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L’ouverture, une invitation à être
Parmi les 6 forces de la question, je compte (3) l’ouverture qu’offre la question et (4) l’invitation évidente qu’elle renferme. Avec ces deux forces supplémentaires, nous vivrons du concret dans le podcast d’aujourd’hui’hui.Lors de notre dernier rendez-vous, nous nous sommes arrêtés sur les deux premières des six forces de la question. (1) La posture de receveurs ou de demandeurs, et enfin, (2) l’importance de choisir d’apprendre quand on pose une question. C’est une manière de prendre conscience de l’importance de poser des questions. En effet, la question peut-être véritablement puissante. Continuons avec les 6 forces de la question pour vous encourager à en poser plus encore et à y prêter davantage attention.
Aujourd’hui, voyons deux autres forces supplémentaires :
- La question ouvre
- La question créée du lien
On continue ?
Si vous êtes nouveaux sur Heureux au Présent, je vous souhaite une bienvenue toute particulière, vous encourageant à profiter du livre que j’ai écrit pour vous. « J’ai attrapé le virus du bonheur, trois remèdes efficaces pour ne pas en guérir ». Vous pouvez le télécharger gratuitement sur ce blog. Bien entendu, vous pouvez également le faire connaître autour de vous, comme plusieurs l’on fait bien avant vous, après avoir vécu du plaisir à le lire, le trouvant pratique et éclairant.
Aujourd’hui, à partir de la posture de receveur et de demandeur, comme de celle qui consiste à poser des questions en cherchant à apprendre, je voudrais introduire notre sujet par l’idée suivante : nous avons appris à poser des questions avec nos parents et au sein des écoles que nous avons fréquentées. Ce sont les deux grands acteurs-espaces avec lesquels nous avons appris à poser des questions.
Parfois, on a « bien appris » alors que d’autres fois, on a « mal appris » de nos expériences. Quand je parle de « bien appris », je fais allusion à certains environnements dans lesquels nos parents et nos enseignants manifestaient de l’intérêt ou valorisaient le principe même de poser une question. Par contre, si l’on a eu l’impression d’être rabroué ou humilié suite à des questions posées qui paraissaient bêtes ou dérangeantes, on a peut-être développé une croyance sur la question qui en a réduit la force. Or, avec cette suite de podcasts sur les 6 forces de la question, je voudrais redorer le blason de la question.
Votre apprentissage sur la question
Dans votre cheminement, si vous avez souffert d’un rejet par rapport à la question, vous savez que le rejet ne venait pas du fait de poser une question. C’est la personne qui vous écoutait qui manifestait du rejet. Cela n’avait rien à voir avec la question elle-même.
Cette (ou ces) personne agissait ainsi parce qu’elle se sentait peut-être impuissante ou blessée (et la liste pourrait se poursuivre, sachant que je ne veux pas la dresser sachant qu’elle nombre d’options possible pourrait être listée par milliers) en entendant vos questions.
La personne dérangée par vos questions a vécu ce dérangement à partir de ce qu’elle avait expérimenté dans sa propre histoire. De ce fait, elle était pleinement responsable des émotions ressenties à l’écoute de vos questions.
Abordons immédiatement la 3e force de la question.
La question ouvre, (alors que la réponse ferme)
Si l’on prend déjà connaissance de cette première réalité, c’est très enrichissant : la question ouvre. Et parfois, si l’on va très vite en besogne en se posant plein de questions, ou en les posant très vite, même en tant que professionnel, on peut se jeter sur les solutions ou sur des pistes de réponse parce qu’on peut avoir peur de se poser des questions.
Éviter le piège de la quête rapide de solutions
Généralement, on pense que c’est une bonne démarche de trouver des solutions au plus vite. Seulement, bien souvent, cette recherche gloutonne nous fait passer à côté de questions que l’on n’a pas posées, que l’on a pas osé poser, que l’on a fui ou rejetées pour de nombreuses raisons psycho-émotionnel, essentiellement. On peut ainsi passer à côté de l’essentiel.
Il est vraiment interpellant de se positionner pour que, avant d’envisager une réponse, on entende bien la question. Il paraît tout à fait évident qu’une réponse s’avère mauvaise si l’on n’a pas prêté attention à la question posée. Parfois, quand une question est posée, il est salutaire de réfléchir à la question avant d’envisager une réponse.
En quoi une question ouvre-t-elle ?
Comprenons en quoi la question ouvre. En effet, quand on pose certaines questions, si l’on estime que ces dernières ouvrent, elles ouvriront sans doute sur d’autres questions, et pas forcément sur des réponses. En conséquence, ne vous contentez pas uniquement d’apporter des réponses à des questions.
