en arriver là ?

Comment peut-on arriver à avoir une émotion qui cache la forêt? Quand cette situation se présente, c’est qu’elle est le résultat d’une auto-éducation ou d’une éducation donnant la priorité, voire l’exclusivité, à une émotion. Il n’y a rien de subi. On a appris à vivre comme ça. On a été éduqué comme ça et on a continué à le faire en s’auto-éduquant ainsi. 

Je fais exprès de parler d’une auto-éducation pour qu’on ne trouve pas de bouc émissaire idéal qui pourrait être papa, maman, mamie ou je ne sais pas qui d’autre. On a commencé à être éduqués comme ça. On a choisi de continuer à s’éduquer ainsi.

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Pourrait-on me dire, « comment aurais-tu pu imaginer que je choisisse une autre voie alors que j’ai été initialement éduqué ainsi? ». Ce n’est pas la question du jour, mais il y a effectivement une part subie de l’éducation. Pourtant, il n’en demeure pas moins qu’il y a aussi une part d’auto-éducation, de renforcement, d’auto-renforcement qui s’ancre dans ce qu’on appelle les croyances. Pour cette part-là, je reviendrai dans quelques semaines. En effet, j’ai envisagé de réaborder un podcast sur les croyances.

Mieux se comprendre

Alors pourquoi sommes-nous arrivés au résultat d’avoir une émotion qui cache la forêt? Parce que nous avons choisi. Nous avons été éduqués et nous avons renforcé cette éducation parce que ça nous permettait de nous rassurer, de nous rendre forts à nos propres yeux. 

En même temps, ce choix de maximiser ou de privilégier une émotion qui cache la forêt n’a pas qu’une seule motivation. Oui, il y a un manque d’éducation personnelle, mais il y a aussi une peur de voir les autres émotions. Et puis il y a également une absence de savoir manœuvrer les autres émotions. On s’est installé dans un confort qui nous rassure, comme je l’ai dit tout à l’heure.

mieux se comprendre soi-même

Comment commencer à regarder les autres émotions ?

Comment commencer à regarder les autres émotions pour sortir de cette approche de l’émotion qui cache la forêt? 

Pout ce faire, j’invite à utiliser le tableau des émotions. Il s’agit d’un tableau dans lequel on va écrire les émotions de base. Qu’elles soient au nombre de quatre, de cinq, de six ou de sept (selon votre préférence) gardez les yeux ouverts sur les émotions existantes. C’est déjà un moyen d’enrayer le risque d’en arriver à une émotion qui cache la forêt.

Quelque part, je dis à mon mental « Je sais que l’émotion de tristesse existe, je sais que l’émotion de honte existe. Je sais également que l’émotion de colère existe, etc. » On va donc ramener au niveau du conscient la prise de connaissance de l’existence des émotions qui ne sont pas présentes dans notre quotidien, dans notre vie. On sait qu’elles existent et le fait de prendre conscience qu’elles existent peut nous pousser à nous interroger pour savoir pourquoi on ne les fréquente pas ou pourquoi elles ne nous fréquentent pas?

Réduire la taille de l’arbre

Se peut-il que je ne ressente jamais quelque chose qui pourrait aller titiller une des émotions qui ne me fréquente pas? Le fait de garder les yeux ouverts ou d’ouvrir les yeux sur la réalité plurielle émotionnelle peut être un premier moyen de commencer :

  1. Premièrement, réduire la taille de l’arbre qui cache la forêt. 
  2. Deuxièmement, découvrir les autres émotions. Savoir à quoi elles ressemblent.

Un zoom-exemple sur la colère

La colère est une émotion complexe qui peut se manifester de différentes manières selon les individus. Si vous ne ressentez jamais de colère et que vous éprouvez principalement de la honte ou de la tristesse, cela peut indiquer une prédominance d’autres émotions dans votre palette émotionnelle. Les ressentis corporels liés à la colère peuvent varier, mais il existe des manifestations physiques générales associées à cette émotion.

Les ressentis corporels de la colère peuvent inclure une tension musculaire, une accélération du rythme cardiaque, une augmentation de la pression artérielle. On peut y ajouter une sensation de chaleur ou de bouillonnement, des poings serrés, des mâchoires crispées. Parfois, il peut survenir des frissons. Rappelons que ces manifestations peuvent différer d’une personne à l’autre.

Il est important de noter que lorsque je parle de ressentis émotionnels ou corporels, je fais référence à la perception subjective de ces sensations. Chacun peut ressentir et exprimer les émotions de manière unique, mais il existe également des tendances générales dans la manière dont les émotions se manifestent physiquement.

