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Cessez de jouer du pipeau
Vous êtes auditeur Heureux au Présent parce que vous voulez changer. Or, vous avez déjà essayé de changer, n’est-ce pas ? Pourquoi ça n’a pas fonctionné ? Peut-être parce qu’il vous a manqué des actes.
Je trouve intéressant que ce podcast vienne à la suite de « Devenir une bonne personne ». Si vous ne l’avez pas écouté, faites-le parce que cela viendra conforter et équilibrer votre démarche.
En réalité, dans les racines de ce qui permet d’amener du changement et de devenir soit une bonne personnes, soit une meilleure personne, soit d’être la meilleure version de soi-même (expression que je n’aime pas non plus), se trouve l’importance du passage à l’acte. Il est bien au cœur de cette approche que l’on pourrait appeler la métamorphose, un changement de soi.
Quand on regarde le phénomène du changement, de plus près, on observe plus aisément un changement d’actions, de nouvelles façons d’agir. Dans le podcast d’aujourd’hui, c’est véritablement ce que je mettrai en avant.
Une dédicace anonyme
En abordant le sujet du jour, j’ai une pensée toute particulière pour une personne que j’accompagne et qui, je l’espère, se reconnaîtra. Elle se trouve postée dans une hostilité réfractaire à tout exercice que je lui ai proposé. Elle me l’a dit dès le départ, « Vous savez, vos petits jeux, vos petits exercices, ça ne me parle pas ». En attendant, l’expression « petit », on perçoit clairement le regard qu’il pose sur les pratiques concrètes que je propose dans le cadre de mes entretiens. Si vous écoutez le podcast « Quatre mots piège à éviter », vous percevrez l’opposition de principe à toute démarche qui pourrait consister à amener un changement par l’action, par le jeu, par le dialogue, par tout ce qui pourrait ne pas être spontané.
Les limites de la spontanéité
D’ailleurs, il m’est aussi arrivé en accompagnant de couples d’avoir des personnes qui me disent, « Mais en fait, l’exercice que vous me demandez de faire, s’il n’est pas spontané, est ce qu’il aura du poids ? ». J’entends la pertinence de cette préoccupation. Cela dit, vous percevez qu’il n’est pas possible d’enclencher un changement, c’est-à-dire, une action nouvelle, une chose qu’on ne faisait pas antérieurement, de manière spontanée (à moins qu’on soit à l’initiative de l’idée).
L’apprentissage est un fondement nécessaire à la spontanéité
Bien des choses que l’on apprend ne sont pas le résultat d’une action spontanée. On nous apprend à conduire sans tenir compte de notre spontanéité, sans quoi elle. Les accidents s’accumuleraient les uns après les autres. On nous apprend à cuisiner, à dessiner, à pratiquer l’art oratoire, à danser, tout cela en faisant fi de notre spontanéité. Les choses sont d’ailleurs, ainsi, parce que si l’on attendait que la spontanéité guide un acte, qui plus est, un acte fécond, qui conduise à un résultat très satisfaisant, on pourrait attendre longtemps !
La spontanéité peut faire obstacle au changement
Fort de cette prise de conscience, il est important de camper une réalité autour de la spontanéité sans attendre un véritable changement durable, efficace, fécond qui pourrait être issu de la spontanéité. Ce serait comme pisser dans un violon. Je me permets cette expression familière parce que je la trouve parlante.
On est bien que vous pouvez avoir des idées très intéressantes, aidantes, éclairantes suite à vos lectures, à vos entretiens, à vos consultations, à vos recherches. Mais vous percevez là qu’aucune d’entre elle ne peut être connectée à de la spontanéité. Quoi que vous ayez pu glaner ça y est là dans vos études, vos formations, vous avez récupéré des éléments qui s’avèrent complètement étrangers à la spontanéité.