Suite à des questions, vous pouvez apporter des questions, des questions qui vous éclaireront sur la où les questions qui ont précédé. « Pourquoi as-tu répondu comme ça au patron ? » Pourrait être une question, suivie d’une question qui pourrait ressembler à, « tu as le sentiment que ma manière de répondre était étonnante, en inadéquation avec les besoins du moment ? Qu’est-ce qui fait que tu me poses cette question ? ».
Vous voyez que finalement, suite à une question, quand on a perçu que cette dernière pouvait être très ouverte, on pourra ajouter des questions de manière à apporter des réponses au moment où ces dernières seront en mesure d’être apportées. Il paraît évident que, par voie de conséquence, les réponses données seront plus précises, plus pertinentes, plus évidentes, plus adaptées à la question posée.
Exemple : le dialogue avec papa
Si je prends un autre exemple ; mon enfant vient me voir. Il me dit « papa, pourquoi as-tu refusé que je sorte avec mon copain, il y a deux jours ? ». Face à cette question, je pourrais répondre, « parce que ton attitude ressemblait à ceci » ou « parce que j’avais le pressentiment que c’était préférable de ne pas te laisser sortir… ». Or, sans vous en rendre compte, si vos réponses empruntent ce genre directions, vous pouvez participer à fermer l’échange. Comment à répondre en utilisant « parce que » est généralement un signe de fermeture signifiant « voici la réponse, la vérité ».
Je dis bien que la question ouvre alors que la réponse ferme. Pour favoriser les échanges, mieux vaut donc poser d’autres questions, naturellement exemptent de « parce que » . Cela pourrait donc donner :
– J’ai le sentiment que tu as mal vécu le fait que je t’ai demandé de ne pas sortir avec ton copain de l’autre jour. Est-ce que j’ai raison, ou je me trompe ?
– Non, tu as raison. Je trouve qu’il y avait une véritable injustice dans cette décision. Il n’y a pas de raison que tu m’ai refusé de sortir avec lui.
– Quels ont été mes motivations, selon toi ?
Dans l’échange, je continue à poser des questions à mon enfant pour lui donner les moyens de continuer à cheminer, et surtout, de m’éclairer, de m’ouvrir l’esprit sur ce qu’il vit. J’aurais davantage d’éléments sur ce qui motive sa démarche. Je me place ainsi dans la suite logique de la force numéro deux évoquée la semaine dernière ; j’ai à apprendre de toi.
Comment mieux entendre l’autre dans son dire ?
En conséquence, quand je pose des questions sur des questions parce que je suis convaincu que les questions ouvrent alors que les réponses ferment. Je favorise ainsi un enrichissement de l’échange qui permet de mieux recevoir, de mieux apprendre comme de mieux entendre ce que l’autre a à me dire.
Je pourrais prendre un autre exemple. Cette fois-ci, il sera professionnel.
– Je n’ai pas aimé le boulot que vous m’avez rendu. Qu’est-ce que c’est que ce travail ? Vous pensez que vous n’aviez pas les compétences pour me donner un travail de meilleure qualité ? Quelque chose qui soit à la hauteur de mes attentes ?
Je voudrais vous laisser quelques secondes pour envisager les questions que vous pourriez poser à l’issue d’une telle suite de questions. Jouez le jeu en prenant quelques secondes avant de continuer la lecture de votre article.
Des idées en pagaille
Avez-vous trouvé des idées ? Il en existe plusieurs. En conséquence, l’exemple que je vous donnerai ici n’est pas LA réponse. Il s’agit d’une voix parmi des milliers. Ne présagez donc pas que votre réponse n’est pas LA bonne parce qu’elle diffère de ce que je vous donnerai dans l’exemple ci-après. Il n’est pas non plus question de jouer dans un « vrai ou faux ». Ce n’est pas du tout comme ça que la vie s’exprime. Voilà donc, plusieurs options pour que vous voyiez plusieurs manières de poser des questions suite à une question comme celle que j’ai abordé dans l’exemple ci-dessus :
– Qu’est-ce qui t’a déçu dans le travail que je t’ai remis ?
– Tu penses que j’avais vraiment les compétences pour satisfaire tes attentes ?
– Qu’est-ce que j’aurais pu faire pour satisfaire tes attentes ?
– Qu’est-ce qui t’a vraiment insatisfait dans ce travail ?
– Est-ce que certains aspects de mon travail t’ont satisfait, malgré tout ?