Partie 2 : Comment mieux comprendre les expressions émotionnelles ?

Pour comprendre les émotions et leurs expressions, il peut être utile de consulter des ressources spécialisées. Il peut s’agir de lire des articles, des livres sur le sujet, ou de se faire accompagner pour explorer les spécificités des ressentis et des transformations en action. Il est essentiel de reconnaître la singularité de chacun dans la manière dont les émotions sont vécues et exprimées.

La prise de conscience des émotions que l’on expérimente et la découverte des émotions que l’on ne connaît pas peuvent contribuer à une acceptation complète de soi. Cela permet d’éviter le rejet d’une partie de soi, tout comme dans l’anecdote sur le complexe des oreilles décollées. Accueillir toutes ses émotions et réalités, sans les rejeter, est une démarche vers une acceptation authentique de soi. Refuser la place à certaines émotions revient à refuser une partie de soi-même.

Accepter la totalité de notre être est une clé pour un épanouissement et un développement personnels optimaux, favorisant des relations saines avec nous-mêmes et autrui. Ignorer certaines émotions peut conduire à un repli intérieur et nous priver d’une partie essentielle de notre identité. Il est crucial de noter qu’il existe différentes classifications des émotions, qu’elles soient désignées comme émotions de base ou émotions primaires.

émotions de base

Les émotions de base

Je voudrais vous rappeler qu’il y a plusieurs classifications sur les émotions, qu’elles soient appelées émotions de base ou émotions primaires. Ici, je parle davantage d’émotions de base. Certaines personnes dénombrent quatre émotions de base : la peur, la colère, la joie et la tristesse. D’autres en dénombre six : le désir, la colère, la peur, le chagrin, la joie et l’affection. D’autres en dénombre deux la joie et la peur.

Sur « Heureux au Présent », j’opte pour cinq émotions de base : joie, peur, colère, tristesse, et honte. Ce qui me conduit, ente autres, à opter pour 5 émotions de base est la symbolique de la main.  Le pouce représente la joie et les autres doigts symbolisent respectivement la peur, la colère, la tristesse, et la honte. Il est préférable d’utiliser toutes les émotions, en évitant de se limiter à une seule, comme le fait d’utiliser un seul doigt sur une main complexe peut rendre la vie plus difficile. 

Sachant qu’en plus le pouce est vraiment séparé de l’index majeur, annulaire et auriculaire, et que dans la sphère émotionnelle, la joie possède une place vraiment spécifique. Elle est bien différente de peur, colère, tristesse et honte. D’autre part, je rejoins également Don Miguel Ruiz qui en présente deux : la joie et la peur en plaçant colère, tristesse, honte comme des sous-manifestations de l’émotion de peur. Il le fait sachant que la peur est l’émotion la plus forte, fondamentalement  enracinée dans l’humain. Elle est « incarnée » dans son hippocampe cérébral à cause de la peur de l’extinction, une menace permanente. L’humain la conserve bien au chaud par besoin de préserver l’humanité. Ce faisant, elle génère bon nombre de nos réactions. Donc je peux aussi souscrire à l’idée de n’avoir que deux émotions.

Emotions et sentiments

Certains classent la honte dans les sentiments et non pas dans les émotions. Et pour que vous compreniez juste la différence entre une émotion et un sentiment, sachez qu’un sentiment est une émotion qui installée dans le temps et qui a commencé à s’incarner. Donc quand on est triste, c’est une émotion alors que la mélancolie est un sentiment. En effet, elle est le résultat d’une tristesse gardée avec soi, transportée, installée, nourrie et qui va se développer au fil du temps. 

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Je rejoins malgré tout Alain Finkielkraut qui préfère utiliser quatre émotions de base qu’il appelle plutôt émotions primaires : colère, peur, tristesse et joie. Ce qui l’a conduit à ce choix est simple. Il a  enlevé toutes les émotions qui ne sont pas présentes dans tous les tableaux existant traitant des émotions. Ainsi, il n’a conservé que les points communs à tous les travaux portant sur le sujet. 

Je veux terminer ce podcast en revenant en partie sur un aspect évoqué précédemment. Ensuite, je   terminerai en vous donnant véritablement un outils afin de rester pratico-pratique.