Vive la spontanéité quand elle est bien à sa place
Or, tout apprentissage ne passe-t-il pas par un abandon d’une attente en matière de spontanéité ? Il n’en demeure pas moins que, dans le cadre de l’apprentissage, dépend de spontanéité peuvent se manifester pour favoriser une acquisition. Seulement, il est tout à fait logique d’enterrer cette aspiration ou ce fantasme de la spontanéité comme fondement de base du changement.
Il est naturel que vous quittiez votre spontanéité pour envisager un changement. Par voie de conséquence inévitable, cela signifie qu’il est tout à fait normal que vous soyez dans l’inconfort au déclenchement du changement, puisque d’une part, c’est quelque chose que vous ne maîtrisez pas, et que, d’autre part, c’est une idée qui ne vous est pas venue spontanément. Je vais tenter de mettre en œuvre par la voix de l’apprentissage est importée de l’extérieur, que ce soit celle d’un coach, d’un thérapeute, d’un accompagnant, quel que soit son profil ou sa carte de visite.
Il est donc tout à fait légitime que vous viviez l’inconfort dès le démarrage de votre mise en œuvre des actes qui vous sont suggérés par la personne qui vous accompagne.
Pourquoi autant de pouvoirs à des actes ?
Ceci étant posé, abordons à la question suivante : comment comprendre que des actes puissent avoir autant de pouvoir alors que ces derniers se trouvent en bout de chaîne ? (Pour mieux comprendre, écouter le podcast, « le mystère des émotions ».
Pour vous faire gagner du temps, je vous rappelle le phénomène en chaîne psycho-émotionnel : tout d’abord, situons (1) les valeurs dans lesquelles se fondent (2) les croyances, dans lesquelles se fondent (3) nos pensées, puis (4) nos émotions et enfin (5) nos actions.
On pourrait éventuellement se dire que pour enclencher un changement, mieux vaudrait travailler sur les valeurs. Ainsi, on attribuerait aux valeurs un pouvoir important. Certes, elles ont un pouvoir énorme.
Seulement, comme je l’ai évoqué la semaine dernière, les valeurs ne sont touchées que dans des accidents de la vie. Il est très rare que quelqu’un pour lequel tout va bien, dirais-je, se pose des questions sur ses propres valeurs même quand il arrive aux alentours de 39 ans.
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(Si vous ne comprenez pas ce dont je vous parle, c’est que vous n’avez pas écouté le podcast « L’image de soi » dans lequel je tranche les périodes de vie pour que l’on comprenne où l’on passe et ce qui nous attend dans les phases à venir. C’est très intéressant de le comprendre parce que du coup, ça nous permet de nous situer et de mieux comprendre la période dans laquelle on se trouve. Cela permet également de mieux comprendre les tensions vécues, les raisons de leur présence. Cette compréhension et Claire également sur nos aspirations et ce qui nous pousse à prendre certaines décisions. Je vous encourage à aller écouter ce podcast qui s’intitule « L’image de soi »).
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La remise en question des valeurs
L’interrogation sur ses valeurs est rarissime s’il n’y a pas d’accident de vie, disais-je. Quand je parle d’accident de vie, je pense à des choses graves. Il peut s’agir de maladies et d’événements marquants tels qu’un divorce, une séparation, le décès d’un être cher plus ou moins proche, un accident de la route ou quelque chose qui qui nous tombe dessus. La lecture de ce genre d’événement peut nous conduire vers la remise en question nos valeurs.
De ce fait, on se tournera vers les valeurs en disant « je croyais ça », « c’était fondé là-dessus, mais est-ce que ça tient vraiment la route ?». « Est-ce que ça tient la route ?» est une prise de conscience qui pousse à la remise en question de croyances. Ce genre d’interrogation peut impacter certaines valeurs.