– Pourquoi m’as-tu confié ce travail ? Tu penses vraiment que j’avais les compétences pour… ?
Je m’arrête là pour les quelques exemples. Et je voudrais que vous ayez la capacité spontanée de poser des questions en vous disant que vous avez pleinement conscience, qu’en posant des questions, vous ouvrez le dialogue. Plus vous poserez de questions ouvertes et plus vous manifesterez d’intérêt à la personne qui vous a posé la question initiale.
L’ouverture plurielle
En considérant les questions exemple ci-dessus, notez que plusieurs peuvent servir de guide pour entretenir un échange. Il n’est donc pas non plus nécessaire d’en sélectionner une seule étant donné que plusieurs parmi elles permettent d’avancer vers l’ouverture de soi sur l’autre tout en invitant l’autre à s’ouvrir vers soi.
Les questions cadeau
Vous avez perçu que j’ai envoyé l’expression « qui vous ont été offert », un peu plus haut en évoquant les questions reçues par l’interlocuteur, comme si on vous faisait un cadeau en vous posant une question. J’aime prendre cette direction.
Pour ma part, il s’agit d’un état d’esprit enrichissant pour la relation. Accueillir les questions comme des cadeaux est valable même quand la question posée donne le sentiment de déranger la personne à laquelle elle est posée. Dans la vraie vie, un cadeau reste un cadeau même si la personne qui le reçoit semble dérangée. Et ce sentiment de mal-être lui appartient. Elle reste pleinement responsable de son dérangement, n’est-ce pas.
Quand une question dérange
En conséquence, posez vos questions en veillant à respecter vos propres valeurs relationnelles. Ce faisant, si une personne semble dérangée par une de vos questions (j’insiste sur « semble » parce qu’il s’agit d’un a priori posé dans la lecture d’un comportement. Il n’est possible de savoir s’il y a un véritable dérangement qu’une fois que la personne l’aura exprimé, le cas échéant), poursuivez en acceptant qu’elle puisse l’être. Ne vous en offusquez pas.
Ne connaissant pas les méandres de son parcours, vous ne pouviez deviner le dérangement. D’ailleurs, même si vous connaissiez des pages de son parcours, si vous avez été en alignement avec vos valeurs, votre question à toute sa raison d’être même si l’autre s’en trouvait dérangé.
Cela signifie que, si vous vous sentez dérangé quand on vous pose une question, ça n’a rien à voir avec la personne qui vous pose la question. Tout le dérangement est en relation avec vous-même et vous seul. Ce n’est pas la personne qui vous dérange. Par conséquent, vous aurez le loisir de vous interroger pour savoir en quoi et pourquoi cette question vous a dérangé. Mais cela ne vous exonère pas de poser des questions pour mieux entendre, comprendre, reformuler ouvrir les questions qui vous ont été posées, même quand ces dernières ont des aspérités qui vous semblent dérangeantes.
Le dialogue est inutile, pense-t-on parfois
C’est bien mieux que de penser que c’est l’autre qui vous dérange, et de vous placer en victime, et par voie de conséquence, en défense ou en attaque. Parfois même, vous pouvez percevoir que vous vous êtes privé de la question en vous convainquant du fait que le dialogue n’était pas nécessaire, « ça ne sert à rien de poursuivre en posant des questions étant donné que l’autre est problématique ! ».
En pensant, ainsi, c’est vous-même qui vous enfermer alors que votre interlocuteur vit en pleine liberté. Il s’avère libérateur de considérer d’emblée que le fait de poser des questions ouvre vers des possibles même si ces derniers semblent peu probables. Continuez. Croyez que ça ouvre vers des possibles. Grâce à la question, vous pourrez créer des champs, des espaces, des ouvertures d’aires. Grâce à la question, vous pourrez avancer et produire une matière qui favorise la croissance personnelle et collective.
D’ailleurs, cet aspect introduit très bien la quatrième force de la question.
2. La question invite au lien
Sans doute, avez-vous déjà repéré que j’ai lancé quelques éléments relatifs à cette quatrième force de la question dans le point précédant. Affirmer que la question invite au lien est une croyance. Je vous invite, tout simplement, à me faire confiance (ou, à vous faire confiance, si vous en étiez déjà convaincu), pour adopter cette croyance : la question invite au lien.
La question devient une opportunité pour créer du lien. Cela reste valable, même si la question paraît « mal posée », même si elle paraît bête, elle invite au lien. Or, inviter au lien, c’est vivre. L’inverse de cette invitation, qui est simplement d’altérer les liens, signale le début de la mort.