Comment découvrir les autres arbres de la forêt? Comment découvrir les autres arbres de la forêt? Vous entendez bien que l’objet de ce podcast n’est pas de vous donner l’information qu’une de vos émotions cache peut être la forêt. L’intention est de sortir de ce biais pour découvrir la richesse des autres émotions. Donc comment découvrir les autres arbres présents dans votre forêt? Je pourrais y répondre en gardant l’image botanique.

Pas n°1 : Apprendre à connaître

D’abord, vous pouvez le faire en apprenant à connaître votre forêt. Pour ce faire, vous irez vous promener dans votre propre forêt. Faire le tour de l’émotion qui cache la forêt afin de voir ce qui se passe derrière. Quelle est la biodiversité qui existe derrière cet arbre colossal ou que vous voyez immense? Est-il aussi colossal que ça ou est-ce qu’il vous paraît colossal parce que vous avez le nez collé sur son tronc en permanence ? Si votre nez touche le tronc de l’arbre, vous ne voyez pas les autres arbres. Ça ne veut pas dire qu’il est colossal, vous comprenez? Ça veut dire que vous le voyez comme tel. Et peut-être pourriez vous découvrir, qu’en prenant du recul, en faisant quelques pas en arrière ou sur le côté, qu’il n’est pas aussi imposant. 

Vous pourriez prendre connaissance des arbres qui sont autour. Peut-être d’arbres qui sont plus grands, plus gros, plus colossaux que celui que vous avez en permanence sous le nez. 

Pas n°2 : Les arbres sont interconnectés

Une autre découverte vous attend peut-être : les arbres collaborent entre eux dans la vie. 

Des études ion montre qu’en forêt, dans un bois, même en ville, les arbres communiquent entre eux par leurs racines. Ils communiquent aussi par des champignons microscopiques qui servent de filaments, un peu comme les neurones cérébrales. Ils permettent aux arbres de transmettre des informations

Les émotions, comme les arbres collaborent les unes avec les autres. Privilégier une émotion au détriment des autres, c’est se priver d’un enrichissement de la biodiversité émotionnelle intérieure. Donc découvrir que vos émotions sont interconnectées, qu’elles interagissent les unes avec les autres, peut vous permettre de vous enrichir sur l’émotion qui vous semble être importante et qui cache la forêt. Vous pourrez en profiter en passant par le prisme d’une autre émotion qui est également présente dans votre forêt intérieure. 

Si certaines espèces sont menacées dans la nature, cela conduit par voie de conséquence à la menace d’autres espèces. Cela va de soi, puisque je viens de vous apprendre ou de vous rappeler que les arbres communiquent entre eux. Ils ne font pas que communiquer entre eux, ils se protègent mutuellement. Ils s’équilibrent les uns les autres par une alimentation différente les uns des autres. 

Un hêtre, un frêne, un charme, un peuplier, un noisetier, qui peuvent être des arbres qui cohabitent dans le même bois, ne consomment pas le même les mêmes nutriments micro-nutriments présents dans le sol. C’est la raison pour laquelle ils peuvent cohabiter. Par conséquent, leur diversité va participer à l’enrichissement puisqu’ils vont aussi donner et rejeter des éléments que leurs congénères voisins ne rejettent pas ou ne produit pas. 

Pas n°3 : La menace d’une émotion entraine un déséquilibre des autres 

Si certaines espèces sont menacées, les autres risquent donc d’être menacées à leur tour. Privilégier l’arbre qui cache la forêt est une manière indirecte de risquer de menacer d’autres émotions. C’est la raison pour laquelle je parle d’appauvrissement. 

L’inverse existe et c’est là que c’est heureux. On débouche alors sur un enrichissement. C’est alors la prise en considération de la biodiversité émotionnelle. On réalise qu’elle participe à renforcer comme à équilibrer l’ensemble de la sphère émotionnelle. 

Si vous prenez connaissance de votre émotion de honte, elle aura peut être des choses à apprendre à l’émotion de tristesse qui elle aura peut être à apprendre aussi des choses à l’émotion de honte ou à la colère, et ainsi de suite. 

Pas n°4 : Mieux connaître équivaut à mieux les utiliser 

Mieux connaître vos émotions, c’est savoir mieux les identifier. C’est savoir mieux les utiliser. Combien il est difficile d’utiliser une chose qu’on n’a pas identifiée, dont on ne connaît pas les forces, les faiblesses, le rôle. C’est aussi s’équilibrer soi même dans sa biodiversité intérieure. 

