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Deux clés magiques
Nous arrivons à la fin de la série, les six forces de la question. Nous avons vu :
- La posture de receveur et de demandeurs,
- L’importance d’apprendre, quand on pose une question,
- La question ouvre alors que la réponse ferme,
- La question invite au lien, à la relation et finalement, à la vie.
Aujourd’hui, nous terminons avec deux forces de la question :
- La question révèle celui qui la pose,
- La question réduit, voire annule l’attaque. Par conséquent, elle annule le besoin de se protéger.
Si vous avez lu les deux articles précédents sur les six forces de la question, j’ai envie de vous dire « chapeau !». Je trouve génial que vous ayez choisi de vous former en apprenant à découvrir les 6 forces de la question. Ça veut peut-être dire, surtout si vous avez pratiqué les exercices, que vous savez déjà mieux vivre plusieurs situations telles que :
1) employer les questions.
2) En plus de les employer, vous savez mieux les percevoir.
3) En plus des questions qui vous sont posées, vous pouvez sans doute chercher à moins vous protéger des questions émises en étant responsable des questions que vous posez comme de votre manière d’interpréter celles qui s’adressent à vous.
4) De plus, vous limitez les émissions de parasites qui empêchent
5) Et vous vous défaites des préjugés qui peuvent bloquer le dialogue.
Vous voyez que vous avez fait de nombreux pas depuis le début de ces exercices !
L’incontournable entrainement
Comme je le dis à certaines personnes que j’accompagne, j’aimerais que vous voyiez ces exercices comme des entraînements. Il n’y a aucune obligation. Il s’agit de se dire « plus je m’entraîne et plus j’obtiendrai des résultats ». C’est comme si vous prenez des cours de krav-maga, de peinture de danse… Vous progresserez plus vite si vous peignez plus souvent ou que vous vous entraînez à la maison, même en dehors des périodes d’entraînement hebdomadaires.
De la même manière, si vous pratiquez plus régulièrement les 6 clés que vous aurez à la fin de ce rendez-vous d’aujourd’hui, vous aurez des résultats relationnels bien différents.
La question invite au lien
Cela me permet, d’ailleurs, de remettre une couche sur le dernier, point évoqué la semaine dernière ; la question invite au lien. Puisqu’elle invite au lien, en conséquence, elle invite à la vie, ou la favorise. Il paraît donc évident que votre vie sera plus épanouie, plus lumineuse, plus libre, plus ouverte, si vous êtes en mesure d’accueillir les questions, comme d’en poser, qu’elles vous paraissent favorables ou non.
Parfois, c’est peut-être l’occasion de dire à quelqu’un. « il me semble que quelque chose te préoccupe » et que la personne vous pose une question en vous disant « oui, effectivement, j’ai vu que tu as agi ainsi. Qu’est-ce qui fait que… ? ».
Remarquez que c’est un moyen d’inciter à la relation, même si vous n’êtes pas à l’initiative de la première question. Vous pouvez ainsi créer un lien de vie, tendre une main, réparer un lien fragile ou renforcer un lien existant en posant des questions.
1. La question révèle celui qui la pose
Arrêtons-nous aujourd’hui sur les deux dernières forces de la question dont la première est que la question révèle celui qui la pose.
Jusqu’ici, je n’invente rien. Aucun d’entre vous n’est surpris de lire ce que je viens d’écrire. En effet, vous saviez qu’une question révèle quelque chose de la personne qui la pose. Il n’est d’ailleurs pas possible de poser une question dans un domaine dans lequel on n’est pas à l’aise, ou plutôt, sur un sujet que l’on ne connaît pas. Par conséquent, que l’on fonde une question sur soi-même, sur ses compétences, sur ses connaissances et ses acquisitions, il ira donc de soi qu’une question participera à révéler une partie de soi au moment, même où sera formulée.
La pratique de l’oignon
J’emploierai l’image du déshabillement néologisme que je préfère à celui du dépouillement qui évoque l’enlèvement de la peau et non des habits). C’est-à-dire qu’à partir du moment où je pose une question, j’enlève un ou plusieurs de mes vêtements.
Si je fais cette démarche, c’est que j’estime qu’elle est nécessaire pour favoriser, réparer ou créer du lien, en plus d’apporter une information. On ne peut pas créer du lien en rajoutant des couches et des vêtements qui créent nécessairement de la distance d’avec l’interlocuteur. Un moyen de créer du lien, c’est de commencer à se déshabiller le premier. Or, la personne qui pose la première question est celle qui se déshabille la première.