Tirer profit des accidents de la vie
Il est probable que ce que je vous dirai maintenant soit mal accueilli : j’aimerais que certains d’entre vous passent par des accidents de la vie. Mon souhait, mais absolument pas que vous souffriez. Il vise plutôt une réalité, sans laquelle il n’existera pas de remise en question de certaines croyances. Cela aura pour conséquence l’absence d’interrogation de certaines valeurs.
Pour vous ménager un peu, je pourrais le formuler autrement. Au lieu de vous souhaiter d’avoir des accidents de la vie, je pourrais vous souhaiter d’avoir le courage de remettre en question quelques croyances. Cela aurait pour effet d’impacter votre confiance en vos propres valeurs. Néanmoins, en l’absence d’accidents de la vie, je ne crois pas à l’aube d’un éventuel changement de valeur.
Quand vous passerez par un accident de la vie, vous vous direz sans doute, « je me souviens que Pascal avait dit que c’était le moment de se poser des questions sur ces croyances. Que c’était le moment opportun pour travailler sur ses valeurs. Peut-être le moment est-il venu.
Opter pour cette prise de conscience, pourrais vous conduire à renforcer une valeur. Cela pourrait également avoir pour effet d’en consolider une. Il est également possible Nouvelle valeur, viens de remplacer une que vous aurez supprimée. Enfin, la prochaine ne serait pas complète si elle n’intégrait pas la possibilité d’importer de nouvelles valeurs.
La suprématie des actes
Néanmoins, après tout ce que je viens de partager au sujet des valeurs, je vous rappelle qu’elles ont bien moins de pouvoir, en termes de changement rapide que les actes.
Les valeurs donnent la grande direction. Je dirais qu’elle signe une direction de vie. Elle vise la direction de ce que l’on pense bien, sain, la direction de l’équilibre. Mais elles n’aident pas à déterminer certains choix quotidiens. Surtout si on ne les interroge pas régulièrement.
Par exemple, on pourrait avoir la valeur de l’importance de la planète, un penchant écologique. Néanmoins, cela pourrait ne pas empêcher de faire ses courses en grandes surfaces, de manger des cochonneries bourrées de pesticides, de manger des animaux abattus à la chaîne sans le moindre respect.
Vous comprenez qu’il peut y avoir une absence de connexion entre une valeur et des actions sans qu’on soit en mesure de s’en rendre compte. Cette rupture épistémologique (séparation, comme si c’était dans deux hémisphères différents sans intercommunication).
Ici, je vous propose des actions, des exercices, des pouvoirs à chaque rendez-vous et ce n’est pas pour rien. C’est là que je sais le changement accessible avec une rapidité époustouflante. Supposons que vous écoutiez Heureux au Présent et que vous vous diriez, « Oh, c’était vraiment sympa. J’ai beaucoup appris. D’ailleurs, j’ai perçu des choses que j’ignorais complètement ». Ou bien, « là, il vient de dire quelque chose que j’avais déjà lu quelque part. Selon moi, c’est du pipeau, du vent. Ça ne sert à rien ».
Dans ces conditions, je vous conseillerais de cesser d’écouter Heureux au Présent parce que ça ne vous sert à rien. Le travail fourni ici commencera à vous servir si, et seulement si, vous entendez qu’il est pertinent de mettre en œuvre certaines actions.
Un cas typique
Là encore, je pense à cette personne dont je parlais au tout début du podcast. Elle ne met aucun pouvoir en œuvre. Ce qui paraît étonnant, c’est qu’elle résonne en se disant, « comment expliquer que ma vie ne change pas ? J’ai l’impression de ne pas y arriver. Je voudrais bien, mais ça ne se fait pas. Pourquoi ça ne fonctionne pas pour moi ? Existerait-il un médicament pour m’aider à gérer mes émotions ? Peut-être quelqu’un pourrait-il me faire de l’hypnose pour que ça change ? ».
N’attendez pas un changement extérieur qui pourrait ressembler à un coup de baguette magique. Cessez d’attendre une transformation qui viendrait vous changer et faire de vous une meilleure personne ! Ce serait une illusion pure (allusion consciente au podcast de la semaine dernière, une fois encore).