Pas n°5 : Promouvoir la gratitude

C’est un gros avantage également qui est d’augmenter la gratitude et l’admiration du phénomène émotionnel général de son propre fonctionnement humain, de dire Waouh! C’est génial de voir que grâce à ceci et à cela, j’ai pu avoir recours, utiliser telle émotion et telle autre pour percevoir ceci, vivre telle expérience de telle ou telle manière. Alors que si je m’étais appauvri en négligeant certaines émotions et leurs apports, eh bien j’aurais vécu les choses bien différemment. Peut-être que je n’aurais pas profité de la situation ou pu créer la situation comme j’ai pu le faire. 

Pas n°6 : La dé(re)programmation devient possible 

Le fait de prendre connaissance des autres émotions qui ne cachent pas la forêt, mais qui sont présentes en son sein, permet de rendre capable la programmation pour vivre plus grand. 

Oui, on peut opter pour la reprogrammation de soi afin de voir plus large. 

Pas n°7 : S’octroyer la liberté

On peut aussi vivre plus libre. Où est la liberté quand on a le choix entre une chose? 

Un copain me demandait « quelle est la différence entre un corbeau? ». Je sais plus où il avait pris cette blague. Était-ce chez Coluche ou un autre comique? Je l’ignore. Mais vous en percevez l’ironie pertinente ? 

Si une de vos émotions cache la forêt, vous prenez conscience d’avoir réduit votre champ de liberté. Idem pour votre champ d’expression, votre champ de création personnel, votre capacité à vous projeter, à vous produire, à vous développer, à vous épanouir. 

se dévoiler

Vers la conclusion

Je voudrais que vous travailliez dans les directions que je viens de vous présenter pour éviter qu’un arbre ne cache la forêt de vos émotions. 

Je vous ai donné plusieurs pas à faire pour prendre connaissance de votre forêt émotionnelle. Ainsi, vous découvrirez votre sphère, votre domaine émotionnel. Vous verrez mieux ce qui est grand et large en vous. Je tiens à ce que vous évitiez de minimiser vos émotions. 

Alors, au boulot. Et puis surtout, travaillez-y en famille. Mettez vous avec vos enfants, avec des copains ou avec des voisins sous forme ludique, éventuellement. Puis, interrogez vos émotions respectives en cherchant celle qui cachent la forêt. Repérez celle que vous maîtrisez le mieux, celle que vous connaissez le moins. 

Je compte sur vous pour partager ce podcast et mettre vos commentaires, vos cinq étoiles sur Apple Podcasts et Google Podcast. Sachant que je suis aussi évidemment disposé à répondre à vos questions et à vous accompagner quand vous avez pris conscience que vous avez une émotion qui cache la forêt et qu’il est difficile pour vous de décoller le nez du tronc de cette émotion qui vous paraît colossale. 

Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine. 

Bye bye!

9 commentaires

  1. Merci Pascal pour cet article complet, très intéressant. Effectivement, explorer et reconnaître l’ensemble de nos émotions nous permet de mieux nous comprendre et de nous accepter. C’est une base pour une vie plus épanouissante. Et c’est aussi le pilier pour des relations saines avec nous-mêmes et les autres.

    1. Tout à fait, Elise. Je te rejoins.
      Merci pour ton retour.

  2. Merci pour cet article. Je ne me rendais pas compte à quel point j’avais une tendance à vivre dans un déséquilibre émotionnel. J’ai envie de regarder davantage les autres émotions que j’ai ignorées pendant toutes ces années.

    1. Tu sais, Philippe, je t’encourage dans ta démarche. Tu pourras véritablement t’enrichir dans la relation que tu conduis avec toi-même comme dans celle que tu entretient avec ton entourage.

  3. Pour moi, c’est une révélation. Merci beaucoup

    1. Je suis ravi de découvrir que tu piétines un chemin nouveau. Continue à avancer dans la direction que tu as découverte. Tu y découvriras des merveilles sur toi comme sur les autres.

  4. Pourquoi je n’ai pas découvert ça avant ? J’ai l’impression de tourner en rond avec la même émotion qui semble polluer ma vie. C’est comme une obsession.
    Je sens que la libération approche

    1. Fanny, c’est complètement sans intérêt de trouver la réponse à la question. « pourquoi je n’ai pas de découvert ça avant ? ». Qui sait ? Si tu l’avais découvert avant, aurais-tu eu la présence d’esprit d’utiliser cette richesse ? Personne ne peut répondre à cette question.
      Ce qui compte, c’est que tu le saches, à présent. Utilise ces dimensions là pour enrichir ton présent et, par conséquent, ton avenir.


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