Dans un échange dans lequel on cherche à inviter au lien, si l’un des deux se déshabille, l’autre peut choisir de se protéger en se cachant les yeux pour ne pas voir la nudité de la personne qui se déshabille devant lui, ou, pour créer du lien, elle se déshabillera à son tour. De fait, quand quelqu’un pose une question, ou qu’il se déshabille, je peux poser une question et commencer à me déshabiller à mon tour. La personne à l’initiative de la première question continuera à enlever des vêtements et je continuerai à le faire à mon tour.
Finalement, j’ai conscience que l’on se rapproche l’un de l’autre. On se révèle l’un à l’autre dans son intime, dans son soi. On permet à l’autre d’accéder à des pans de notre identité que jusqu’alors, on ne lui avait pas révélé.
La révélation n’est pas réservée au champ des questions
Vous pourriez me dire que ce n’est pas valable quand on est présent dans une conférence dans laquelle 500 personnes se trouvent présentes. Si, quand le conférencier termine son exposé, il ouvre le champ des questions et qu’une personne prend la parole pour poser une question, se déshabille-t-il ?
Pour donner un peu plus de corps à mon exemple, supposons que le sujet du jour porte sur la responsabilité. Continuons à imaginer que quelqu’un se lève dans la salle et dise « vous voulez dire que, quand mon collègue m’insulte ou me maltraite, il ne serait en rien responsable de la blessure que je ressens ? ». Je termine ma question pour vous conduire vers l’exercice pratique.
En pratique
Vous percevez que la question qui vient d’être posée contient une blessure d’injustice. Cela signifie que la personne qui pose cette question s’interroge sur sa compréhension de la justice. En même temps, elle révèle une sensibilité forte sur ce sujet qui la concerne personnellement ou qui touche à un proche ou à une situation à laquelle elle a assisté. Vous imaginez que la liste des hypothèses est longue et nécessite d’être adaptée au parcours de chacun. Je ne peux donc pas arriver aisément à des pré-conclusions abusives.
Décodage rapide de la révélation
Cela dit, vous comprenez que la sonnerie de l’injustice a retenti. La personne en question voudrait restaurer, vérifier ou contrôler que le propos tenu par le conférencier. Elle cherche une correspondance avec ce qu’elle croit elle-même. Elle cherche à savoir si, en soulignant le deuxième aspect de cette question, le conférencier va bien dans le sens de sa question. Nous pouvons donc relever deux éléments qui permettent de lire la question posée, comme une question révélatrice d’aspects touchant son émetteur.
Une généralisation non abusive
À vrai dire, j’emploie ici l’image de la question pour parler de notre auto-révélation au monde, mais il va de soi que tout ce que nous vivons, faisons, disons, lisons, acceptons, aimons et n’aimons pas participe à nous révéler au monde. Ce n’est pas réservé au simple champ de la question. Ça nous renvoie à nos actions, à nos inactions, à nos pensées, à nos attitudes et refus d’attitudes.
En réalité, nous sommes en permanente révélation de nous-mêmes. La question place en exergue certains aspects ce que nous croyons et pensons. Elle nous permet donc de mieux toucher à des réalités intérieures. Toutefois, il serait excessif de réserver cette révélation quasi-permanente de soi n’est pas au seul univers de la question.
Mettez-vous à l’écoute de la révélation de votre entourage
Un exercice se présente à nous : interrogeons-nous pour savoir ce que les gens révèlent d’eux-mêmes quand ils nous posent des questions. Que veulent-il nous dire d’eux-mêmes ?
Vous comprenez à quel point cette manière de fonctionner va dans le sens de la question qui consiste à s’entendre penser, « que veut-il me dire de lui ? ». Puisqu’il veut me dire quelque chose à son sujet, je poserai donc des questions sur la personne.
Des questions sur des questions
Naturellement, je pourrai poser des questions sur ses questions. Cela permettra de centrer mon attention sur ses centres d’intérêt. Certes, c’est intéressant. Cela permet de continuer à nourrir l’échange, à créer du lien et à continuer à s’enrichir mutuellement. Seulement, si j’intègre le fait que la question me révèle des choses sur la personne qui l’émet, j’aurai peut-être tendance à être sensible à la personne et moins au sujet évoqué. Cela permettra, s’il le souhaitent, qu’il se révèle à moi dans ce qu’il avait initié dans sa question.