Le chemin le plus court
Comprenez que vous avez un pouvoir entre les mains. Et vous pouvez le voir uniquement en choisissant d’agir, de passer à l’action. Comment sera possible ? Au lieu de faire ce que vous faites d’habitude, faites autrement.
Voyons quelques exemples pour illustrer mon propos
Supposons que vous ayez le sentiment, quand vous arrivez au bureau, que chacun est solitaire, on vit chacun pour soi. On ne s’occupe pas suffisamment des autres.
Passage à l’action : vous pouvez amener un changement en faisant une chose. Quand vous arrivez au boulot, tous les matins et tous les soirs, quand vous le quittez, allez saluer cinq personnes. Je n’en demande pas plus. Cinq. Dites leur simplement « Bonjour ».
Je ne vous propose pas de leur demander des nouvelles. Dites-leur juste « Bonjour ». Au bout d’une semaine, apprenez les prénoms de chaque personne. Puis, les jours suivants, tous les matins et tous les soirs, à chaque fois vous dites, bonjour ou au revoir, ajoutez le prénom de chacun. « Bonjour Sophie », « Bonjour Brian », « Bonjour Michel », « Ah bonjour Julie ».
Ensuite, chaque jour qui suivra, quand vous saluerez quelqu’un à votre arrivée ou à votre départ veillez à regarder la personne dans les yeux. Je ne vous invite pas à lâcher un « bonjour prénom » en levant la main tout regardant votre journal ou vos chaussures. Mettez-vous en connexion avec vos interlocuteurs. Si vous regardez la personne dans les yeux, vous êtes déjà en contact physique avec elle. Vous y gagnerez tous les deux. La relation sera bénéfique. Je tiens à ce que vous entriez dans un « bonjour prénom » acté, et s’il vous plaît.
Avis aux retours d’expériences
Si vous choisissez de mettre cela en place pendant une semaine, dites-moi ce que vous avez observé. Notez ce qui a changé parce que des choses changeront forcément. Je ne vous mentionnerai pas maintenant ce qui changera, mais je pourrai presque les noter sur un papier pour dire ce qui aura changé ;-).
Si, à l’inverse, à chaque fois que vous arriviez au bureau, vous disiez « bonjour » en disant le prénom de chacun, ne le faites plus pendant une semaine et notez ce qui a changé. Notez juste que vous n’avez pas changé de valeurs, de croyances, de pensées ou d’émotions. Vous n’aurez changé que votre action. Or, cette action conduira à un changement énorme.
Un résultat rapide
Prenons un autre exemple.
Imaginons que vous aviez tendance à rigoler à toutes les blagues quand vous étiez en afterwork ou en soirée avec des potes. À présent, choisissez une soirée, juste une parmi celles qui vous attendent dans les semaines à venir. Ok ? Avant de poursuivre, je précise que j’ai demandé de n’apporter un changement que sur une seule soirée. Il n’est pas question de le faire pendant une semaine comme je l’ai proposé dans l’exemple précédent.
Le décor étant planté, je vous demande, pendant cette unique soirée, de ne rire qu’aux blagues qui vous font réellement rire. Celles qui sont en phase avec votre être profond. Dites-vous, « je ne plus rirai que si je trouve une blague réellement drôle ». Je me répète, faites le juste une soirée. Ne vous limitez pas à 30 minutes, bien sûr. Mettez cela en pratique pour une soirée qui dure environ 2h ou 3h.
Un bilan s’impose
Alicia de votre soirée, faites le point. Observez. Prenez conscience de ce qui s’est passé pour réaliser qu’un seul acte répété, en l’occurrence, ne rire que quand ça vous parait réellement drôle, conduira à un changement évident.