À partir du moment où l’on pose une question, et que l’on a la croyance qu’elle invite au lien, on peut mieux vivre la relation successivement à la question. Et cela nous renvoie à la première force évoquée la semaine dernière qui est la posture de receveur dans laquelle on a une tendance à mettre des parasites, des barrières et des systèmes de protection, afin de ne pas recevoir l’entièreté de ce que l’autre émettra suite à une question. Parfois, on veille à ne pas entendre complètement la question.
Le temps du désarmement
Quand on a adopté la croyance que la question invite au lien, on entre en désarmement. J’aime particulièrement cette image. Vous savez que les grandes forces mondiales s’encouragent mutuellement à baisser leur armement. Cela veut dire que l’on accepte d’avoir une force de frappe bien moindre.
En conséquence, on pourra plus difficilement exterminer une grande partie de la population mondiale en un temps très court. Mais cela nécessite un accord pour le faire de manière partagée. « Je réduis mon armement, moi, l’État français, pendant que l’Allemagne et les États-Unis le font simultanément ». Personne n’envisage de réduire son arsenal militaire pendant que l’autre continue à le faire grandir. Dans ce cas-là, on augmente le risque de se sentir affaibli en cas de menace militaire.
Quand on est dans la démarche de poser des questions, avec la croyance que la question invite au lien, et qu’on met le lien en priorité, on entre dans cette démarche de désarmement en invitant l’autre à un désarmement symétrique. On va baisser notre arsenal d’attaque ensemble parce qu’on aura choisi de créer du lien. As-tu choisi de créer du lien, toi qui me lis ? Es-tu prêt à te dire, « j’accepte que, quelle que soit la question qui me vient, je l’accueillerai comme une volonté de créer du lien ? ».
Signes visibles d’une volonté de créer du lien
« Ouais, mais tu te rends compte. Quand elle fait ça, c’est n’importe quoi. On est bien d’accord que tu as agi n’importe comment, là ? Ce n’est pas raisonnable ! ». Je choisis d’entendre cette question comme une occasion de créer du lien. Pourquoi ? Parce que si la personne ne veut pas créer de lien, elle me dira… rien. Elle s’adressera à quelqu’un d’autre en disant « tu te rends compte que ce qu’il a fait est une connerie ? C’est vraiment n’importe quoi. Quelle décision minable ! ».
Si une personne vient vers moi, même si elle vient avec véhémence et beaucoup de colère, c’est qu’elle veut créer du lien. « Génial ! Super ! J’accueille. Super ! Je suis reconnaissant de ce que tu viennes vers moi, créer du lien ».
Je sais que c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Et je peux vous le dire, en étant pleinement immergé dans cette réalité, comme vous, autres. Ce n’est pas forcément à portée de main, de se dire que, quand l’autre vient nous rentrer dedans, ce n’est parce qu’il veut créer du lien !
Notre mécanisme de défense se met en mouvement tellement rapidement avec une volonté de nous protéger par égoïsme, qu’il est difficile d’entendre la volonté de rapprochement de la personne qui s’exprime. Parfois, il est possible de choisir de ne pas se protéger. Et en réalité, de comprendre que, ce qui va le mieux nous protéger, c’est d’être en lien avec l’autre.
D’ailleurs, bien des nations, pour reprendre la même image que j’ai employée plus haut, ont compris qu’un des moyens de limiter les risques de guerre (et donc de favoriser la paix) est de créer du lien même avec ses ennemis. Je poserai donc des questions à mes ennemis :
– Qu’est-ce qui vous convient ?
– Qu’est-ce qui ne vous convient pas ?
– Quelles sont vos attentes ?
– En quoi avez-vous le sentiment d’être floué ?
– Qu’aimeriez-vous que nous fassions pour vous ?
– Qu’est-ce qui pourrait vous aider à réduire la tension dans nos relations, et faire que vous vous sentiez compris et parties prenantes ?
Le pouvoir de création de liens
Toutes ces questions participent à réduire la tension parce que l’on crée du lien grâce à la question.
Tournez-vous vers les diplomates. D’ailleurs, je vous renvoie vers le livre de Marshall Rosenberg qui a formé des diplomates, comme je l’ai fait, il y a trois semaines, « Les mots sont des fenêtres ou bien, ce sont des murs ».
La question, un outil idéal pour l’anti-combat
Le dialogue, comme le débat, sont des outils magnifiques. Or, dans un débat, pose des questions. Et je rappelle que le verbe débattre est constitué d’un préfixe est d’un radical. Le radical est le verbe battre. Hé oui ! En conséquence, le moyen de limiter le conflit et de prévenir le risque de se battre avec l’autre est de débattre.