Il est possible que ce ne soit pas l’intention de l’émetteur de la question. Peut-être voudra-t-il s’y opposer. Seulement, pour le savoir, je n’aurai pas d’autres choix que de poser des questions.
Si je veux l’interroger sur l’événement, je pourrai lui dire « t’est-il déjà arrivé d’être maltraité par un collègue ? ». Ici, je me suis centré sur l’événement. Pour illustrer l’angle choisi, cela pourrait permettre d’écrire un article dans le journal du lycée ou dans le bulletin de l’entreprise. Par contre, si je veux me centrer sur la personne, pour entendre sa révélation d’elle-même, je pourrais lui dire, « as-tu vécu un sentiment d’injustice répétée ? », par exemple. À présent, vous notez que ma question se centre sur lui, sur sa possible volonté de se réveiller à moi.
J’ai pris ici un exemple assez privé. En effet, si l’on se trouve en présence de 500 personnes pendant une conférence, il peut ne pas se prêter de se centrer autant sur la personne. Elle pourrait avoir envie d’aller se rhabiller le plus vite possible pour éviter de se réveiller à autant de personnes inconnues. Mais qui sait ? Il est déjà arrivé que des personnes se révèlent devant un large auditoire. Ne présageons donc pas hâtivement que la question centrée sur la personne devrait être évitée. Mieux vaut respecter la liberté de l’interlocuteur en lui offrant la question en plus du choix d’y répondre comme bon lui semblera.
Donnons plus d’importance à la personne qu’à l’événement
Entendez, juste l’exemple de centration avec une tendance naturelle, présente chez nous tous, de tendre vers l’intérêt pour l’événement minimisant l’intérêt porté à la personne. « Mon mari m’a trompé ». Ah bon !, Avec qui ? ». Cette seconde question pourrait être tout à fait pertinente, mais elle fait montre d’une indifférence pour la personne qui souffre d’avoir été trompée.
Par contre, si la personne qui dit « mon mari m’a trompé » entends de moi, « ah bon ! Comment vis-tu la chose ? », je me focalise sur elle en me désintéressant du comment ? Avec qui ? Etc.
Utilisez la force d’auto-révélation
La question est une révélation possible de la personne qui l’apporte. C’est une force de la question à côté de laquelle je vous demande de ne pas passer. Profitez de l’utiliser parce qu’elle vous permet de faciliter la création de liens. C’est valable dans une conférence avec 500 personnes présente, mais ça l’est encore plus quand vous êtes en B2B, face à face, en tout petit comité.
Si vous voyez qu’une personne commence à poser des questions, vous pouvez-vous centrez sur elle en posant des questions sur ce qu’elle vit, ce qu’elle ressent, sur son expression, sur son bien-être ou sur son mal-être, plutôt que de focaliser votre attention sur l’événement. Entendez qu’elle veut se déshabiller en posant une question.
Si elle refuse de se déshabiller ?
À la rigueur, si elle ne veut pas se déshabiller, vous aurez des signaux qui vous montreront qu’elle préfère se dévoiler à un autre moment. D’ailleurs, si elle est encline à le faire ultérieurement, vous le saurez. Si vous prenez le temps de revenir vers elle en la prenant à part par le jour même ou un jour suivant, vous pouvez tout simplement lui dire, « j’ai vu que tu t’étais interrogé en posant des questions. Comment vis-tu cette situation ? Est-ce une chose dont tu souffrais que tu aimerais partager ? ». Qu’importe le meilleur de l’évoquer, que le fond du sujet consiste à entendre que la question qui a été posée, révèle quelque chose sur la personne qu’il a formulé. .
Notez juste que je ne vous ai pas dit que le sujet personnel évoqué par la personne concerne sa propre vie ou sa propre expérience. Cette personne peut présenter une préoccupation qui est en relation avec l’expérience d’un proche, une connaissance, ou autre. Quoi qu’il en soit, n’étant pas indifférent à la situation, elle sentira la nécessité de poser la question.
Abordons, à présent, la sixième force de la question.
2. La question réduit l’attaque, voire, l’annule
Pour illustrer, ou approfondir ce point, je vous présente l’extrait suivant. « La manière dont on écoute les questions détermine, non seulement ce que l’on entend et ressent, mais aussi ce qui est possible dans une situation donnée. Dans un conflit, l’action est souvent dominée par des cycles d’attaques, de défenses et de contre-attaques. Ce premier principe suggère de sortir de ces cycles en changeant ce que nous cherchons à entendre. ».