Faisons un point ici
Je vous ai donné deux exemples. Vous pourriez en lister de nombreux. Je pourrais parler des actions-bonheur, pour ceux que j’ai déjà accompagné et qui savent de quoi je parle. Si vous ne savez pas ce dont il est question, n’en soyez pas étonné. C’est juste parce que je ne vous ai pas encore accompagné ou coaché. En revanche, toute personne que j’accompagne sait ce qu’est une action-bonheur.
La puissance des actions-bonheur
À ce propos, je constate que certaines personnes, incluant celles qui en font elles-mêmes le constat, quand elles ont mis un pied sur le frein des actions-bonheur. Il en résulte indéniablement en quelques jours ou en quelques semaines, une baisse de la stabilité de leur mieux-être.
Certaines personnes accompagnées m’ont dit, « je vais vraiment moins bien, sans mes actions, bonheur ». Il m’est arrivé même d’entendre quelqu’un me dire une chose que je vous livre ici, sous forme de dialogue :
- L’accompagné : ça va moins bien ces temps-ci.
- Pascal : Depuis combien de temps ça va moins bien ?
- L’accompagné : Depuis deux ou trois semaines ?
- Pascal : Vraiment ?
- L’accompagné : Je ne vous l’ai pas dit lors des entretiens précédents, mais ça fait deux ou trois semaines que ça va moins bien.
- Pascal : J’entends. Est-ce que vous pratiquez encore vos actions-bonheur ?
- L’accompagné : Ça m’arrive, oui, mais pas avec autant d’assiduité qu’avant.
- Pascal : Et depuis combien de temps avez vous lâché du lest sur les actions-bonheur ?
- L’accompagné : Oh, disons… un petit mois. On va dire, peu moins d’un mois. Trois semaines à peu près.
- Pascal : hasard intéressant !
Rien n’est dû au hasard
Comme par hasard, à peu près quinze jours, trois semaines après la cessation d’actions-bonheur la personne va moins bien. Pour ma part, il n’y a rien d’étonnant. C’est tout à fait explicable.
Si vous voulez savoir ce que sont les actions-bonheur, je vous invite à prendre rendez-vous avec moi. 30 minutes offertes sur le blog Heureux au Présent en allant sur Go! Je passe à l’action.
Une parenthèse : j’ouvre la parenthèse pour dire que les 30 minutes offertes sont réservées aux personnes que je n’ai jamais accompagnées.
Voulez-vous voir du changement dans votre vie ?
Si vous voulez vraiment voir du changement dans votre vie, vous avez besoin de passer par des actes. Cessez de penser qu’il faudrait que vous changiez de pensées ou d’émotions.
Toutefois, cette manière de penser contient quelque chose d’intéressant. En effet, changer de manière de penser produira des changements. Seulement, il faudra bien du temps pour que ce soit le cas. Sans le facteur temps, vous ne verrez pas le résultat du changement relatif à votre nouvelle manière de penser.
La clé du changement immédiat
Au demeurant, si vous changez d’action, vous obtiendrez un changement immédiat. D’ailleurs une des forces des thérapies cognitives et comportementales que l’on appelle TCC, est de croire qu’en changeant d’action, on produit un changement d’émotions et de pensées.
Vous comprenez que l’on est en train de remonter la chaîne à rebours. Illustrons cela par exemple.
Si un commerçant vous rend trop de monnaie et que vous vous décidiez, à chaque fois cela se produisait, de le lui faire remarquer. Ajoutons à cette action le fait que vous décidiez de lui rendre systématisent le trop-rendu. Cela impacterait votre manière de penser et, bien évidemment, vos émotions.
Face à un comportement désagréable
Supposons que vous trouviez le comportement de quelqu’un désagréable. Ajoutons à cela que vous décidiez de manifester des actes de bienveillance à son égard. Il en résulterait, par effet ricochet, un changement notoire sur vos émotions et votre manière de penser vis-à-vis de cette personne.