Or, ce terme invite à la discussion, à l’échange au fait de poser des questions et de le faire sur des questions posées. On va donc ainsi poser des questions sur des questions. Ainsi, on peut s’assurer de bien comprendre l’autre et lui dire que l’on cherche à le comprendre. Souvenez-vous que le fait de poser des questions sur des questions signifie que l’on est vraiment intéressé. À l’inverse, quand on se contente d’une réponse, c’est le signe d’intérêt minime, voire, de désintérêt.
Êtes-vous concernée par le besoin de débattre ?
La question invite donc au lien. Vers qui est-il pertinent, judicieux, aujourd’hui, alors que vous écoutez ce podcast, de vous tourner pour poser des questions ? Vers qui pensez-vous qu’il serait pertinent de créer du lien ?
Bien entendu, vous vous préparerez à poser des questions sur des questions. Peut-être serez-vous à l’initiative de la première question et, quand la personne vous répondra ou vous posera des questions, vous savez que vous pourrez poser des questions sur celles qui vous seront posées. Vous lui montrerez ainsi de l’intérêt afin de participer à créer du lien et à nourrir la relation pour produire la vie.
Il va de soi que cela ne fonctionne que si vous êtes véritablement intéressé. Ne faites pas mine de l’être si vous n’en avez rien à faire de ce que l’autre vous raconte. Restez authentique reste de mise.
Il existe des personnes avec lesquelles la relation est très mauvaise. Les tensions sont importantes et vous avez une réelle difficulté relationnelle avec des personnes que vous détestez ou qui vous font indifférente. Peut-être vous êtes-vous senti blessé par elle. Peut-être certaines sont en froid relationnel et vous êtes pleinement conscient d’avoir besoin, pour vous-même, avant tout, et peut-être pour elle-même, d’avoir des échanges. Prenez conscience de la nécessité de recréer du lien pour restaurer un équilibre de vie.
Un dernier pas pratico-pratique
Je vous propose alors un exercice simple :
- Identifiez ces personnes. Notez 5, 6 ou 10 prénoms.
- Ensuite, prenez le temps de retrouver les raisons pour lesquelles vous percevez des différents ou des tensions relationnelles.
- Après cela, dirigez-vous vers cette démarche consistant à :
- Adopter la posture de receveur ou de demandeurs,
- Choisir d’apprendre de ce que ces personnes vous diront,
- Entendre leurs questions et posez des questions sur leurs questions,
- Limiter le nombre de réponses que vous donnerez
- Et vous placer dans un état d’esprit en adoptant la croyance : la question invite au lien.
Allez, c’est parti ! Allez-y, et si vous avez besoin d’aide, vous pouvoir me trouver sur le blog Heureux au Présent en cliquant sur le lien suivant : Go! Je passe à l’action. Vous pourrez bénéficier des 30 minutes d’entretien offertes dans lesquelles nous pourrons déverrouiller certains blocages qui attentent à votre volonté de vous rapprocher de certaines personnes pour faire l’exercice ci-dessus.
Je compte sur vous pour poster vos commentaires et vos cinq étoiles sur les réseaux sociaux en visant prioritairement, Google Podcast, Apple Podcasts et Spotify.
Je me réjouis de vous retrouver la semaine prochaine pour retrouver les deux dernières des six forces de la question.
Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne semaine.
Bye-bye.
Merci pour cet article très original, c’est vrai qu on ne se pose pas souvent la question des questions, pourtant c’est très important suivant qu elles sont ouvertes ou fermés et c’est encore plus évident lors de dialogues écrits sur textos
En effet, mais que les questions soient ouvertes ou fermées, elles contiennent une force à exploiter. C’est pourquoi j’ai dépassé ici le seul concept de question ouverte ou question fermée.
Merci pour ce bel article. Il est vrai qu’on pose beaucoup de questions, mais jamais celle de comment la poser. Un article plein de bons conseils
Merci pour ton retour.
Pour compléter ta réflexion, j’ajouterai, avant tout, « pourquoi la poser ? » en plus de « pour qui la poser ? »
Merci Pascal pour cet article !
Je retiens que les questions aident à créer un lien. Parce que nous sommes dans une recherche de compréhension. Cela est très puissant et même spirituel par essence.
A très bientôt,
Rahner.
Je t’en prie. Je te rejoins tout à fait sur le la dimension spirituelle relative à la capacité à créer du lien.