L’auteur nous propose de nous entraîner à faire abstraction de l’attaque lorsqu’on se sent attaqué. « Il ne s’agit donc pas d’un encouragement naïf à ignorer une menace réelle, mais plutôt d’un appel à modifier notre position mentale vis-à-vis de la personne avec laquelle nous sommes en conflit. Ne pas entendre l’attaque verbale nous invite à nous concentrer sur notre véritable problème au lieu de percevoir une attaque.»
L’auteur poursuit avec une approche des plus concrètes : « Soyez à l’affût de ce que les gens cherchent réellement à dire, même s’ils le disent très maladroitement. Alors, demandez-vous si c’était dit sans attaque verbale, qu’est-ce que cela donnerait ? L’idée derrière, ce principe n’est pas d’ordre moral. Il ne s’agit pas d’être gentil ou d’ignorer ses propres besoins, voire de se placer dans une situation dangereuse. C’est une question purement pratique. Plutôt que de se retrouver entraîner dans un cercle vicieux d’attaque de contre-attaque, ce principe nous pousse à me confronter directement et utilement à ce qui est exprimé.».
Elle ajoute avec pertinence qu’ « Une attaque verbale est toujours aisément repérable, mais si l’on prête attention au côté agressif du discours de l’autre, on perd alors son temps avec un problème, somme toute, secondaire. Pour parvenir à dépasser cela, il faut choisir délibérément de se lancer dans une action différente ». Vous entendez bien qu’il s’agit d’une action différente de celle que nous aurions tendance à piocher, à savoir, l’attaque ou la contre-attaque.
L’auteur de cette écrit s’appelle Dana Caspersen intitulé « Reprendre la conversation ».
Un principe relationnel
Le principe de ne pas entendre d’attaque verbale renvoie à la question « que choisit-on dans un conflit ? Comment perçoit-t-on ce qui est dit ?».
Je vous disais que la sixième force de la question est de réduire ou d’annuler les attaques. En effet, dans votre manière de poser vos questions, vous pouvez choisir de ne pas entendre d’attaque. Or, un des meilleurs moyens d’entendre ce que la personne voulait dire est de… (Je vous laisse réfléchir avant de vous donner la réponse). Que faire pour ne pas entendre d’attaque ? Avez-vous trouvé ?
La réponse est : poser des questions. « Quand tu dis cela, veux-tu dire que ? ». « Ai-je bien compris que, dans la démarche, tu es… ? ». Cette posture consistant à poser des questions ouvertes peut créer du lien. De plus, on est convaincu qu’on a quelque chose à apprendre de l’autre (deuxième force de la question).
Des exemples concrets
Voici un exemple de questions qui pourraient permettre d’approfondir cette manière très concrète de rejeter l’attaque pour chercher à comprendre. On pourrait s’immerger dans un conflit entre deux personnes constituant un couple qui s’est séparé. L’un dit à l’autre « on dirait que tu n’aimes pas l’idée que mon nouveau partenaire passe la nuit à la maison quand j’ai les enfants. Qu’est-ce qui t’inquiète ? ».
Dans cette formulation interrogative, vous percevez que l’on re-contextualise ce que l’on a compris de ce que l’autre a voulu exprimer dans sa démarche verbale (1). Ensuite, on formule une question (2), « qu’est-ce qui t’inquiète ? ».
Cette démarche permet d’éviter de juger l’autre. Elle se situe à des milliers de kilomètres de la volonté d’attaquer et qui pourrait ressembler à « j’ai quand même le droit de… » ou de contre-attaquer avec « pour qui te prends-tu pour me dire que mon partenaire ne peux pas dormir à la maison quand je garde les enfants ? ».
On pourrait également adopter la formulation suivante, qui n’est pas moins une formulation d’attaque « qu’est-ce qui te gène que je garde les enfants ? ».
Finalement, vous voyez que l’on a opté pour une question ouverte, mais le choix des mots alerte, l’interlocuteur sur le besoin de se défendre ou de contre-attaquer. On peut être en usage de questions ouvertes sans pour autant adopter une démarche par laquelle on explique une volonté centration sur ce qui préoccupe l’interlocuteur. « Qu’est-ce qui t’inquiète ? Je t’invite à partager avec moi ton sentiment ou ton émotion ».