L’accès le plus facile au changement
Avec ce que je vous ai démontré depuis le début de ce podcast, vous avez suffisamment de matière pour comprendre que l’accès le plus facile au changement reste l’action.
Vous voulez voir des changements jaillir dans votre vie ? Passez par l’action. N’attendez pas que le changement survienne spontanément. Même si votre envie est très forte, cela ne se produira pas. Par contre, ce que vous pouvez faire, c’est passer à l’action.
Posez une action après l’autre même si vos pensées et émotions ne semblent pas en phase avec vos actions. Placez vos actions. Serrez une main, dites bonjour, souriez, accueillez, invitez, acceptez une invitation, faites un cadeau, écrivez un petit mot, envoyez un SMS. Passez par l’action et le moyen le plus accessible le plus efficace pour incrémenter le changement dans votre vie.
Dernier aspect que je tiens à aborder ; c’est quand vous mettez en place une action que vous-même et ceux qui vous entourent constatent le changement. D’ailleurs, on est en témoin de votre propre action, vous vous voyez en train de changer. Passer par l’action procure le pouvoir de vous confirmer votre propre changement en cours.
Par contre, si vous vous installez dans vos pensées et vos émotions, vous aurez de la peine à mesurer quelque changement que ce soit. Vous comprenez ?
L’action peut servir de jauge
Aimez-vous davantage telle personne ou l’aimez-vous moins ? Vous ne le savez pas. L’aimez-vous plus justement ou pas ? Vous ne le savez pas non plus. Pour autant, la bonne nouvelle est que l’amour n’est pas seulement une émotion, mais aussi une action.
Si vous prenez plus de temps avec une personne, que vous lui offrez quelque chose, que vous lui envoyez un petit mot, que vous y ajoutez un message, que vous lui tendez la main, que vous lui dites bonjour, que vous la regardez dans les yeux, vous savez manifester de l’amour même si l’émotionnel en est détaché. Par conséquent, vous faites de vous-même le témoin de votre propre changement. Tout cela est rendu visible parce que vous passez par l’action.
Tout le bénéfice de l’action
C’est le tout le bénéfice de l’action. Le pouvoir des actes est qu’ils permettent non seulement de constater que vous êtes en train de changer (ou que vous avez déjà changé) tout comme d’inviter d’autres personnes à constater à ce changement.
En évoquant cela, je pense à un podcast enregistré cet été. Je l’ai également publié en vidéo sur YouTube tellement le cadre dans lequel j’ai fait cet enregistrement me paraissait magnifique. J’y parle également de changement. En réalité, je réponds à la question « peut-on changer du tout au tout rapidement ?». Je vous partage ici le lien : https://youtu.be/5BPU-SgE12A?feature=shared.
Inscrivez-vous dans le changement
Vous avez changé. Vous avez dit bonjour, avez souri, avez offert, avez accepté, vous avez tendu la main. Temps de signaux, qui affirme que vous avez changé. Vous êtes donc en train de changer dans un présent progressif. Temps dans lequel vous êtes en train de semer votre bonheur en plus du temps d’en récolter certains fruits. Vous en profitez pleinement.
Comment est-il possible que vous en profitez déjà ? C’est tout simplement grâce à votre mise en œuvre active. Vous n’avez pas un remercier le hasard ni la chance. C’est vous que vous pouvez remercier. Vous êtes la personne qui vous s’est mise à l’action. C’est vous qui vous êtes inscrit dans le changement.
Le temps du Cahier de Vie
Prenez le temps d’écrire sur votre cahier de vie certains changements que vous voudriez voir dans votre vie. Je n’évoque pas ici des changements de pensées ou d’émotions. Vous imaginez aisément que je vise des changements impliquant des actes :
- Je veux être plus ponctuel
- Je veux être plus à l’écoute
- Je veux être plus attentif
- Je veux être plus bienveillant
Bien évidemment, que si vouloir être plus ponctuel ne vous sera accessible que par la mise en place de moyens d’être plus à l’heure. Si vous voulez être plus attentif, vous regarderez les gens dans les yeux et vous veillerez à ne pas les quitter des yeux tant qu’ils n’ont pas terminé ce qu’ils sont en train de vous dire. Vous voulez être plus bienveillant ? Vous veillerez à ne pas juger les gens. Par contre, vous les écouterez sans leur coller des étiquettes sur le front.