De l’huile sur le feu
Le fait d’avoir utilisé « qu’est-ce qui te gène ? » ou « pourquoi est-ce un problème pour toi ? » favorise le conflit, c’est pourquoi je vous propose de disqualifié ces deux formulations pour focaliser votre attention sur l’expérience émotionnelle vécue par l’autre, « qu’est-ce qui génère cette émotion de colère ? J’ai l’impression que tu te sens triste. Pourquoi cette tristesse ?» Etc.
En disant « qu’est-ce qui te gène » ou « quel est ton problème ? » on entre en contre-attaque. D’ailleurs, quand jeune dis « quel est ton problème », je dis bien que c’est toi qui a un problème. Ici, j’invite à utiliser la question pour annuler l’attaque. Ainsi, on peut faire en sorte d’apprendre de l’autre, ce que l’on choisit de ne pas savoir (la deuxième force de la question).
De l’eau sur le feu
Avec une formulation encore plus emphatique, on pourrait terminer le résumé de ce que l’on pense ou ressent par « on dirait que tu n’aimes pas l’idée que mon nouveau partenaire passe la nuit chez moi quand il y a les enfants. Voudrais-tu me parler davantage de ton inquiétude ?». Cette question informe sur le fait que l’on entend combien l’autre partage déjà de l’inquiétude. On l’invite à la développer afin de mieux la comprendre ou de l’entendre. On est conscient de ne pas avoir les clés du noeud évoqué sans quoi on aurait pris une décision.
Un tel message contenu dans la question signifie « je suis prêt à intégrer ce que tu veux exprimer dans ma nouvelle manière de vivre les choses, même si je continuerai à garder mon partenaire à la maison même si ça te gène, si c’est ce que je préfère vivre ».
Un préalable bien utile
Sans même aller si loin, la prise en considération de ce que tu ressens passe par ma volonté d’écouter ce que tu exprimes. C’est la raison pour laquelle je te pose une question exempte d’attaque même si j’entends bien que tu as voulu m’attaquer dans ta manière de t’exprimer vers moi, « Je choisis d’ignorer ton attaque ».
Je vous rappelle qu’un des moyens d’envisager la question en réduisant ou en annulant une attaque passe par l’acceptation que le dialogue est utile. Si l’on considère qu’il est inutile d’entamer le dialogue parce que l’autre est trop con, trop borné, trop méchant, mal disposé ou incapable d’entendre, etc., on ne posera pas de question. On passera à autre chose et souvent à l’offensive. Et c’est bien dommage dans la plupart des cas. Je vous encourage à continuer à adopter cette nouvelle : « le dialogue est systématiquement utile, même s’il n’aboutit pas à ce que je voudrais ».
Par conséquent, favorisez le dialogue, en utilisant le premier, le troisième ou les 6 des pouvoirs de la question pour continuer à créer du bonheur dans votre vie et, en même temps, à participer à un mieux-être ou au bonheur des autres. En effet, même vous n’êtes pas responsable du bonheur des autres, vous comprenez que, si vous choisissez d’adopter les formulations de question exemptent d’attaques, vous pouvez être des collaborateurs du bonheur d’autres personnes.
A votre écoute
Je suis à votre écoute pour vos questions, vos remarques, vos réactions. Je suis également à votre écoute pour vous accompagner, évidemment. Si vous avez besoin d’aide dans des conflits ou des situations difficiles, je serai à vos côtés.
Si vous n’osez pas poser de questions et vous affirmer, je suis tout à fait prêt à vous accompagner. Pour ce faire, cliquez sur le lien suivant : Go ! je passe à l’action. Vous pouvez également prendre rendez-vous afin que je vous accompagne pendant quelques séances en fonction de votre besoin.
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Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye-bye
Bonjour Pascal,
Merci beaucoup pour cet article de grande valeur. Le niveau de finesse d’analyse et de détail est, je l’avoue, au-dessus de mes capacités. Je suis très admiratif!
Je me dis qu’il serait peut-être judicieux de produire une forme condensée de ce que tu veux dire, par exemple au début de l’article, avec les points essentiels.
Elle permettrait au lecteur économe de son temps à mieux se situer et plus rapidement.
C’est une simple suggestion, je ne suis pas sûr à 100% qu’elle soit adaptée au format et au message que tu veux transmettre. A tester!
Merci Maxime, pour ton retour aidant. J’apprécie ton approche.
Bien à toi