Quitter la voie du grand n’importe quoi
Si ses aspirations se trouvent dans vos pensées, dans votre bouche dans vos émotions, c’est du grand n’importe quoi. Ça ne produira pas de changement rapide, efficient, palpable et mesurable.
Quand quelqu’un vous dira avoir mal vécu une situation relationnelle avec vous, vous pourrez vous placer à l’écoute. Cela pourrait ressembler à, « j’entends ce que tu vis » et vous poserez des questions pour chercher à comprendre l’autre, pour être attentif à ce qu’il vit. Vous ne vous contenterez plus de simples paroles. Vous savez que les paroles sont insuffisantes pour produire un changement immédiat si elles ne sont pas suivies d’une action concrète. Ceux qui exècrent la politique savent bien de quoi je parle !
Pas d’alliance systématique entre actions et émotions
Enfin, détachez votre ressenti de vos jugements et vous verrez mieux le changement. Déposez chaque volonté de changement les sur votre cahier de vie. Ce qui compte, à présent, c’est de changer votre vie par le passage à l’acte. Écrivez-les vos aspirations et mettez en œuvre ce que vous voulez à la place de ce que vous vivez actuellement. C’est la clé qui ouvre la porte du changement.
Je reste à votre écoute
Si vous avez besoin de clarification, vous savez que je reste à votre écoute. Je suis-là, tout disposé à vous écouter. C’est vraiment important pour moi. Je fais ce métier avec plaisir. C’est aussi pour le plaisir de vous accompagner afin que vous viviez votre vie en mieux.
Si vous connaissez quelqu’un qui a besoin d’écouter ce podcast ou de lire cet article, partagez-le. Ce sera un acte qui produira du bonheur chez quelqu’un, sans nul doute.
Pensez à déposer vos commentaires et vos 5 étoiles sur Apple podcasts, Google, podcast. Surtout, ne quittez pas ce podcast sans avoir téléchargé le livre eBook que j’ai placé à votre disposition sur le blog Heureux au Présent, « J’ai attrapé le virus du bonheur, trois remèdes efficaces pour ne pas en guérir ».
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye bye !
ok, je vois que j’ai du boulot. Merci
Alors fonce, vas-y.
Salut Pascal, ca me parle bien tous ce que tu dis. Je suis quelqu’un de spontané et impulsif de base. Mais quand je me suis mariée je suis rentrée dans le moule de mon mari. Qui me disait, « il faut réfléchir avant de dire quelque chose » ou il me faisait douter de mes connaissances et bien d’autres choses. A force j’ai perdu ma confiance en moi et surtout ma spontanéité. Apres plusieurs années de recherche, de lecture, de thérapie , j’ai enfin retrouve mon « moi ». Naturellement, ca détérioré mon couple pour finir récemment une séparation. Maintenant, je retrouve le bonheur d’être moi sans jugement sans stress. J’ai encore du chemin a faire, mais je sais que j’ai repris le bon chemin vers le bonheur.
Bonjour Fabienne,
Je te remercie pour ton partage. Toujours en étant désolé que ton couple soit séparé actuellement. J’entends bien la bonne nouvelle. Il fait que tu ai enfin parvenu à t’affirmer, bien que j’aurais préféré que ce soit vécu dans un conjugalité.
Je te souhaite de continuer à travailler afin de retrouver la confiance en toi perdue. En parcourant le site Heureux. Au présent, tu trouveras bien des éléments pour avancer dans ce domaine.
Je te souhaite beaucoup de bonheur.